Revue de presse PSG : Féminines, Alec Georgen…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce jeudi 17 octobre 2024. Le climat électrique au sein des Féminines du PSG, Alec Georgen revient sur ses années PSG…

Dans son édition du jour, L’Equipe évoque les Féminines du PSG et le climat électrique au sein du club parisien. L’élimination contre la Juventus Turin en barrage d’UEFA Women’s Champions League « a mis en exergue les difficultés sportives de l’équipe avec un nouveau staff technique conduit par Fabrice Abriel, un effectif largement remanié avec plusieurs départs majeurs (Chawinga, Picot, Hunt ou encore Baltimore) et des arrivées tardives pour certaines recrues qui ont retardé la mise en place du projet collectif. » Le quotidien sportif indique que les soucis de ce début de saison trouvent une part d’explications dans la vie interne du groupe. Les relations entre différents protagonistes du club ont connu des soubresauts. En interne, on explique que cela fait partie du quotidien des grands clubs et de la phase d’adaptation normale quand il y a un nouvel entraîneur et de nouvelles joueuses. « Un incident a pourtant plombé le début de saison. Il s’est déroulé lors du stage en Australie. Il a impliqué Grace Geyoro et Abriel, en présence d’Alexy Kastelyn, entraîneur adjoint. La joueuse a souhaité s’entretenir avec son nouveau coach au sujet du brassard de capitaine qu’elle portait la saison passée. L’ancien technicien de Fleury lui a dit qu’il n’avait pas encore fait son choix, qu’il était en phase d’observation, selon des personnes à qui la scène a été rapportée a posteriori. Geyoro, en substance, a alors dit à son coach qu’il faudrait « assumer les conséquences » de sa décision s’il ne la reconduisait pas et qu’elle demanderait alors à partir. » L’ancien milieu a pris cela pour des menaces et a averti Sabrina Delannoy, la directrice sportive adjointe, de son échange avec sa joueuse ainsi que l’ensemble des staffs technique et médical. La direction sportive a organisé, après le retour à Paris, une réunion pour aplanir cette affaire en présence notamment de Castellazzi, au cours de laquelle Geyoro ne se serait pas excusée mais aurait regretté la façon dont elle a présenté les choses. Cet incident a constitué une rupture. Abriel, qui a choisi la défenseuse Paulina Dudek comme capitaine, s’attendait à ce que la milieu soit sanctionnée, ce qui n’aurait pas été fait, lance L’Equipe. « Outre ces faits, quelques joueuses entretiennent des relations très fraîches, notamment Geyoro et Marie-Antoinette Katoto. Cette dernière ne parle pas ou quasiment pas à Castellazzi et à Delannoy. Au PSG, on confirme que certaines joueuses ont pu se montrer déçues après les départs de Jocelyn Prêcheur et de plusieurs éléments cadres, mais que Castellazzi échange régulièrement avec elles et que cela a eu pour vertu d’atténuer les déceptions. » Plusieurs Parisiennes, dont certaines arrivées cet été, regrettent de ne pas être toujours assez écoutées par le staff, qui, à leurs yeux, ne dialogue pas suffisamment, avance le quotidien sportif. Enfin, « le dernier mot au sein du médical sur l’état de forme des joueuses ne reviendrait pas toujours au docteur, mais aux kinésithérapeutes. En interne, on reconnaît qu’il y a une adaptation à poursuivre et que les changements sont plus durs à accepter après une élimination prématurée de la Ligue des champions. »

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De son côté, Le Parisien propose une interview d’Alec Georgen. Formé au PSG, le latéral droit évolue désormais à Dunkerque en Ligue 2. Considéré comme l’un des meilleurs espoirs du centre de formation parisien, il n’a jamais eu sa chance avec les Rouge & Bleu qu’il a quitté en 2018. Pour le quotidien francilien, il a évoqué la difficile transition entre le centre de formation et le monde professionnel. « Quand on est formé au PSG, est-ce qu’on s’imagine s’imposer dans son club formateur ? Honnêtement, oui, d’autant que le club m’envoyait ces signaux-là. J’ai commencé à m’entraîner avec les pros sous Laurent Blanc puis avec Unai Emery, j’ai signé mon premier contrat pro puis prolongé. Pendant un an et demi, j’ai eu l’occasion de partir en prêt mais je ne l’ai pas fait. Je pensais tout simplement que m’entraîner avec les pros pendant une saison faisait partie de mon évolution. La différence qu’il y a entre la formation et les pros d’une équipe top 5 européen est monstrueuse donc tu progresses vite. Est-ce que j’aurais dû partir en prêt plutôt ? Avec du recul je me dis que oui. Jouer à l’étage inférieur permet de continuer à progresser, d’être sur le terrain tous les week-ends, de connaître des conditions plus difficiles, de se remettre en question, de travailler sur d’autres points. » Le titi revient aussi sur son départ du PSG en 2018. « Mon départ m’a touché ? Ça serait mentir que de répondre non. Si j’avais eu l’opportunité de rester comme Warren Zaïre-Emery ou Presnel Kimpembe et de m’imposer, c’est sûr que j’aurais signé tout de suite. Quand tu es jeune au PSG, tu t’imagines réussir dans ce club, même si ça peut paraître utopique. Ce départ n’a pas été facile : j’ai été blessé pendant longtemps mais je voyais des joueurs me passer devant, donc j’ai eu le temps de m’y préparer. Difficile de poursuivre sa progression quand on découvre un nouveau club ? Quand on sort du PSG, on est étiqueté. On a souvent l’image d’un joueur qui n’a pas la tête sur les épaules et qui n’est pas travailleur. Malheureusement, partout où je suis passé, j’ai eu droit à ce préjugé. »

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