
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce vendredi 12 septembre 2025. Le PSG compte préserver la forme physique d’Achraf Hakimi, pourquoi le PSG n’a pas recruté au poste de latéral droit, la gestion des absences en attaque…
Dans son édition du jour, L’Equipe fait un focus sur Achraf Hakimi. Joueur le plus utilisé la saison passée (4 667 minutes), le numéro 2 du PSG est surveillé de près pour éviter une blessure. Et en ce début d’exercice 2025-2026, l’international marocain repart sur des bases élevées en étant déjà le troisième joueur le plus sollicité de l’effectif avec 299 minutes, derrière Lucas Chevalier (360 minutes) et Vitinha (315). Dans un contexte d’inquiétude autour de l’état physique des Parisiens et la cadence du calendrier, l’hyperactivité du latéral peut susciter des craintes, d’autant plus que le banc parisien ne compte pas de véritable spécialiste à ce poste pour le remplacer. Durant cette trêve internationale, le sélectionneur des Lions de l’Atlas, Walid Regragui, a laissé son joueur au repos lors du match face à la Zambie (victoire 2-0 du Maroc). Un choix qui devrait permettre au joueur de 26 ans de pouvoir être titulaire face au RC Lens ce dimanche en Ligue 1 (17h15 sur beIN SPORTS 1). « Au sein du club de la capitale, on tenait à assurer ces derniers jours que Luis Enrique et son staff agiraient dans l’intérêt des joueurs, en profitant de chaque période de repos possible pour leur permettre de récupérer. »
Le technicien espagnol est conscient que son latéral droit n’est pas un joueur comme les autres. Il est capable d’enchaîner les efforts et d’être décisif tout en respectant les consignes défensives, notamment dans le contre-pressing. Mais il n’est pas un surhomme. La saison passée, lors du mois d’août, certaines douleurs physiques avaient été plus intenses, mais le joueur a fait les efforts pour être sur le terrain. « Achraf suit un programme d’entraînement structuré, combinant les séances du club avec des entraînements personnalisés avec son préparateur physique personnel. L’objectif principal de ce travail complémentaire est non seulement d’améliorer sa vitesse, sa force et son agilité, mais aussi de prévenir les blessures et d’assurer une récupération optimale », détaille-t-on dans l’entourage du joueur. Avec un calendrier alourdi durant cette saison 2025-2026 (Coupe intercontinentale en décembre, la CAN cet hiver et la Coupe du monde en fin de saison), Achraf Hakimi sait qu’il devra écouter son corps et sa tête. « Ces dernières semaines, sa relation avec le Paris Saint-Germain n’a pas semblé idyllique. La réaction officieuse du club à la suite de son interview accordée à Canal Plus, dans laquelle il évoquait son ambition pour le Ballon d’Or et le désir des dirigeants de cadrer ses réponses – ce qu’ils continuent de démentir -, ont laissé des traces. Rien d’insurmontable, mais Paris a parfois été maladroit avec son joueur », rapporte L’E.
Le quotidien sportif se demande pourquoi le PSG n’a pas recruté au poste de latéral droit afin de suppléer Achraf Hakimi, qui sera absent durant la CAN (21 décembre – 18 janvier). La saison passée, trois joueurs avaient occupé ce rôle : Warren Zaïre-Emery, João Neves et Senny Mayulu. Cet été, le choix de ne pas recruter à ce poste avait intrigué, mais selon le club, ça serait le fruit d’une réflexion mûrie de longue date. « Quand on a commencé le Championnat la saison passée, on savait déjà que l’un des postes auquel on n’aurait pas besoin de se renforcer cet été, ce serait celui d’arrière droit », a-t-on assuré. Cette décision aurait été actée avant le mercato d’hiver, et rien n’a fait dévier la direction parisienne de sa ligne depuis. Et pour cela, il faut comprendre la volonté de Luis Enrique. « Quand Warren (Zaïre-Emery) ou João (Neves) jouent à ce poste, ça change la construction. Quand on n’a pas le ballon, on leur demande de défendre sur la droite mais dans les faits, on a une équipe qui a le ballon 70 % du temps en moyenne. Et en phase de possession, ils reviennent dans l’entrejeu, ce qui permet de libérer un autre milieu pour apporter de la largeur. On devient plus imprévisibles, ça crée d’autres problèmes à l’adversaire », explique-t-on en interne.
Plus qu’un joueur à ce poste, le PSG a été convaincu durant son parcours européen de la nécessité d’avoir un profil défensif différent, avec davantage de taille et de puissance, pour gagner les ballons sur phases arrêtées et contrecarrer le jeu de certaines équipes. Et Illia Zabarnyi correspond à ces critères, tout comme Willian Pacho, utilisé au poste d’arrière gauche face à Toulouse (3-6, le 30 août). Ainsi, Marquinhos ou l’Ukrainien pourraient être associés dans une défense à quatre, avec l’un des deux utilisés au poste de latéral droit. Cela pourrait ainsi libérer davantage Nuno Mendes dans son couloir gauche. Tout semble être une question d’adaptation. « Quel que soit celui qui joue, il faut gagner ta place et t’adapter aux besoins de l’équipe. Si un joueur dit au coach que ce n’est pas son poste, il risque d’être longtemps sur le banc. Au revoir et merci », explique-t-on au club.
- À lire aussi : Luis Enrique finalement sur le banc pour PSG / Lens ?
De son côté, Le Parisien s’attarde sur la gestion des blessures en attaque. Avec deux joueurs en moins pour les prochaines semaines (Ousmane Dembélé et Désiré Doué), les autres attaquants du PSG vont être sollicités. Cinq éléments de l’effectif sont disponibles pour trois places en attaque : Khvicha Kvaratskhelia, Bradley Barcola, Gonçalo Ramos, Lee Kang-In et Ibrahim Mbaye. « Avec moins de possibilités de rotation, le risque de blessure augmente pour toute la troupe. » Ainsi, les remplaçants habituels vont très certainement jouer des matches importants lors des prochains jours (RC Lens, Atalanta Bergame et Olympique de Marseille, entre autres). S’ils sont plus frais que les titulaires habituels, ils ne sont pas pour autant épargnés par des risques de blessure.
Titulaire à deux reprises avec l’équipe de France et un des piliers de l’effectif parisien, Bradley Barcola pourrait disputer quelques minutes face au RC Lens ce dimanche, tout comme Khvicha Kvaratskhelia, avant d’être titulaire lors des matches les plus importants contre l’Atalanta (17 septembre) et l’OM (21). Gonçalo Ramos, Lee Kang-In et Ibrahim Mbaye se disputeront la place restante. « Au nom des profils différents de ces adversaires, il y aura peut-être des choix différents, par exemple Ramos contre les Italiens et Lee sur la Canebière », estime LP. Durant cette trêve internationale, certains joueurs comme Lucas Beraldo et Warren Zaïre-Emery, non-convoqués avec leur sélection, ont pu se reposer en s’évitant des voyages et une fatigue supplémentaire. De même pour Fabian Ruiz, autorisé à rester à Paris en raison d’une fatigue musculaire.