Revue de presse PSG : Linas-Montlhéry, marathon, infirmerie

Vu et lu au sujet du PSG ce dimanche 5 janvier 2020 – jour de 32e de finale de Coupe de France contre les amateurs de Linas-Montlhéry (R1), à Bondoufle (20h55) – dans la presse hexagonale.

Le PSG démarre « un marathon de potentiellement 13 matches en 7 semaines, au cœur d’un mois de janvier qui a souvent montré qu’il manquait de souffle. En 2018, le penaltygate entre Edinson Cavani et Neymar a mis au jour des failles au sein du groupe parisien, qui a fini par s’écrouler en 8es de Ligue des champions. L’an passé, l’élimination prématurée en Coupe de la Ligue contre Guingamp et la blessure du Brésilien ont pourri la suite de sa saison, publie l’AFP. Le PSG aborde aujourd’hui la période de tous les dangers pour lui au rythme d’un basketteur de la NBA. »

Dans L’Equipe

« Autant dire que le staff technique va devoir bien gérer ce laps de temps et l’enchaînement des rencontres afin de ne pas arriver sur les rotules mi-février et avec une cohorte de blessés. C’est tout l’enjeu des prochaines semaines, constate L’Equipe. À la reprise jeudi, les joueurs ont été soumis à des tests collectifs et individuels. Toutes les données collectées, encore en cours d’analyse, doivent servir à résoudre cette équation : comment les organismes vont réagir à des matches tous les trois jours ? Parallèlement, une plus grande surveillance du dosage des entraînements, des temps de récupération et de l’alimentation va aussi être de mise afin d’appréhender au mieux les efforts fournis et les temps de jeu. L’exercice apparaît périlleux car, tout en cherchant le meilleur compromis, Paris doit continuer à gagner. Kimpembe (cuisse) et (cheville) sont forfait (Diallo suspendu, ndlr). Le Français devrait reprendre l’entraînement collectif la semaine prochaine. Pour le Brésilien, le délai sera plus long. Là aussi, aucun risque ne sera pris avec le capitaine. »

Dans Le Parisien du 5 janvier 2020

Dans Le Parisien il est aussi question du « marathon » qui débute pour le PSG. Avec une objection : Docteur en physiologie, spécialiste du mécanisme de la fatigue, Jean-Bernard Fabre s’y interroge suite au discours de Thomas Tuchel : « L’enjeu n’est pas de commencer à faire de l’évitement de l’échec en disant : Vous vous rendez compte, on joue tous les trois jours, c’est super compliqué, on va arriver fatigués, on va avoir des blessés… Non. Là, il prépare son excuse au cas où il y aurait un problème. Ce n’est pas valable quand vous êtes un club comme le PSG. Il ne faut pas oublier qu’on s’adresse à des sportifs de haut niveau. Je trouve que jouer tous les trois jours est une super opportunité pour garder les mecs dans le rythme. Physiologiquement parlant, c’est possible de le faire. C’est plus un problème d’organisation et de planification qu’un problème de calendrier. »

Quant au match contre Linas-Montlhéry, « on ne peut pas guère faire plus opposé que ces deux équipes », explique Dominique Séverac. « C’est Céline Dion qui chante dans la salle municipale de Gif-sur-Yvette. Le choc des deux mondes se décline à l’infini. L’idée pour ce Paris-là, engagé dans un grand huit infernal avec une rencontre tous les trois jours si tout se passe bien, c’est de s’entraîner en grand et à la tombée de la nuit devant des gens heureux.« 

Le JDD rappelle que l’adversaire du jour du PSG, Linas-Montlhéry, a vu passer dans ses rangs, Tanguy Ndombele, Paul-Georges Ntep ou Paul Bernardoni. « La fibre formatrice est réelle, mais la fierté première se situe au-delà. Situé dans un coin bourgeois, le club a su poser les fondations d’une mixité sociale. »

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