Revue de Presse PSG : Ligue 1, AJ Auxerre, Geyoro…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce samedi 7 décembre 2024. Le match nul du PSG sur la pelouse de l’AJ Auxerre (0-0) en Ligue 1, les Parisiens n’y arrivent toujours pas et ne se rassurent pas avant la Ligue des champions, l’incertitude règne autour de Grace Geyoro…

Une L'equipe
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Dans son édition du jour, L’Equipe revient sur le match nul entre l’AJ Auxerre et le PSG (0-0) à l’occasion de la 14e journée de Ligue 1. Les Rouge & Bleu enchaînent un deuxième résultat nul d’affilée en championnat et ne se rassurent pas avant la Ligue des champions face au RB Salzbourg. Toutes compétitions confondues, c’est la troisième rencontre d’affilée des Parisiens sans succès. Et pour la première fois de la saison en L1, les joueurs de Luis Enrique n’ont pas trouvé la faille dans une rencontre. À l’Abbé Deschamps, les champions de France en titre sont tombés sur un Donovan Léon en état de grâce dans les buts auxerrois, avec un total de 11 arrêts. Le PSG doit-il envisager ce résultat nul comme une défaite ? « On sent bien que le poison du doute offensif, né des déceptions de la Ligue des champions, s’est instillé dans les soirées de Ligue 1, jusque-là épargnées. » Un manque d’efficacité qui arrive au pire des moments, juste avant un match capital en C1 face au RB Salzbourg mardi.

Ce vendredi, Luis Enrique n’est pas resté figé dans ses idées. Il a une nouvelle fois donné sa chance à Gonçalo Ramos à la pointe de l’attaque, a laissé une plus grande liberté offensive à Nuno Mendes et a demandé à Warren Zaïre-Emery d’évoluer comme troisième défenseur central lors des phases de possession. Il a également donné vingt minutes de jeu à Randal Kolo Muani et a fait entrer Ousmane Dembélé, « visiblement puni encore, à gauche puis à droite, où il a plus souvent traîné ses récents agacements que provoqué d’étincelles. » Si la première période n’a pas ressemblé à grand chose, le leader du championnat s’est montré plus direct dans le jeu au retour des vestiaires et n’a pas été récompensé à l’image de la transversale de Vitinha (69e), des duels manqués par Ousmane Dembélé (78e) et Randal Kolo Muani (90e+4) puis la parade d’exception de Donovan Leon sur l’ultime tentative de Désiré Doué (90e+4). « Paris a commencé de considérer autrement son mois de décembre, qui va lui proposer Salzbourg en Ligue des champions, l’OL et Monaco en L1, puis Lens en Coupe de France. Un passeport pour la rédemption, ou pour les ennuis », conclut L’E.

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Le quotidien sportif se penche également sur le cas de Grace Geyoro chez les Féminines du PSG avant le derby francilien face au Paris FC ce samedi soir. Une rencontre qui devrait une nouvelle fois se disputer sans l’internationale française. Écartée avant la trêve internationale face au Dijon FCO, la milieu parisienne souffrirait cette fois-ci d’une gêne musculaire. Elle ne devrait pas être la seule absente du groupe puisque l’Américaine Korbin Albert est rentrée de sélection avec une douleur au dos. Mais, la possible absence de la Française, en froid avec Fabrice Abriel, interroge forcément. Ce vendredi, le coach parisien a été interrogé à ce sujet, notamment après les déclarations de Grace Geyoro dans la presse (« Je ne peux pas contrôler ce que les gens disent, ni ce qu’il se passe. Je ne peux rien contre la méchanceté et l’injustice ») : « Il faut vraiment s’exprimer en interne. Nous, on protège forcément la joueuse. On sait qu’on en a besoin à son meilleur potentiel. Il y a un cadre aussi à respecter pour tout le monde », a déclaré Fabrice Abriel en avant-match.

Lors de la défaite de l’Equipe de France face à l’Espagne (2-4) cette semaine, la Parisienne aurait joué alors qu’elle ressentait une gêne, selon un proche. Avant la séance d’entraînement d’hier, Fabrice Abriel a assuré que Grace Geyoro était en « récupération » et qu’il envisageait de discuter avec elle. « Chaque joueuse est importante, que ce soit Geyoro ou une jeune qui monte avec nous. On se soucie de leur bien-être. On ne discute pas avec les joueuses pour faire plaisir, l’idée est de trouver un sens aux choses. Il y a des investissements à avoir de chaque côté. Nous, on doit être à l’écoute et les mettre dans les meilleures dispositions sans que cela ne devienne individualisé. Il faut que ça reste collectif. On essaie d’être garant de cela », a conclu le coach des Féminines du PSG. Mais, ce samedi soir, les Parisiennes ne devront pas montrer de signe de faiblesse face à un adversaire qui cherchera à se rapprocher de leur place de dauphin en cas de succès.

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De son côté, Le Parisien évoque également ce match nul du PSG face à l’AJ Auxerre (0-0) ce vendredi. En Bourgogne, le club de la capitale a confirmé son inefficacité offensive et continue d’inquiéter avant la Ligue des champions avec un grand nombre d’occasions non converties (25 tirs dont 11 cadrés). « Voilà que Paris joue maintenant avec des attaquants, de vrais numéros 9, et rien ne change. Il préfère les potes avant les buts. Comme la preuve par l’absurde que le problème ne relève plus de la tactique mais du talent des joueurs en place. Paris se compose d’une bande de gamins peu aguerris pour le haut niveau. » Titulaire pour la deuxième fois d’affilée après sa blessure à la cheville, Gonçalo Ramos manque encore de repères après trois mois d’absence. Mais, le Portugais garde la confiance de son coach, tout le contraire de Randal Kolo Muani, même s’il est rentré en seconde période face à l’AJA « comme si l’entraîneur asturien voulait démontrer qu’il était de bonne composition et ouvert au terme d’une semaine agitée où son management rigide et ses lubies ont été dénoncés, au moins médiatiquement. »

Le PSG reste sur un bilan offensif assez inquiétant ces dernières semaines avec un seul but inscrit en trois rencontres. Désormais deuxième meilleur buteur de Ligue 1, devancé par Jonathan David (LOSC), Bradley Barcola continue d’afficher un niveau inquiétant et est méconnaissable « dans ses transmissions et ses choix quand il ne regarde pas les actions en spectateur. » Préféré à Ousmane Dembélé au coup d’envoi, Lee Kang-In a manqué de tranchant en attaque. Les Parisiens sont surtout tombés sur un Donovan Leon héroïque dans les cages de l’AJA. « C’est comme si tous les membres de l’effectif à tour de rôle devant le gardien icaunais avaient découvert la fabrication d’un but, la justesse que cela demande, le déplacement adéquat, la science qu’il réclame ainsi que le relâchement dans le dernier geste. » Luis Enrique avait pourtant tenté d’innover en plaçant Warren Zaïre-Emery comme troisième défenseur à la construction et en donnant un rôle de meneur de jeu à Fabian Ruiz. Mais, le PSG n’a jamais réussi à profiter de sa domination totale. « Il manque le principal, l’extase du but », conclut le quotidien francilien.

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