
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce mercredi 5 mars 2025. Le huitième de finale aller de Ligue des champions face à Liverpool, une affiche alléchante entre deux des meilleures équipes, les nombreux duels à venir sur les ailes, Ousmane Dembélé, l’une des clés de la réussite parisienne face aux Reds…
Dans son édition du jour, L’Equipe consacre sa Une à ce choc des huitièmes de finale de Ligue des champions entre le PSG et Liverpool au Parc des Princes ce mercredi soir (21h sur Canal Plus). Une affiche alléchante entre deux des meilleures équipes européennes du moment. Habitué à tirer un gros d’Europe dès les huitièmes de finale, le club de la capitale adopte une nouvelle mentalité à l’approche de cette rencontre. « Quelque chose a changé, parce que les mauvais sort ou les nuits de fête ont cessé de garnir son infirmerie, et parce que la nouvelle logique qui a présidé à la construction de l’effectif parisien renverse les perspectives, en suscitant une indulgence. » Ce PSG s’est délesté de la plupart des joueurs qui attiraient la lumière et est porté par une jeunesse palpable, à la fois prometteuse et dangereuse puisque la moitié des joueurs ont 23 ans et moins.
Mais depuis un mois et demi, le club parisien a su instaurer un pressing et contre-pressing durables et intenses et une efficacité létale face au but. « Cet espoir s’accompagne fatalement d’une incertitude : même si on a le sentiment que le PSG n’a jamais été aussi fort sans ballon de toute son histoire récente, et même s’il est très fort avec, cette jeune équipe parisienne ne l’a pas encore montré face à un adversaire de très haut niveau européen. » Mais, cette soirée au Parc des Princes va permettre de confirmer que cette équipe a changé par rapport à l’automne dernier et ses deux défaites face à Arsenal (2-0) et le Bayern Munich (1-0). En face, Liverpool n’a pas beaucoup de faiblesses, même si les deux latéraux (Andrew Robertson et Trent Alexander-Arnold) ont des failles défensives. Il y aura aussi un duel dans le match entre Mohamed Salah et Ousmane Dembélé. « Tout est réuni, vraiment, pour assister au plus grand moment de la saison française, à ce jour, dans un stade de foot magnifique que la plupart des supporters n’ont pas envie de quitter, et qui accueillera le premier de deux grands épisodes qui donnent déjà envie que sonne l’heure. Deux soirs pour mieux définir une équipe, et tracer son destin », conclut L’E.
Le quotidien sportif fait le point sur les nombreux duels à venir sur les ailes, qui pourront être l’une des clés du match. Après des débuts difficiles dans cette campagne de Ligue des champions, Bradley Barcola a eu un déclic lors de la victoire face à Manchester City (4-2), le 22 janvier dernier. Depuis, l’ailier de 22 ans a inscrit 3 buts et délivré 3 passes décisives en C1. Mais, l’international français a réalisé un vrai travail de l’ombre pour être moins lisible sur son côté gauche : étoffer son bagage, son orientation à la réception du ballon et s’appuyer davantage sur ses partenaires pour trouver le bon décalage. Et face à Alexander-Arnold, qui évolue désormais comme « un latéral classique », les uns-contre-uns pourront déstabiliser l’international anglais. Lors du match de Premier League face à Manchester City, le latéral droit a été dribblé onze fois par Jérémy Doku. Mais au final, aucun débordement du Belge n’avait provoqué d’occasion réellement dangereuse, en partie grâce aux retours précieux de Ryan Gravenberch et Mohamed Salah. Justement, l’attaquant égyptien sera le danger offensif numéro un des Reds (30 buts et 22 passes décisives cette saison) et Nuno Mendes sera confronté à un défi de taille. Le latéral portugais devra conserver une concentration maximale dans son placement et pendant les temps faibles de son équipe. « Depuis l’été dernier, l’Égyptien a fait évoluer son jeu vers une sorte de minimalisme ultra-efficace : il touche moins de ballons qu’avant, défend moins et disparaît parfois presque de la circulation, sans que son rendement n’en soit affecté, vu qu’il exploite au mieux la moindre opportunité qui lui est offerte. »
Le duel Luis Diaz – Achraf Hakimi sera aussi à surveiller. Lancé en profondeur, le Colombien peut faire des dégâts à la défense adverse grâce à sa vitesse et sa technique en mouvement. Le positionnement du vice-capitaine parisien sera l’un des enjeux de ce match. Son influence dans le jeu parisien est d’une importance capitale avec son recentrage à l’intérieur lors des phases de possession. Il peut apporter du déséquilibre pour l’adversaire et un surnombre offensif, surtout face à un Diaz pas toujours rigoureux défensivement. Reste à savoir si Luis Enrique lui accordera sa liberté habituelle. Enfin, Désiré Doué pourrait face face à Andrew Robertson sur le côté droit de l’attaque des Rouge & Bleu. Dans une forme étincelante depuis fin 2024, l’international Espoirs français a tout pour faire souffrir le latéral gauche de Liverpool grâce à ses enchaînements techniques et sa capacité à répéter les percussions. Surtout que l’Ecossais est sur le déclin physiquement. « En 2024-2025, sans doute à cause de la fatigue, Robertson a souvent manqué de lucidité et commis des erreurs qui ont amené à des penalties évitables. L’ancien joueur de Hull, qui semble moins tranchant, a aussi perdu des duels dans les airs ou au sol qui ont conduit à des buts encaissés par son équipe. »
De son côté, Le Parisien évoque aussi cette rencontre attendue entre le PSG et Liverpool en Ligue des champions. Une affiche qui « s’annonce comme un sommet du jeu, avec deux équipes offensives qui ne calculent pas. » Face à un adversaire qui domine son championnat (1 défaite) et a terminé premier de la phase de ligue de la LdC (7 victoires en 8 matches), les Rouge & Bleu feront face à une véritable montagne. Mais, le club de la capitale a instauré un nouveau souffle depuis sa victoire face à Manchester City (4-2), « avec du football partout et de l’injustice nulle part, Paris pratiquant plusieurs sports à la fois : il boxe ses adversaires et plie les rencontres façon karaté. » Cette double confrontation réunit la meilleure équipe d’Europe contre la plus en forme depuis six semaines. « Elle va éliminer une immense ou formidable équipe de la saison, réduite à collecter un titre de champion national, ce qui n’est pas rien, mais là encore peut-être trop restrictif pour autant de talent déployé. » De plus, les deux équipes veulent gagner et penseront à attaquer pour offrir un beau spectacle. Le qualifié sera donc, peut-être, celui qui défendra le moins mal dans ce huitième de finale alléchant. Cette rencontre incarne la meilleure publicité pour le football.
Enfin, le quotidien francilien fait un focus sur Ousmane Dembélé, qui sera l’une des clés de la réussite du PSG face à Liverpool. Depuis le début d’année 2025, le numéro 10 parisien est sur un nuage en enchaînant les buts aussi bien en Ligue des champions qu’en Ligue 1. Le voici désormais à 26 buts toutes compétitions confondues, un total qu’il n’avait jamais atteint dans sa carrière. Dans cette nouvelle année, l’international français a inscrit 18 buts en 14 rencontres, faisant de lui le meilleur buteur européen en 2025. Mais comment expliquer ce changement ? Les mots de Luis Enrique au début de la saison 2024-2025, lui demandant d’être plus égoïste, ont fait office de détonateur. « Le coach lui a expliqué qu’il n’avait pas moins de qualités que Mbappé, Vinicius ou Haaland. Et que s’il convertissait tout ce qu’il créait en statistiques, il ferait très vite partie de ce groupe-là, de ces joueurs qu’on considère comme les meilleurs et qui postulent comme Ballon d’Or », explique un proche du joueur.
À plusieurs reprises, Ousmane Dembélé a rappelé qu’il appréciait évoluer dans ce rôle de faux numéro 9 : « Je me projette plus vite devant, et comme je suis plus calme devant le but, ça m’aide à marquer plus. » Autre fait important, le joueur de 27 ans affiche désormais une détermination sans faille dans sa volonté de rester le Monsieur Plus du PSG. De plus, son côté jovial est un atout pour le vestiaire, comme le rapporte l’un de ses amis : « Il est d’une fraîcheur éternelle, c’est un régal à vivre et à fréquenter. C’est surtout quelqu’un qui amène quelque chose de différent dans un vestiaire, un légèreté dans le sens noble du terme. Partir avec lui dans une aventure longue durée permet au temps de passer plus vite. Ousmane est un fabuleux déstressant collectif. » Une personnalité importante dans un vestiaire jeune et inexpérimenté.