Revue de presse PSG : Kvaratskhelia, Ligue 1, attaquant droit…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce samedi 6 décembre 2025. Les raisons du début de saison timide de Khvitcha Kvaratskhelia, aucun attaquant du PSG s’impose à droite, le PSG ne s’inquiète pas malgré sa deuxième place en Ligue 1…

Dans son édition du jour, L’Equipe évoque Khvicha Kvaratskhelia et son début de saison timide sous le maillot du PSG. L’international géorgien est décrit en interne comme « un joueur de grands matches ». Et c’est une manière de reconnaître implicitement que le degré de motivation du Géorgien peut fluctuer en fonction du standing de l’affiche et de la compétition. La Ligue des champions d’un côté, la Ligue 1 de l’autre, avance le quotidien sportif. « Dans le cas de « Kvara », le constat, à plus d’un tiers de la saison, est qu’il demeure pour l’instant loin des standards de ses six premiers mois. Moins de différences balle au pied, beaucoup d’imprécision dans le dernier geste, une influence très souvent quelconque : l’ailier de 24 ans traverse une période creuse relevée par quelques fulgurances par-ci, par-là, principalement en C1 (deux buts et autant de passes décisives depuis le début de la campagne européenne du PSG). Sa prestation la plus aboutie a eu lieu lors du premier match de groupe face à l’Atalanta Bergame (4-0), le 17 septembre. Cela commence à dater. » Au PSG, on rappelle que Kvaratskhelia n’a pas non plus échappé à la vague de blessures qui a pollué la vie du club, et qu’il lui est aussi arrivé de jouer en serrant les dents après sa blessure à une cuisse face à Auxerre (2-0, le 27 septembre). À en croire les données GPS dont dispose le staff, le Géorgien serait malgré tout sur une courbe ascendante après un début de saison en dedans. Lui, peut-être un peu plus que les autres, a semblé avoir été impacté par le dernier exercice à rallonge, sans préparation estivale pour se requinquer, lance L’Equipe. Dans quelle mesure son positionnement a-t-il également pu influer sur son rendement ? Bien plus à l’aise lorsqu’il peut partir de l’aile gauche pour rentrer vers l’intérieur, Kvaratskhelia a débuté près d’un match sur deux côté droit depuis le début de la saison. Cela n’a pas affecté ses statistiques (3 buts, 5 passes décisives en 17 matches ; 8 et 8 en 32 matches la saison dernière à Paris). L’aspect créatif, davantage, conclut le quotidien sportif. 

L’Equipe se demande aussi pourquoi depuis la blessure de Désiré Doué, aucun joueur du PSG n’arrive à s’imposer dans le couloir droit de l’attaque parisienne. « C’est un sujet qui, au printemps, n’en était pas un. Dans son épopée vers le titre européen, le PSG avait trouvé son animation offensive avec, le plus souvent, Khvicha Kvaratskhelia à gauche, Ousmane Dembélé dans l’axe et Désiré Doué à droite. Les blessures, et notamment celle du plus jeune des trois, absent pendant deux mois, ont bouleversé les équilibres et jamais, cette saison, ce trio n’a pu être aligné d’entrée. » Et en cette fin d’automne, privé également d’Achraf Hakimi, autre animateur essentiel dans ce couloir, Luis Enrique n’a pas encore trouvé de successeur performant pour animer son côté droit. L’entraîneur parisien a cherché. Beaucoup. Au-delà de Doué, qui n’a pu assurer que deux titularisations à ce poste (Angers, Toulouse), cinq joueurs – Kvaratskhelia (7 fois), Mbaye (6), Lee (3), Barcola (1) et Hakimi (1) – se sont succédé d’entrée. Sans que l’un d’entre eux n’apparaisse à la hauteur du nouveau « Golden Boy », avance le quotidien sportif. « Le cas « Kvara » a été commenté à de nombreuses reprises. L’ex-Napolitain de 24 ans a peu de repères techniques de ce côté. Le constat est le même pour Bradley Barcola. L’ancien Lyonnais ne dispose pas d’un panel créatif infini. L’international (23 ans, 18 sélections), qui a souffert physiquement ces dernières semaines, vit, dans le un-contre-un, par sa vélocité et son arsenal de feintes. Mais dans ses orientations de corps, tout paraît plus simple à gauche. Et ça, Luis Enrique en est conscient. » Le cas d’Ibrahim Mbaye est intéressant. En jeunes, l’ailier de 17 ans a très longtemps évolué sur le côté droit. En faisant – par sa vitesse – des différences immenses. Logiquement, le Sénégalais éprouve, sur cet aspect, davantage de difficultés dans le football senior. Parallèlement aux séances, Mbaye a entamé un travail spécifique pour développer son arsenal sur ce côté droit (crochet intérieur, frappe du gauche). Mais c’est à gauche où il est plus à l’aise que son avenir au très haut niveau se situe sans doute. En interne, certains croient à la théorie du ketchup pour lui, qu’une fois qu’il aura lancé statiquement sa saison, cela agira comme un déclic qui lui donnera la confiance suffisante pour enchaîner, assure L’Equipe. « Sur la saison, celui qui a – paradoxalement – donné le plus de garanties en tant qu’ailier droit est Lee Kang-in. Titularisé à ce poste sur les trois derniers matches de L1, le Sud-Coréen (24 ans), très mobile entre les lignes, est un des éléments offensifs les plus créatifs de ce groupe. » Une autre solution pourrait-elle venir d’Ousmane Démbélé ? Replacer au moins ponctuellement le Ballon d’Or à droite, un poste qu’il a très souvent occupé, lui permettrait peut-être de retrouver des sensations techniques, conclut L’Equipe

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De son côté, Le Parisien évoque la Ligue 1 et le fait que le PSG ne soit pas leader du championnat. Le quotidien francilien indique que la défaite à Monaco la semaine dernière a laissé des traces au sein du club de la capitale. Ce n’est pas le moral qui est atteint mais l’orgueil, assure Le Parisien. Pour ce dernier, ce n’est pas le PSG qui ralentit cette saison en Ligue 1, lui qui compte quatre points de moins comparé à l’exercice précédent à la même époque, mais les autres qui accélèrent. « Les équipes de tête semblent meilleures un an plus tard et le championnat est plus homogène devant », souligne le quotidien francilien. La principale différence avec l’an passé renvoie aux absences d’Ousmane Dembélé et Désiré Doué. Certes, ils n’avaient pas encore leurs influences majeures dans les résultats nationaux du PSG à ce moment-là, mais s’inscrivaient dans la rotation. « Elle est entravée depuis août par des forfaits à répétition et la volonté de se passer de Gonçalo Ramos par Luis Enrique qui préfère, par rapport à ses principes de jeu, un attaquant ou un faux numéro 9 plus mobile. » Le match contre Rennes ce soir, servira de bon test pour connaître le degré d’irascibilité du PSG et sa volonté de passer ses nerfs sur le premier venu, lance Le Parisien. En interne, personne ne s’inquiète, allant dans le sens de Luis Enrique sur le mode : c’est déjà beau d’être deuxième après la cascade de blessures, conclut le quotidien francilien.

L’Equipe évoque aussi la quête du PSG pour retrouver la première place de Ligue 1. Si ces retrouvailles auraient pu suffire, en d’autres temps, à faire le sel du PSG-Rennes de samedi soir, au Parc, elles seront surpassées par tout le reste. Déjà, par la promesse qu’il y aura un match, un vrai, sous l’effet de la confrontation de deux dynamiques, considérant l’élan de Rennes, soudain revenu aux places européennes. Ensuite, par l’ombre de la défaite du PSG à Monaco (0-1), samedi dernier, qui l’a contraint à abandonner son trône de leader à Lens, et qui le met sous une inhabituelle pression à l’heure de devoir éviter un deuxième accroc d’affilée, lance le quotidien sportif. « Enfin, par l’évidence que pour la première fois depuis une éternité, le match de Ligue 1 qui précède un rendez-vous européen va être plus important, peut-être, pour Paris, qui n’a pas de marge, pour l’instant. » Pour un club de cette envergure, l’impact de deux défaites en cinq matches sur son environnement est assez faible. Sans doute ce PSG est-il tout à la fois protégé par sa saison dernière, par l’absence de tensions en interne, et par le sentiment que le retour de ses blessés lui rendra sa marge, à terme. Mais si les choses se passaient mal, samedi soir, face à Rennes, il est probable que la lecture de la fin de l’automne parisien serait singulièrement changée, conclut L’Equipe.



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