
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce lundi 1er décembre 2025. Un PSG au ralenti en Ligue 1, le déclassement de Gonçalo Ramos…
Dans son édition du jour, L’Equipe évoque la différence de résultats du PSG en Ligue 1 et en Ligue des champions. Quelques jours après leur victoire renversante face à Tottenham (5-3) en C1, les Rouge & Bleu ont confirmé qu’ils n’affichaient pas le même engagement sur les scènes nationale et continentale cette saison. Avec un presque carton plein en Ligue des champions (12 points sur 15), les joueurs de Luis Enrique ont déjà lâché 12 points en 14 journées de championnat (OM, Lille, Strasbourg, Lorient, Monaco) contre 8 la saison passée. « Au-delà du bilan comptable, il y a surtout les attitudes et les performances individuelles. En Principauté, le décalage était frappant. Khvitcha Kvaratskhelia n’a existé que sur quelques sprints avec deux frappes à la clé, Joao Neves n’a pas eu son abattage habituel, Fabian Ruiz a alterné l’honorable et le dangereux, et même Willian Pacho ressemblait plus à un nounours qu’au grizzli qui impressionne les surfaces depuis son arrivée dans l’Hexagone », constate L’E. À cela s’ajoutent un manque d’application et beaucoup d’imprécisions dans l’animation offensive. Si les blessures longue durée de certains joueurs (Achraf Hakimi, João Neves, Ousmane Dembélé et Désiré Doué) ont pu avoir un impact direct sur le jeu du PSG, ces absences ont aussi pesé en Ligue des champions.
Et pourtant, le PSG a affiché un vrai niveau de performance en C1 malgré les nombreuses absences de joueurs cadres. « Il est plus efficace (3,8 buts par match contre 1,93 en L1), tire davantage au but (20,4 contre 17,8), se crée plus de grosses occasions (5 contre 3,3), mais gagne aussi plus de duels (42,8 % contre 39 %), tacle plus (16,6 contre 14,4). » Quel que soit son onze de départ, Luis Enrique travaille un plan de jeu immuable et énergivore, mais le rendement de ses joueurs est différent selon le contexte. Avec un manque de préparation physique en août, les joueurs veulent éviter de se blesser. « Ces prestations moins abouties trahissent aussi une gestion implicite des efforts, confortée par les lésions à répétition, sachant que la plupart d’entre eux nourrissent de sérieuses ambitions pour la Coupe du monde de l’été prochain. » Mais cela n’a pas empêché Paris de rester en tête de la Ligue 1 jusqu’à ce week-end. « Cette place de leader occupée jusqu’à dimanche, malgré les contrariétés du début de saison, est d’ailleurs une autre explication à ce double visage. Elle ne poussait pas Paris à en faire beaucoup plus, comme un élève qui se contenterait d’assurer le minimum pour avoir son diplôme », conclut le quotidien sportif.
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De son côté, Le Parisien met en avant le déclassement subie par Gonçalo Ramos dans le secteur offensif. Remplaçant au coup d’envoi face à l’AS Monaco, le numéro 9 du PSG est entré en fin de rencontre pour disputer seulement quatorze minutes, temps additionnel compris. Si l’attaquant de 24 ans s’est démené pour faire le pressing, il aura été le seul des onze du PSG présents sur la pelouse à ne pas toucher une seule fois le ballon. Le « super sub » semble être qu’un ultime recours dans l’esprit de Luis Enrique ces dernières semaines. Samedi, Senny Mayulu a été préféré pour débuter à la pointe de l’attaque. Pour renverser le score, le coach parisien a ensuite fait appel à son Ballon d’Or, Ousmane Dembélé, mais aussi à Quentin Ndjantou et Ibrahim Mbaye avant lui. « Comme si les Titis et leur talent encore en sommeil avaient, dans l’esprit et les desseins de Luis Enrique, pris le dessus sur l’expérience de l’international portugais. » Cette façon de prioriser les jeunes se répète semaine après semaine. Depuis le début de saison, Gonçalo Ramos n’a jamais trouvé le chemin des filets dans le jeu lorsqu’il était titulaire (buteur sur penalty face au RC Strasbourg).
Pourtant, l’ancien du SL Benfica a été précieux pour arracher des victoires face au FC Barcelone (1-2) et l’OGC Nice (1-0) ou encore en arrachant la séance de tirs au but face à Tottenham (2-2) en Supercoupe d’Europe. Mais depuis sa cinquième réalisation de la saison face à Nice, le 1er novembre, la spirale s’est inversée pour le Portugais. Sa dernière titularisation face au Havre (3-0) avait été un échec. Dans la foulée, Luis Enrique n’avait accablé aucun de ses joueurs en difficulté: « C’est normal, pendant une saison, qu’un joueur a des hauts et des bas. Nous connaissons la qualité de chacun d’entre eux, je ne suis pas préoccupé, c’est le moment de savoir gérer ça. Ce n’est pas facile de faire jouer beaucoup de matchs à chacun. Mais il faut savoir que pour gagner, on a besoin de tous les joueurs ! » Un recul dans la hiérarchie qui pourrait permettre à Gonçalo Ramos de mieux sauter par la suite ? « Bien qu’il n’ait pas brillé lors de son entrée en jeu et donné l’impression d’avoir, ce week-end, été la dernière roue du carrosse, force est de constater que ceux qui lui ont été préférés n’ont pas vraiment profité de l’aubaine pour marquer des points et se rendre plus indispensables que lui », conclut le quotidien francilien.