
Revue de presse PSG : Enrique, Marquinhos, Zaïre-Emery…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce samedi 27 septembre 2025. Marquinhos blessé plusieurs semaines, Warren Zaïre-Emery dans une mauvaise passe, Le choix de Luis Enrique d’être dans les tribunes lors de la première mi-temps…


Dans son édition du jour, L’Equipe évoque l’absence de Marquinhos. Le capitaine du PSG va manquer plusieurs semaines de compétition, touché aux quadriceps gauche. Pour affronter Auxerre ce samedi soir, Paris va donc une nouvelle fois devoir s’adapter. « D’autant que plusieurs éléments restent en situation précaire, Bradley Barcola tout juste rétabli d’une gêne musculaire ou Fabian Ruiz ménagé à l’entraînement cette semaine en raison de douleurs musculaires lui aussi. Semaine après semaine, la corde n’en finit pas de s’étirer mais pour l’heure, elle ne rompt pas. » Ça ne suffit pas à inquiéter son coach. Pas encore, en tout cas. Alors que le club de la capitale n’a jamais avancé la moindre critique sur le calendrier et la Coupe du monde des clubs new-look, soutenue par son président Nasser al-Khelaïfi, Luis Enrique minimise la cascade de blessés, avance le quotidien sportif. Droit dans ses bottes, l’Asturien assume de ne pas s’être davantage renforcé cet été, fort de l’ossature en place et misant sur l’espoir de passer à travers l’orage actuel sans trop de dommages. Jusqu’à présent, son équipe a donné le change grâce aux joueurs passés entre les gouttes et aux éléments qui avaient été relégués au second plan au printemps (Lee, Zaïre-Emery, Lucas Hernandez…). Mais la litanie des blessés a éclairci les solutions, obligeant à actionner un autre levier. Ces derniers jours, plusieurs titis ont été appelés dans le groupe pro, surtout des U19, souligne L’Equipe. En attendant, du onze de départ de la finale de C1, ils ne sont que six dans le groupe ce samedi soir, conclut le quotidien sportif.

L’Equipe évoque aussi Warren Zaïre-Emery. Le quotidien sportif estime que le titi du PSG traverse une mauvaise passe, lui qui a perdu sa place de titulaire et qui n’a pas été convoqué avec l’équipe de France lors du dernier rassemblement. Lors du Classico, l’absence de Joao Neves lui offrait une fenêtre pour montrer qu’il pouvait être mieux qu’un simple recours. C’est le rôle auquel est cantonné le milieu depuis l’avènement du trio Neves – Vitinha – Fabian Ruiz en seconde partie de saison passée. À court terme, il est peu probable que ses 78 minutes passées sur la pelouse du Vélodrome (3 duels gagnés sur 9) participent à changer la perception. En interne, la surprise a été réelle de voir l’international passer à ce point à côté de son sujet. Rien ne le laissait présager, les indicateurs physiques étaient bons. Par séquences, notamment face à Lens lors de la journée précédente (2-0), les productions de Zaïre-Emery depuis le début de saison avaient corroboré l’idée, chez l’intéressé, qu’il avait retrouvé des sensations, avance le quotidien sportif. « Il y a un an, Zaïre-Emery avait été l’un des meilleurs parisiens au Vélodrome (victoire 3-0, le 27 octobre 2024), éteignant notamment Adrien Rabiot. Comment expliquer qu’il peine depuis à confirmer sur la durée ? Il a fallu digérer sa blessure à la cheville gauche qui l’a contraint à courir après son meilleur niveau entre mars et juin. Dans l’intervalle, Ruiz est monté en régime et s’est installé, le privant justement de continuité dans les matches de top niveau. » Son âge (19 ans) est un autre paramètre avancé au club pour expliquer des performances fluctuantes. Le poids des attentes aussi ? « Warren est un garçon intelligent, il connaît le foot, évacue son entourage. Il sait que quand c’est bien, tout est génial. Et dès que c’est un peu moins bien… Lui continue de travailler, il a la confiance du coach. À lui de se bagarrer. » Après le succès contre Angers, le 22 août (1-0), Zaïre-Emery avait insisté sur la notion de « confiance » et de « plaisir » pour reconquérir une place de titulaire. Des axes de progression ont été identifiés avec le staff : être plus décisif et plus tranchant dans les 40 derniers mètres. Habité par l’envie de prouver, il a accepté l’idée que cette période moins faste était une étape nécessaire et qu’il devait regagner du crédit aux yeux de Luis Enrique. Ce dernier l’a toujours soutenu en privé, conscient aussi que le club a sa part de responsabilité en l’ayant beaucoup (trop ?) utilisé à son arrivée chez les pros. À quelques mois de la Coupe du monde 2026, le temps presse pour que son statut chez les Bleus ne soit pas encore davantage fragilisé, conclut L’Equipe.
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De son côté, Le Parisien évoque Luis Enrique et son choix de passer la première mi-temps des matches du PSG en tribune depuis le retour de la trêve internationale. En faisant ça, le coach parisien, placé à côté des trois analystes vidéo du club et de l’un de ses adjoints, Guillem Hernandez, dispose d’un angle de vue plus large qu’au ras de la pelouse. Le quotidien francilien indique que Luis Enrique est convaincu des bienfaits de la supervision en hauteur et qu’il avait demandé l’installation d’une plateforme surélevée au Campus PSG lors de son arrivée en 2023. Au Parc des Princes, le coach du PSG est équipé d’un micro pour échanger avec Rafel Pol, son bras droit positionné au bord du terrain. Il file ensuite aux vestiaires pour retrouver ses joueurs à la pause. Malgré cette vue, il préfère terminer le match depuis son banc.