
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce mercredi 1er octobre 2025. Le match de Ligue des champions face au FC Barcelone (21h sur Canal Plus), la rivalité entre les deux équipes, l’indispensable Vitinha, des doutes à lever pour Lucas Chevalier, les atouts des Parisiens…
Dans son édition du jour, L’Equipe évoque ce choc de la deuxième journée de la phase de ligue de la Ligue des champions entre le FC Barcelone et le PSG ce mercredi soir (21h sur Canal Plus) au Stade Olympique de Montjuïc. Une rencontre tant attendue par les fans de football entre les deux meilleures formations de l’année 2025. Mais les deux équipes devront composer avec de nombreuses absences, notamment du côté des Rouge & Bleu. Privé de son attaque titulaire de la finale de C1 (Ousmane Dembélé, Désiré Doué et Khvicha Kvaratskhelia absents), le club parisien va jouer ce soir son 59e match en un an. « La véritable attaque est absente, mais la défense est bien là, et sur ses quatre derniers matches, elle a pris un seul but, sur l’erreur de Lucas Chevalier à Marseille (0-1, le 22 septembre), qui engageait assez peu la responsabilité collective, par-delà la langueur défensive de Kvaratskhelia au départ de l’action. » Cette rencontre doit aussi permettre aux joueurs de banc de se mettre en évidence. Depuis le début de saison, le déficit entre les titulaires et les remplaçants est trop important. Et le PSG aura bien besoin un moment de Gonçalo Ramos et Lee Kang-In.
Ce choc européen sera également un gros test pour le gardien du PSG, Lucas Chevalier. Depuis le début de saison, le Français a réalisé 4 clean-sheets en 6 rencontres de Ligue 1, quand Paris n’en avait réalisé que 2 lors des 21 précédentes. Toutes compétitions confondues, l’ancien Lillois a même gardé sa cage inviolée à 6 reprises sur les 8 matches disputés depuis le début de l’exercice 2025-2026. Mais le constat est différent lorsqu’on se penche sur les deux grosses affiches disputées par les Rouge & Bleu cette saison : Tottenham (2-2, 5-4 t.a.b) et l’Olympique de Marseille (1-0). Dans ces deux matchs, le portier de 23 ans a commis une faute de main entraînant un but. Ce choc face au FC Barcelone doit ainsi lui permettre d’atténuer les éternels débats autour du poste de gardien de but au PSG. « Une pression, oui, mais pas de quoi déstabiliser le gardien numéro 2 de l’équipe de France. Fidèle à ses principes et son tempérament, Chevalier s’est coupé du monde et n’a pas vraiment prêté attention aux spéculations autour de son cas. »
Il appréhende cette rencontre face au FC Barcelone comme n’importe quel autre match. « Marseille, Auxerre, Barcelone, Lille… c’est la même chose, c’est un match de foot », a-t-il répété à son entourage. Lucas Chevalier ne joue jamais le match en avance dans sa tête. Depuis le début de sa carrière, le gardien français relativise tout ce qui se passe autour de lui. Et sa signature au PSG n’a rien changé à cette tranquillité. Face aux Azulgrana, le défi sera grand. En plus de ses arrêts, les champions d’Europe comptent aussi sur sa capacité à faire évoluer l’équipe assez haut sur le terrain et pouvoir se sortir du pressing adverse. « C’est aussi pour cela que le Français a été acheté 40M € par Paris. Et c’est probablement ce qu’il fait le mieux depuis sa signature », conclut L’E.
Enfin, le quotidien sportif met en avant la rivalité entre les deux formations. Le président du FC Barcelone, Joan Laporta, continue à penser que les « clubs-États » jouissent d’avantages économiques, mais « la présence de Luis Enrique dans les rangs français replace d’abord le travail du coach au centre de la réussite, et non plus les milliards d’euros dépensés depuis l’arrivée de QSI. » Toni Freixa, proche du clan du président barcelonais, raconte : « Le PSG a toujours été respecté à Barcelone car c’est un grand club et ce même s’il y a eu une rivalité il y a quelques années. Il y a maintenant une admiration pour Luis Enrique, pour ce qu’il a construit, pour le football qu’il pratique. » Mais si le coach parisien a changé le regard du club, l’inimité reste tenace entre les deux équipes. Il est rare de croiser un maillot du PSG à Barcelone. Près du centre d’entraînement du club catalan, les graffitis anti-PSG sont bien présents aux côtés de ceux décriant le Real Madrid. Des chants contre le PSG ont aussi été entonnés par les supporters lors du dernier match face à la Real Sociedad (1-2). « Pour clore le débat, presque chaque personne interrogée l’a avoué sans détour : ce Barça-PSG est le match que tout le monde veut voir, celui dont on a été privé la saison dernière en finale de la Ligue des champions. »
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De son côté, Le Parisien évoque aussi ce choc de Ligue des champions entre le FC Barcelone et le PSG et fait un focus sur le métronome des Rouge & Bleu : Vitinha. Le numéro 17 s’est hissé parmi les meilleurs milieux du monde, lui permettant d’occuper la 3e place du Ballon d’Or 2025. Le milieu portugais est l’incarnation de la finesse et de l’intelligence. L’ex-sélectionneur du Portugal, Fernando Santos, n’est pas surpris par la trajectoire du milieu de 25 ans : « C’est le résultat de tout son travail. Vitinha possède des qualités techniques et tactiques bien supérieures à la moyenne. Il parcourt plus de 14 km par match. Il a toujours été très concentré et travailleur. Mais au PSG, il a encore élevé son niveau de jeu. Il donne de l’équilibre à l’équipe, aussi bien dans la construction offensive que dans la récupération du ballon. » Pourtant, ses premiers pas chez les Rouge & Bleu, aux côtés des stars Messi et Neymar, n’ont pas été faciles, mais avec son humilité il est parvenu à devenir un indispensable du collectif parisien. Son sérieux, son implication et son hygiène de vie l’ont élevé dans la hiérarchie. Ses échanges réguliers avec Luis Enrique lui ont aussi permis de devenir un joueur plus complet. « Vitinha a aujourd’hui pris ses aises et ses marques un peu partout. Sous les couleurs du Portugal, bien sûr, avec qui il a remporté la Ligue des nations, mais surtout avec le PSG. Dans cette équipe qui a tout renversé ou presque, il porte désormais l’étiquette de boss du milieu, capable à la fois de jouer les chefs d’orchestre et les tireurs d’élite. »
Enfin, le quotidien francilien énumère les solutions qui pourraient permettre au PSG d’apporter un résultat de son déplacement en Catalogne. Malgré une équipe décimée, les champions d’Europe pourront compter sur leurs deux meilleurs buteurs de la saison : Bradley Barcola et João Neves, auteurs de trois buts chacun. L’ancien Lyonnais est l’attaquant le plus performant depuis le début de ce nouvel exercice. Les espaces laissés par le bloc-haut barcelonais peuvent profiter au numéro 29 des Rouge & Bleu. En effet, le Français est le meilleur joueur de profondeur de l’effectif parisien. De plus, Luis Enrique peut s’appuyer sur son trio du milieu de terrain : Vitinha, João Neves et Fabian Ruiz et leur qualité de passes pourrait profiter à la vitesse de Barcola. « Pas maladroits non plus, Achraf Hakimi et Nuno Mendes possèdent une qualité de passes très au-dessus de la moyenne. Et même un sens du but très développé. Ils auront des occasions, surtout si les attaquants Blaugrana n’effectuent pas forcement les replis défensifs. » Autre atout à prendre en compte, les coups de pied arrêtés. Buteur face à Auxerre, Illia Zabarnyi est une arme supplémentaire dans ce domaine. Malgré sa petite taille, João Neves possède un grand sens du timing. Possiblement remplaçant au coup d’envoi, Gonçalo Ramos peut se révéler un très bon joker de la tête, conclut LP.