Vu et lu au sujet du PSG dans la presse nationale ce samedi 9 décembre 2017.
« Unai Emery est venu en conférence de presse avec ses réponses comme autant d’éléments de langage. Avec un message, donc : Tout va bien, merci ! Circulez, il n’y a rien à voir, s’étonne Dominique Sévérac dans Le Parisien. L’entraîneur n’a plus aucun droit à l’erreur et toute nouvelle défaite devra trouver une justification claire, comme tomber sur plus fort que soi par exemple. A Munich, ce Bayern semblait prenable. […] Sans Neymar (suspendu), ni Thiago Silva, ni Thiago Motta (blessés) mais toujours avec une flopée de stars, la formation du Basque doit expédier Lille, qui vient de gagner deux matchs de suite. »
« L’enfant chéri du Parc des Princes devrait faire son retour en tant que titulaire, cet après-midi contre Lille. A l’évidence, Javier Pastore aurait préféré fouler la pelouse de Munich cette semaine, ajoute le journal francilien. La première star du projet QSI, le protégé de Nasser Al-Khelaïfi, est dans une situation pénible. […] Si le milieu parvient jusqu’à la trêve sans problème physique, il connaîtra sa plus longue période de disponibilité depuis le printemps 2015. Dans ce contexte, ses maux sont plutôt moraux. Flaco vit mal sa rétrogradation. Ses dernières prestations en témoignent et ne donnent pas de raisons à Unai Emery de changer sa politique. Veut-il vraiment partir ? Pastore est déterminé. Il a confié à des proches qu’il voulait absolument jouer. Mais il ne peut pas non plus partir n’importe où. Dans son entourage, certains analysent ses sorties médiatiques comme une manière de mettre la pression pour retrouver son statut à Paris. […] L’Inter aura beaucoup de mal à boucler l’opération cet hiver. D’autant que d’autres dirigeants craignent son physique fragile, qui émarge à plus de 700 .000 € brut mensuels. Un salaire qui pourrait freiner l’Atlético Madrid, intéressé par le Sud-Américain selon le quotidien AS ».
« Tout faux pas est interdit, cet après-midi, prévient L’Equipe. L’apathie générale à Munich lors des 45 premières minutes s’explique difficilement, d’autant qu’Emery avait répété que l’objectif était de s’imposer en Bavière. L’agent d’un Parisien confirme : « J’ai ressenti en échangeant avant le match avec mon joueur les mêmes impressions qu’au moment de Barcelone. Le sentiment d’une absence de prise de conscience collective de l’enjeu. Et quand j’ai vu la première mi-temps, j’ai constaté les mêmes comportements… De ce point de vue-là, il n’y a pas d’évolution. » Et ce malgré la présence de Daniel Alves cette saison dans l’effectif. Le Brésilien, à la mi-temps, a parlé et secoué ses partenaires, les exhortant à se reprendre. Une sortie confirmant qu’il est bien le patron du vestiaire, même quand sportivement il passe à côté. »