
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce dimanche 15 décembre 2024. La belle affiche face à l’Olympique Lyonnais, le nouveau rôle de Marquinhos sous les ordres de Luis Enrique, l’indispensable Achraf Hakimi…
Dans son édition du jour, L’Equipe consacre l’une de ses Unes à la belle affiche entre le PSG et l’Olympique Lyonnais ce dimanche soir (20h45 sur DAZN) en conclusion de la 15e journée de Ligue 1. Et avec les résultats nuls de l’Olympique de Marseille (1-1 face au LOSC) et l’AS Monaco (0-0 contre le Stade de Reims), le club parisien peut reprendre une avance plus confortable en tête du championnat en cas de succès au Parc des Princes. Pas vraiment bousculé cette saison en Ligue 1, Paris va aborder deux grosses échéances face aux Lyonnais puis l’AS Monaco (mercredi 18 décembre). Les adversaires du PSG ont été tous très inconstants dans cet exercice 2024-2025, mais la réception de l’OL peut être un vrai tournant de cette fin d’année. En effet, les Gones sont sur une excellente période tandis que le club parisien doit renouer avec le succès après deux résultats nuls d’affilée en Ligue 1 (FC Nantes et AJ Auxerre).
« L’enchaînement de la venue de l’OL et du voyage à Monaco, mercredi, est la meilleure chance pour la Ligue 1 d’être entourée d’un peu plus de suspense, mais la vérité est que Paris reste nettement assez favori de la soirée qui s’annonce. » En championnat, les Parisiens proposent une intensité, une qualité technique, des mouvements incessants et des positions auxquels bien peu peuvent s’opposer. Mais Lyon possède un profil qui peut tourmenter la formation de Luis Enrique grâce à ses récupérations rapides et ses talents offensifs. Surtout, l’actuel 5e de L1 peut s’appuyer sur un Rayan Cherki en grande forme depuis plusieurs semaines. « Pour l’OL, il faudra tout cela et beaucoup plus, parce qu’en Ligue 1, le PSG oblige les autres à l’excellence. Le spectacle inégal qu’il produit, la frustration face à un jeu insuffisamment direct et vertical, font parfois oublier que depuis le début de saison, aucune équipe française n’est parvenue à le faire tomber », rappelle L’E.
Le quotidien sportif évoque également le nouveau rôle de Marquinhos sous les ordres de Luis Enrique. Depuis l’arrivée du technicien espagnol sur le banc, le capitaine parisien a pris une dimension encore plus grande. Le Brésilien touche beaucoup plus de ballons qu’auparavant. « Après 20 matches disputés par le PSG, toutes compétitions confondues, il en est déjà à 108 en moyenne en 90 minutes). En 2023-2024, c’était 111 au même stade de la saison. » C’est largement plus que sous Thomas Tuchel, Mauricio Pochettino et Christophe Galtier où le capitaine oscillait entre 70 et 87 ballons par match en moyenne à pareille époque. Le défenseur de 30 ans est le premier relanceur de sa formation. Dans le souci de ne pas perdre le ballon, ses partenaires n’hésitent pas à repasser par la défense centrale pour lancer la construction des attaques. Le joueur le plus capé de l’histoire du club peut parfois se retrouver haut sur le terrain quand le PSG confisque le ballon.
La paire Marquinhos – Willian Pacho constitue l’une des satisfactions principales de cette saison. « Les deux garçons se complètent et ont vite trouvé leurs repères communs, avec un bilan statistique quasi-identique dans la circulation du jeu : 104 ballons par 90 minutes pour l’Equatorien et presque le même taux de réussite sur les passes (94,4% contre 94,8%). » Courtisé par l’Arabie saoudite l’été dernier, Marquinhos a fait le choix de rester au PSG, où il est sous contrat jusqu’en 2028. Mais les Saoudiens n’ont pas renoncé à sa venue et maintiennent le contact avec son frère, qui est aussi son agent. « À coup sûr, de nouvelles offres alléchantes arriveront dans quelques mois. Reste à savoir ce que décidera alors le capitaine du PSG », conclut L’E.
De son côté, Le Parisien évoque aussi cette affiche entre le PSG et l’Olympique Lyonnais en Ligue 1. « L’affiche, les acteurs, les histoires de rivalité anciennes ou nouvelles entre les deux clubs, la semaine européenne parfaite des deux la rendent totalement excitante et décisive par les conclusions qu’elle va amener. » Après deux résultats nuls en championnat, les champions de France auraient tout à y gagner en l’emportant face à l’OL avant les déplacements périlleux à Monaco et Lens la semaine prochaine. Un succès ce dimanche soir viendrait gonfler le capital confiance des Rouge & Bleu face à l’une des formations en forme du moment. Et Luis Enrique pourra s’appuyer sur les retours de Lucas Hernandez et Gonçalo Ramos. « De facto, il les rend importants dans un management à double détente, qui consiste à récompenser les efforts après une blessure et augmenter la concurrence interne alors que son équipe montre une progression statique depuis un gros mois. »
Enfin, le quotidien francilien fait un focus sur Achraf Hakimi, devenu indispensable au PSG. L’état de forme du Marocain ne traduit en rien son année surchargée entre ses échéances avec le PSG, sa participation à la CAN et aux JO 2024, les rencontres de qualification pour la Coupe du monde et les matches amicaux avec le Maroc. Ce dimanche soir, le latéral droit va disputer sa 59e rencontre de l’année 2024 et il pourrait dépasser la barre des 60 matches la semaine prochaine. « Pour récompenser ce riche exercice, le latéral droit recevra peut-être ce lundi, chez lui à Marrakech, le Ballon d’or africain pour lequel il est nommé (…) Il viendra mettre en lumière ses performances solides en équipe nationale mais également la dimension nouvelle prise avec le PSG dans la foulée de l’arrivée de Luis Enrique. » Le technicien espagnol a su tirer profit des qualités du Marocain et a compris ses envies. Avant lui, l’ancien de l’Inter avait parfois rongé son frein, manifestant un certain agacement sur le terrain ou à l’entraînement avec le sentiment de devoir restreindre ses montées avec les présences de Lionel Messi et Angel Di Maria dans son couloir. « Collectivement, il avait parfois porté un regard sévère sur le déséquilibre permanent de son équipe et ce bloc qui se délitait trop facilement. »
Mais, Luis Enrique a su percer le paradoxe Hakimi. Le joueur de 26 ans doit attaquer plus et avoir une grosse activité pour pouvoir mieux défendre. Avec déjà 3 buts et 6 passes décisives cette saison, le numéro 2 du PSG est sur la bonne voie pour battre ses statistiques des saisons précédentes et semble revenir sur les traces de ses meilleures années à l’Inter Milan où il était deux fois plus décisif qu’à Paris. Pourtant, Luis Enrique estime que le Marocain n’est pas encore dans la meilleure période de sa carrière, comme il l’a déclaré en conférence de presse ce samedi : « Hakimi est bon mais il peut faire mieux. Encore plus. » Mais, le latéral droit fait bien partie des hommes de confiance du technicien espagnol. Avec 1.569 minutes de jeu, il est le joueur le plus utilisé cette saison.