Revue de Presse PSG : LOSC, Chevalier, coups de pied arrêtés…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce dimanche 5 octobre 2025. Le match face au LOSC (20h45 sur Ligue 1 +), prolonger le plaisir après la victoire à Montjuic, le retour de Lucas Chevalier à Lille, la menace parisienne sur coups de pied arrêtés…

Une l'equipe
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Dans son édition du jour, L’Equipe consacre l’une de ses Unes au choc de la 7e journée de Ligue 1 entre le LOSC et le PSG ce dimanche soir (20h45 sur Ligue 1+) et met en avant l’une des nouvelles forces de l’équipe parisienne : les coups de pied arrêtés. Pourtant gros point faible des Rouge & Bleu la saison passée, le staff parisien a décidé de travailler dans ce domaine afin de rendre l’équipe encore plus imprévisible. « Ces phases de jeu ont fait l’objet d’une étude approfondie par Luis Enrique et Luis Campos, avec un recrutement (Illia Zabarnyi et Lucas Chevalier) répondant, en partie, à une volonté de s’améliorer dans ce domaine. » Et l’amélioration n’est pas seulement défensive. En effet, depuis quelques mois, les coups de pied arrêtés offensifs sont devenus une nouvelle arme des champions d’Europe. Le PSG a notamment inscrit 4 buts sur corner en Ligue 1 lors des 6 rencontres disputées, soit un de plus que lors de ses 18 précédents en 2025. Cette saison, seul Chelsea, avec 5 buts, est plus performant dans ce domaine dans les cinq grands championnats européens.

Au sein du staff parisien, c’est l’adjoint Rafel Pol qui est en charge des coups de pied arrêtés. Une mission qu’il a entamé depuis plusieurs mois. Depuis la reprise de la compétition, la solution privilégiée reste les corners tirés à deux. « Deux options s’offrent alors aux Parisiens : un simple relais entre le tireur et un coéquipier pour enchaîner avec un centre ou une reprise du jeu normale, ou une animation passant par un milieu de terrain – le plus souvent Vitinha – avant un nouveau centre, généralement vers le second poteau », détaille L’E. Cette deuxième option a notamment été utilisée lors du but d’Illia Zabarnyi face à l’AJ Auxerre (2-0) le 27 septembre dernier. Lorsque le corner est tiré directement, deux zones précises sont cherchées : une première centrale, proche des six mètres du gardien, et une deuxième au second poteau, avec un joueur lancé à la réception. Paris essaye aussi de surprendre par la variété de ses tireurs. Nuno Mendes, Lee Kang-In, Senny Mayulu, Ousmane Dembélé, Khvicha Kvaratskhelia, Vitinha ou encore Désiré Doué se sont tous essayés dans cet exercice depuis le début de saison. Une tâche qu’ils ont commencé à se partager depuis le printemps dernier.

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Le quotidien sportif évoque aussi le retour de Lucas Chevalier à Lille. Formé au LOSC, le portier de 23 ans va vivre une rencontre particulière pour ses retrouvailles, deux mois après son transfert au PSG. « Je pense que l’accueil sera chaleureux, c’est un enfant du club, de la ville, de la région. Il a tellement apporté au club que je ne vois pas comment il pourrait en être autrement. De notre côté, on va le saluer. Après, on va tout faire pour mettre des buts (sourire) », a déclaré le coach lillois, Bruno Génésio, en conférence de presse d’avant-match. De son côté, le principal intéressé a peu évoqué ce retour sur ses terres, lui qui était surtout concentré sur ce déplacement à Barcelone en Ligue des champions. Mais ce retour est un plaisir pour l’international français, qui a quitté le LOSC en bons termes en assurant aux Dogues une confortable plus-value.

Cette rencontre ne sera pas un test pour le portier parisien, comme l’a déclaré Luis Enrique en conférence de presse. Et Lucas Chevalier est dans le même état d’esprit. « Fidèle à lui-même, plutôt du genre à regarder devant que derrière lui, il ne se met aucune pression particulière pour ce rendez-vous. Même s’il ne reniera jamais ce passé et ses attaches, il a tourné la page du LOSC et pleinement adopté son costume de gardien du PSG. À Lille, comme à Marseille ou à Montjuic, l’idée est de poursuivre son acclimatation et son intégration dans le projet de jeu des champions d’Europe », rapporte L’E. Même si quelques gestes manqués de son gardien (Tottenham, OM) ont été aperçus dans ces premières semaines, Luis Enrique se dit satisfait, en interne, de ce que le gardien de 23 ans a déjà changé dans le jeu de son équipe.

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De son côté, Le Parisien consacre un portrait à Lucas Chevalier. Né dans le Pas-de-Calais, l’ancien gardien du LOSC fait la fierté de Coquelles, petite commune de 2.500 habitants, où habitent encore ses parents, Freddy, ancien commandant de gendarmerie, et Katheleen, qui tient un institut de beauté. « Avec son frère, ils pouvaient rester des heures à faire des frappes sur le terrain. Je demandais à fermer le portail, mais ils sautaient par-dessus et leur père savait très bien où ils étaient partis », se remémore Michel Hardies, le président du SC Coquelles, premier club de Lucas. Pas maladroit balle au pied, Lucas Chevalier a d’abord évolué comme attaquant avant d’occuper le poste de gardien de but pour la première fois à l’âge de 8 ans. « Il manquait un gardien dans l’équipe de son frère, qui évoluait dans la catégorie du dessus, Lucas a alors accepté de dépanner et, un jour, son entraîneur m’a dit : ‘Michel, on a un chimpanzé.’ Il fallait voir les arrêts qu’il arrivait à faire pour son âge. Malgré sa petite taille il touchait déjà la barre, c’était phénoménal », relate le dirigeant coquellois. Par la suite, le jeune Lucas Chevalier a travaillé ses qualités de gardien près de la maison familiale. Puis en 2010, après être resté seulement deux ans au club-house de l’US Coquelles, le portier français a rejoint l’AS Marck. Là-bas, ses performances laissaient sans voix ses formateurs. « Dans les tournois de la région, tout le monde connaît alors Lucas Chevalier, et lorsque vient l’heure des pénaltys, son équipe ne craint rien, persuadée qu’il fera l’arrêt pour assurer la victoire. Alors qu’il n’a que 12 ans, Sochaux et Lens le suivent déjà. Paris est présent également. »

Mais c’est au LOSC, son club de coeur, qu’il a finalement atterri sur les conseils de Karim Boukrouh, son entraîneur des gardiens pendant une saison à Marck (2011-2012). « Ils ont quand même hésité parce qu’ils avaient un autre bon gardien et qu’ils ne voulaient pas le mettre en concurrence. Mais lorsque Lucas est venu faire un essai, en novembre 2013, il a mis tout le monde d’accord », précise Karim. À côté, Lucas Chevalier s’est inscrit au pôle espoirs de Liévin, un internat à proximité de Lens, afin de poursuivre son apprentissage de haut niveau dans un établissement qui a vu passer de nombreux internationaux (Raphaël Varane, Clément Lenglet ou encore Benjamin Pavard). Pendant onze ans à Lille, il a franchi les étapes une à une sans jamais se mettre de pression jusqu’à devenir le gardien titulaire du LOSC. Puis, il a finalement rejoint le PSG l’été dernier. « Un choix motivé par l’insistance de Luis Enrique et de Luis Campos qui le visualisaient comme la pièce manquante du puzzle depuis plusieurs mois. » « Luis Enrique lui a dit : ‘C’est toi et personne d’autre' », confesse son grand-frère, Rémi, « Quand tu as ce genre de discours et que tu sens que tu as la confiance de l’entraîneur, c’est difficile de ne pas être emballé. »

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Enfin, le quotidien francilien se penche sur cette rencontre entre le LOSC et le PSG, en conclusion de la 7e journée de Ligue 1 (20h45 sur Ligue 1+). Quelques jours après la belle performance à Barcelone en Ligue des champions (1-2), l’équipe parisienne compte bien prolonger ce plaisir. Pourtant, les champions de France seront une nouvelle fois privés de plusieurs cadres (Marquinhos, Fabian Ruiz, João Neves, Désiré Doué, Khvicha Kvaratskhelia et Ousmane Dembélé). « Mais voilà près d’un an que la bande de Luis Enrique étonne, épate, surprend, et si le Championnat de France est un terrain parfois moins transcendant pour les partenaires de Vitinha et moins propice aux chefs-d’oeuvre tactiques de l’entraîneur espagnol, la curiosité qui entoure cette jeune et désarmante équipe parisienne, elle, demeure intacte. »

Ce groupe s’est construit dans la difficulté et cela fait partie intégrante de son ADN. Si des changements sont attendus par rapport à l’équipe victorieuse à Montjuic, Luis Enrique gardera la même philosophie de jeu tout en cherchant à être le plus imprévisible possible pour ses adversaires. « La scène nationale peut avoir des allures de laboratoire pour le coach parisien qui est tout de même contraint de se creuser, un peu plus que d’habitude, les méninges pour constituer un onze en pleine possession de ses moyens et capable d’afficher un rendement digne des standards parisiens. Une mission périlleuse compte tenu des préceptes de jeu de l’Asturien, mais une mission pas impossible », conclut LP. Le PSG sera déterminé à revenir de son déplacement avec les trois points afin de conserver sa place de leader avant la trêve internationale.

Youtube : Canal Supporters Paris

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