
Revue de presse PSG : Gonçalo Ramos, bilan mi-saison…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce mardi 24 décembre 2024. Gonçalo Ramos, la réponse aux problèmes offensifs du PSG ? Le bilan de la première partie de saison…

Dans son édition du jour, L’Equipe évoque Gonçalo Ramos. Sur ses quatre derniers matches avec le PSG, Gonçalo Ramos a marqué quatre buts. Le quotidien sportif explique que l’ancien du Benfica « promène sa bonhomie dans le paysage parisien depuis dix-huit mois. En interne, on décrit une personnalité avenante, simple, qui ne laisse que rarement filtrer des états d’âme. Sans que l’on soit en mesure pour autant de déterminer avec précision la personnalité du « pistolero ». » L’Equipe indique que si l’international portugais a été pourtant formé attaquant sur le tard, il est un 9 efficace, racé. « Un joueur capable depuis son retour de blessure (cheville), il y a plus de trois semaines, de se révéler comme un élément décisif (4 buts en 7 matches). Et ce malgré un temps de jeu réduit (277 minutes) et un statut de remplaçant sur les trois dernières rencontres. » Le quotidien sportif se demande pourquoi Gonçalo Ramos n’est pas titulaire alors que « le débat autour du 9 titulaire est quasi constant depuis l’été 2023 et qu’en interne certains font ressurgir médiatiquement l’hypothèse du recrutement de Victor Osimhen (non souhaité par le staff l’été dernier). » Gonçalo Ramos, dans des registres différents, a rappelé sur ces dernières semaines son panel d’attaquant et à quel point il savait se montrer efficace, lance le quotidien sportif. « Il ne sera jamais ce 9 fin dans les petits espaces, mobile et « associatif » rêvé par Luis Enrique, il manque encore clairement de références en Ligue des champions (1 but en 9 matches avec Paris en C1) mais aujourd’hui le Portugais a montré qu’il était un finisseur consistant. » L’Equipe estime qu’en titularisant Ramos, Luis Enrique disposerait d’un plus grand nombre de solutions sur les côtés. Avec Doué notamment à gauche, qui pourrait accentuer la pression sur un Barcola décevant depuis deux mois. Dernier point, il est précieux sur les coups de pied arrêtés. « Le déficit de taille et les carences dans le jeu aérien ont été actés depuis des mois. » L’attaquant, placé au premier poteau, a des aptitudes certaines dans ce domaine, conclut L’Equipe.
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De son côté, Le Parisien fait un bilan de la première partie de saison du PSG. « Régner en maître, demeurer intraitable en son royaume et dominant dans les compétitions domestiques… Si on lui avait promis de la concurrence, une opposition susceptible de le faire tomber de son piédestal, Paris l’a écrasée d’une facilité presque déconcertante en cette première moitié d’exercice. » Le quotidien francilien rappelle qu’à mi-championnat, le PSG a battu tous les membres du top 5 de Ligue 1 en marquant 13 buts à Marseille, Monaco, Lille ou Lyon qu’on pensait pourtant capables de rivaliser. Meilleur attaque du championnat avec 44 buts, il devance largement son dauphin dans ce domaine, Monaco (32). « Il a presque déjà tué tout suspense sur le chemin du titre, ne laissant planer celui-ci que sur une Coupe de France dont il ne sera toutefois pas simple de le délester. » Ces six derniers mois ont renforcé un homme : Luis Enrique, estime Le Parisien. Ses résultats sur la scène nationale ont servi sa cause. Pas inquiété par la concurrence, il n’a pas assoupli d’un poil son management rigide et le traitement déroutant qu’il réserve à certains joueurs. Le point noir de cette première partie de saison, les résultats en Ligue des champions. « Il lui faudra en janvier exiger un tout autre rendement pour ne pas ouvrir 2025 sur le couac de la décennie. Jamais, depuis qu’il est passé sous pavillon QSI, Paris n’a en effet quitté la Ligue des champions en phase de poules. Un scénario qui, cette saison, n’est pas à ranger au rayon science-fiction. »