Revue de Presse PSG : Ligue 1, Le Havre, Chevalier…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce dimanche 23 novembre 2025. Le PSG en maîtrise face au Havre (3-0), les Parisiens conservent la tête de la Ligue 1, Lucas Chevalier tient enfin son match référence…

Dans son édition du jour, L’Equipe revient sur la victoire tout en maîtrise du PSG sur sa pelouse face au Havre (3-0), dans le cadre de la 13e journée de Ligue 1. Avec une équipe remaniée, et sous pression suite aux victoires de l’OM et du RC Lens, le club de la capitale a retrouvé son fauteuil de leader. La formation de Luis Enrique a rempli son contrat ce samedi soir : les trois points, du temps de jeu réparti, des cadres reposés et pas de blessés. Et Lucas Chevalier a été l’un des meilleurs joueurs parisiens. S’ils avaient affronté une équipe plus efficace, les champions de France auraient pu être sanctionnés. « Cette équipe-là, certes largement remaniée hier, n’a pas la même efficacité dans le contre-pressing (ni la même maîtrise, 65% de possession ‘seulement’) que l’an dernier, souffre d’un déficit de compacité et offre de l’espace à ses adversaires. La réponse sera nécessairement collective et viendra aussi avec le retour des blessés », constate L’E. En défense centrale, le coach parisien ne peut pas s’appuyer sur des joueurs fiables derrière Marquinhos et Willian Pacho. Lucas Beraldo a grandement souffert face à Issa Soumaré et ne peut pas réclamer plus de temps de jeu avec des prestations aussi pauvres.

Victime d’une entorse du genou face au Bayern Munich le 4 novembre dernier, Nuno Mendes était déjà de retour à la compétition et a disputé l’intégralité du match. Même si on ne l’a pas senti à 100% hier, le latéral portugais a accéléré quand il le fallait pour faire la différence et a notamment été auteur d’une passe décisive sur l’ouverture du score. Autre bonne nouvelle, Lee Kang-In continue d’être une menace constante. S’il n’a pas livré un match plein hier soir au Parc, le Sud Coréen a une nouvelle fois été décisif en ouvrant le score, après ses deux passes décisives face au Bayern Munich (1-2) et l’Olympique Lyonnais (2-3). « Les déséquilibres, la créativité, en ce moment, c’est lui. Le fait que Luis Enrique le sorte peu avant l’heure de jeu est lié à ses voyages lointains pendant la trêve mais cela traduit aussi les intentions du technicien pour mercredi (Tottenham). Lee est devenu plus, cet automne, que ce remplaçant fade de l’an dernier. »

Le quotidien sportif fait également un focus sur Lucas Chevalier. Pour son premier match au Parc depuis le « likegate », le gardien du PSG a été déterminant. « Ni sifflets ni ovation, mais des applaudissements à l’annonce de son nom. La controverse s’est naturellement dissipée derrière une prestation marquée par plusieurs arrêts majeurs. » Rarement depuis son arrivée, l’ancien Lillois avait dégagé cette impression d’un gardien infranchissable, impeccable sur sa ligne et serein au pied. Un gros contraste par rapport à l’image inquiétante qu’il avait diffusée avant la trêve sur la pelouse de l’OL. « L’enjeu pour lui se situe dans sa capacité à trouver de la continuité, avec des méthodes de travail qui ont totalement évolué depuis son départ du LOSC. Parmi les constats posés par son entourage à la trêve, il y avait une perte de spontanéité et une certaine forme d’irrégularité. Avec, plusieurs matches où il n’avait pas été exempt de tout reproche : à Marseille (0-1, le 22 septembre) et à Lille (1-1, le 5 octobre), par exemple. » En attendant confirmation, cette rencontre face au Havre semble être un bon point de départ pour enfin lancer son aventure parisienne.

De son côté, Le Parisien évoque aussi cette victoire du PSG face au Havre (3-0). Sans avoir forcé son talent, le club de la capitale a obtenu l’essentiel en récupérant sa place de leader, avec calme, tranquillité et sans nouveau blessé. « Luis Enrique a connu suffisamment de soirées mouvementées depuis le début de la saison pour ne pas se satisfaire du scénario de celle-ci qui aura, notamment, permis de juger la qualité de ses doublures. » Le coach espagnol connaît les difficultés de ce type de rencontre, située juste après la trêve internationale et avant la Ligue des champions. Ainsi, il a laissé au repos quelques cadres (Marquinhos, Willian Pacho, Fabian Ruiz et Bradley Barcola sur le banc) et a fait appel aux doublures. Des joueurs comme Lee Kang-In ont pu confirmer leur bonne forme du moment, ce qui n’a pas été le cas de Lucas Beraldo, malmené, et Gonçalo Ramos, titulaire pour la première fois depuis le 17 octobre et qui confirme être bien meilleur en sortant du banc.

Une équipe offensive du Havre aura permis à Lucas Chevalier de briller. « Être gardien au PSG demande un mental hors norme et même s’il faudra encore attendre que l’altitude s’élève avant que le Lillois ne fasse définitivement oublier Donnarumma, le néo-international a prouvé sa force de caractère. » La pression était forte sur ses épaules après la polémique sur son « like », mais le portier parisien a fait le nécessaire, avec notamment un arrêt d’exception du bout des doigts. « Oui, la vie est tout de suite plus simple avec un gardien décisif, capable de sauver les meubles et de faire gagner des points. L’armure Chevalier doit désormais se solidifier dans le temps », conclut LP.

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