Revue de Presse PSG : Girona, Luis Enrique, jeunesse, PSG new look…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce mercredi 18 septembre 2024. Le match de Ligue des champions face à Girona, les dessous de la méthode Luis Enrique, un PSG new Look, la jeunesse de l’effectif parisien, un atout ?

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Dans son édition du jour, L’Equipe évoque l’entrée en lice du PSG dans ce nouveau format de la Ligue des champions. Ce mercredi soir (21h sur Canal Plus), le club parisien affronte Girona au Parc des Princes. Dans une nouvelle formule où tous les points seront bons à prendre, les Rouge & Bleu ne devront pas se rater. Depuis le nouveau virage pris par le club la saison passée, le PSG fait moins de bruit sur la scène européenne, mais cela ne signifie pas une baisse de ses ambitions, « dont il a au moins atteint le dernier carré lors de trois des cinq dernières éditions, éloignant progressivement la rumeur d’une culture de l’échec en huitième de finale. » L’objectif des Parisiens sera de boucler cette première phase dans les huit premiers du classement et d’éviter un barrage aller-retour (9e à la 24e place). Les champions de France seront opposés à Girona. Surprenante troisième de LaLiga la saison passée, la formation espagnole a été affaiblie cet été avec le départ de joueurs importants (Artem Dovbyk, Savinho, Aleix Garcia) mais a pu compter sur l’arrivée de dix nouveaux joueurs. Si l’équipe de Michel a conservé sa manière de jouer, sa récente défaite face au FC Barcelone (1-4) témoigne d’une équipe en reconstruction. Le PSG ne pourra pas se permettre de perdre des points face à ce type d’adversaire et compte surfer sur son excellent début de saison (4 victoires en 4 matches de Ligue 1). « Paris a un peu plus de certitudes que de questionnements et sait, ainsi, pouvoir compter sur les jambes formidables des deux couples qui éclairent ses couloirs, Hakimi-Dembélé à droite, Nuno Mendes-Barcola à gauche. »

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Le quotidien sportif fait un focus sur ce PSG new look. Si le club parisien est bien armé dans ce secteur de jeu, la taille de ses milieux de terrain suscite quelques interrogations. À l’exception de Fabian Ruiz (1m89), il ne reste que des joueurs de taille moyenne. À ce jour, le staff parisien semble privilégier le trio Warren Zaïre-Emery, Vitinha et João Neves. « Ce choix correspond à la volonté de Luis Enrique de miser sur des joueurs avec des qualités de dynamisme, de mobilité, de maîtrise technique, une qualité de conservation de balle et de pressing. » Ce manque de taille et d’impact dans ce secteur de jeu avait été analysé par Luis Campos à son arrivée à l’été 2022. Il avait ainsi entrepris de recruter des profils comme celui d’Aurélien Tchouaméni, finalement jugé trop cher. Mais « avec une taille moyenne de 1m78 pour l’ensemble de ses milieux, le PSG apparaît dans la norme quand l’on compare aux lauréats de l’épreuve depuis 2000-2001″, conclut L’E.

Le PSG a également l’occasion de marquer l’histoire de cette compétition. En cas de victoire finale dans cette Ligue des champions, le club parisien pourrait devenir l’équipe la plus jeune à remporter ce trophée depuis 2000-2001. Avec un effectif dont la moyenne d’âge est de 23 ans et 3 mois, le club parisien possède le troisième groupe le plus jeune de cette C1, derrière Salzbourg et Sturm Graz et à égalité avec l’AS Monaco. « Parmi les derniers vainqueurs, l’AC Milan de 2006-2007 était celui qui comptait la moyenne d’âge la plus élevée, à 29 ans et 291 jours, alors que le FC Barcelone de 2008-2009 avait la plus jeune (26 ans et 120 jours), devançant le Liverpool de 2004-2005 (26 ans et 121 jours) d’une journée », rapporte L’Equipe. Mais ce paramètre n’inquiète pas Luis Enrique, comme il l’a expliqué en conférence de presse : « On peut gagner et ne pas avoir d’expérience. Je ne mets pas de limite à mes joueurs. Vaut-il mieux avoir de l’expérience ou bien jouer au foot ? L’expérience est importante, mais je vois de nombreux joueurs expérimentés commettre les mêmes erreurs. C’est difficile de calculer le pourcentage d’expérience nécessaire. »

Enfin, pour l’attaque, le PSG a tourné une page de son histoire récente suite au départ de Kylian Mbappé. Pendant plus d’une décennie, le club parisien avait centré son projet autour d’une individualité star (Ibrahimovic, Neymar, Mbappé, Messi…). Malgré quelques rumeurs et tergiversations (la piste Victor Osimhen), le board parisien est resté sur sa nouvelle ligne de conduite et seul Désiré Doué a été recruté dans le secteur offensif. « Un choix assumé par Luis Enrique, dont un des objectifs est d’avoir une équipe moins prévisible et lisible. Or le vorace Mbappé présentait les inconvénients de ses avantages, en étant de plus en plus ciblé par les défenses adverses. Cette saison, l’entraîneur parisien veut pouvoir varier les plaisirs. » Et pour l’instant, cela réussit bien en Ligue 1 avec neuf buteurs différents : Barcola (4 réalisations), Dembélé (3), Lee Kang-in, Kolo Muani (2 chacun), Asensio, Hakimi, Warren Zaïre-Emery, Vitinha, Fabian Ruiz (1 chacun).

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De son côté, Le Parisien se concentre sur les dessous de la méthode Luis Enrique au PSG. Depuis son arrivée, le technicien espagnol ne laisse aucune place au hasard. Il veut voir son équipe évoluer de jour en jour et rendre ses troupes les plus imprévisibles possibles pour tout le monde sauf pour elles-mêmes. « Une philosophie qu’il s’emploie à faire évoluer en permanence, avec l’aide d’un staff élargi, d’une utilisation récurrente de la vidéo, des datas, d’une analyse aiguisée des mouvements, de la tactique et d’un discours se voulant volontairement simple. » Luis Enrique exige un niveau d’intensité et d’engagement élevé de la part de ses joueurs à l’entraînement. Et il attend également un comportement exemplaire en dehors du terrain. Ceux qui n’ont pas la même vision du professionnalisme sont invités à quitter le club à l’image de Marco Verratti et Neymar Jr à l’été 2023. Cette saison, c’est Ayman Kari qui en a fait les frais. « Lui, en qui la direction sportive semblait vouloir croire, se serait présenté à la reprise en léger surpoids et n’aurait pas affiché ensuite la motivation suffisante durant les premières séances pour donner envie au coach espagnol de le maintenir dans l’effectif », rapporte LP.

Mais, la méthode Luis Enrique a aussi son importance dans la création de lien avec les joueurs. Le coach parisien aime ses joueurs et la plupart le lui rendent bien. « En dépit de choix parfois étonnants, beaucoup reconnaissent son professionnalisme et apprécient sa personnalité singulière. Lui, qui sait garder chacun sous pression en ne dévoilant ses onze de départ que quelques heures avant le coup d’envoi, manie à merveille l’humour, les discours et les choix bienveillants à leur endroit. » L’ancien sélectionneur espagnol a su trouver les mots pour faire d’Ousmane Dembélé l’un des leaders techniques de sa formation. Et cela se ressent dans la confiance du numéro 10 parisien. Pour donner encore plus d’importance à Vitinha, il l’a choisi comme tireur attitré pour les penalties. Luis Enrique apparaît comme le chaînon qu’il manquait pour lier les différentes parties de l’organigramme parisien et il forme un trio complémentaire avec Luis Campos et Nasser al-Khelaïfi. « La discipline, la fermeté et l’égalité de traitement imposées dès le premier jour par Enrique ont d’abord fait grincer certains des dents. Mais la méthode a d’autant plus séduit de la base aux hautes sphères qu’elle a toujours trouvé sa justification dans la défense de l’institution et la progression de l’équipe. » Durant l’intersaison, Luis Enrique a obtenu tout ce qu’il souhaitait dans le sens des arrivées et des départs, à l’exception de Rayan Cherki qui a fait machine arrière dans sa décision.

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Enfin, le quotidien francilien se demande si la jeunesse de l’équipe du PSG peut être un atout. Cet été, le board parisien a recruté jeune avec les arrivées de Willian Pacho (22 ans), João Neves (19 ans) et Désiré Doué (19 ans). À l’intersaison, les Rouge & Bleu ont perdu cinq membres de leur effectif à 26,6 ans de moyenne (parmi les joueurs ayant disputé au moins 20 matches la saison passée) : Nordi Mukiele, Carlos Soler, Manuel Ugarte, Danilo Pereira et Kylian Mbappé. Le club de la capitale continue de recruter des éléments jeunes afin de les amener à grandir au sein du groupe. Si l’expérience a souvent été mis en avant pour aller loin dans les grosses compétitions, cela commence à évoluer comme le montre la victoire de l’Espagne à l’Euro 2022 ou encore les finalistes malheureux des deux dernières éditions de Ligue des champions (Inter Milan, Borussia Dortmund). La saison passée, la formation de Luis Enrique était déjà la plus jeune parmi les qualifiés en 8es de finale. Et ce changement de mentalité est symbolisé par l’importance prise par Warren Zaïre-Emery (18 ans). « À l’image des Lucas Beraldo (20 ans), Nuno Mendes (22 ans), Vitinha (24 ans), Kang-In Lee (23 ans), ces jeunes pousses n’ont pas de temps à perdre, prêts à dérouler un parcours plus long que leurs aînés : les responsabilités commencent plus tôt et la carrière s’achève plus tard. » Si le PSG se permet d’avoir cette philosophie, c’est grâce à Luis Enrique, qui entoure ses jeunes d’au moins un cadre par ligne : Donnarumma, Marquinhos, Hakimi, Asensio ou encore Dembélé.

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