Revue de presse PSG : Finale, Monaco, Emery, Tuchel, Boulogne, Mbappé…
Vu et lu au sujet du PSG ce samedi 31 mars 2018 dans la presse
hexagonale.
« On attend du spectacle ! écrit
Le
Parisien en ce jour de finale de Coupe de la
Ligue. Ce sera soit un 5e succès de rang pour Paris. Soit le
premier depuis 2003 pour l’ASM. En fait, Monaco n’a plus que cette
finale pour ramener un nouveau trophée sur le Rocher. Paris peut
encore se consoler avec un nouveau triplé (Coupe
de la Ligue, Coupe de France, Ligue 1) et tourner la page
Emery avant d’accueillir Thomas Tuchel, le choix de
l’émir. L’entraîneur allemand qui devrait prendre la tête
du PSG présente un profil similaire à celui
d’Emery. Mais avec un caractère plus trempé.
Il va très certainement s’engager pour deux saisons,
plus une troisième en option. […]
Son palmarès maigrelet rend perplexe
surtout quand on sait l’importance qu’accordent les grands joueurs
à l’épaisseur du CV de leur entraîneur. Sa personnalité
interroge au regard de la composition du vestiaire
parisien. Ses méthodes, outre qu’elles nécessitent
de s’appuyer sur une équipe à la moyenne d’âge assez basse,
peuvent agacer jusque dans ses propres
rangs. »
Le
Figaro parle du « vrai bilan
de
Kylian Mbappé depuis son arrivée au PSG. Ses
retrouvailles avec Monaco offrent une occasion rêvée pour dresser
un premier bilan de sa saison. Un bilan positif, même si
les chiffres sont moins ébouriffants que lors de sa (moitié de)
saison monégasque. 26 buts et 14 passes décisives en 44
matches et 2633 minutes toutes compétitions confondues en 2016-17,
contre 19 buts et 14 passes décisives en 2933 minutes et 38
matches avec le PSG. A son débit aussi, il n’a pas fait la
différence lors de la double-confrontation face au Real Madrid. Il
n’est toutefois pas le seul à avoir raté le
coche… »
« Comme l’an passé, PSG-Monaco,
délocalisé cette fois à Bordeaux, va donner glamour, fierté
et légitimité à l’épreuve, éclipsant le temps d’une soirée
les artifices qui lui collent à la peau, juge L’Equipe. Emery
doit concerner tout le monde le plus longtemps
possible. Ces derniers jours, le technicien espagnol
apparaissait un peu plus maussade, mais pas
particulièrement perturbé par ce drôle de contexte. La
sortie de piste européenne a été un coup dur. « Il l’a très
très mal vécu, raconte un ami. Il est conscient qu’on lui a donné
les moyens – avec Neymar et Mbappé – de faire un gros truc en Ligue
des champions et il a échoué. » Depuis l’élimination
en C 1, il a articulé tout son discours en interne autour d’un seul
thème : la saison n’est pas finie, il reste des trophées à
gagner. Il y a plusieurs façons de quitter un
club. Pour laisser une trace, il y a ce doublé
Coupe-Championnat qui ne doit pas, qui ne peut pas, lui échapper.
Et pourquoi pas le record de points en L1, que ses joueurs devront
porter à 97, au moins. […] La séance d’hier a
confirmé que Di Maria postulait pour ce
soir. Sauf rechute, il devrait être aligné en attaque
avec Mbappé et Cavani. »
« Pas les bienvenus, explique Arnaud
Hermant au sujet des anciens membres de la tribune
Boulogne. Hier, les pouvoirs publics, qui
redoutent des incidents avec et entre supporters
parisiens comme lors de l’édition précédente à Lyon, ne
savaient pas combien de suiveurs du KOB seraient
présents. Mais il faisait peu de doutes pour la police que
certains d’entre eux feraient le déplacement, comme la «
Milice Paris » (ancien groupe de la tribune Boulogne
dissous en 2010) l’a laissé entendre dans un message récent sur les
réseaux sociaux. Huit cents policiers ont été
réquisitionnés pour assurer la sécurité en ville et aux
abords du stade. Les dirigeants parisiens, eux, ont
fait passer le message aux ultras du CUP d’éviter tout
débordement et de ne pas répondre à d’éventuelles provocations.
Le PSG redoute aussi que certains fans parisiens
aient acheté des places en dehors de la zone réservée au club –
notamment des anciens membres de Boulogne – et que cela génère des
problèmes. »
