Revue de presse PSG : Luis Enrique, Ousmane Dembélé…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce jeudi 28 novembre 2024. Luis Enrique n’arrive pas à faire progresser le PSG, le coach espagnol continue de susciter de nombreuses interrogations, Ousmane Dembélé absent en Ligue des champions…
Dans son édition du jour, L’Equipe évoque Luis Enrique. Le quotidien sportif estime que l’entraîneur du PSG n’a que trop peu permis à son équipe de se transcender une fois que le niveau s’est élevé. En seize mois, les progrès de son collectif ne sont pas suffisants. « Depuis seize mois, Luis Enrique enchaîne les déceptions dans les soirées européennes. Jamais un entraîneur n’a eu autant de pouvoirs et de temps à Paris et la progression de son équipe ne saute pas aux yeux. » La clé de voûte de sa philosophie est d’avoir le ballon au maximum, pour ne pas se mettre en danger et donner le tempo. En conséquence, le technicien s’appuie sur des profils très marqués, quitte à en sacrifier d’autres. Résultat : son PSG souffre nettement d’un manque d’impact et de rayonnement athlétique, un choix anachronique dans le foot actuel où l’intensité est le maître-mot, lance L’Equipe. « Même chose pour son entêtement à ne pas jouer avec un avant-centre de métier. Au-delà de ses marottes, ce qui interpelle chez Luis Enrique est son dogmatisme et son refus de transiger avec ses principes, quand bien même cela pourrait profiter à son équipe – la manière dont il peut conspuer un milieu qui fait le choix de jouer en transition à un moment qu’il juge non pertinent en témoigne, quand bien même cela débouche sur un but. » Avec Luis Enrique, les choses sont simples : il décide seul, sans ressentir le besoin de se justifier, les autres exécutent. Chaque joueur se voit confier un rôle bien précis et gare à celui qui ne se plie pas aux consignes ou vient les contester – certains ont pu en juger à leurs dépens, avance le quotidien sportif. « Ce management autoritaire a toutefois ses limites. En privé, certains joueurs ont le sentiment d’être traités comme des pions dans un jeu d’échecs, où la seule chose qui importe est le plan imaginé par le technicien, les acteurs étant très secondaires. » L’Equipe estime aussi que Luis Enrique est parfois dur à suivre dans sa communication externe, en plus d’être souvent fermé dans sa volonté d’être pédagogique avec son audience. Au point d’en devenir clivant chez les supporters. « Une communication qui peut aussi brouiller les messages jusqu’à ses joueurs. Il arrive que ces derniers commentent les dernières sorties de l’entraîneur dans le vestiaire. »
De son côté, Le Parisien évoque aussi le coach du PSG. Le quotidien francilien estime que plus d’un an après son arrivée sur le banc parisien, il continue de susciter de nombreuses interrogations. Lors de la défaite contre le Bayern Munich mardi soir, l’ancien sélectionneur de la Roja, qui a pour habitude d’aborder les rencontres avec la ferme intention de contrôler le jeu, a plutôt donné l’impression d’être venu pour limiter les dégâts, lance le quotidien francilien. « Son changement tactique n’a pas eu l’effet escompté et il est ressorti de cette soirée une forme de tâtonnement assez peu banale pour un entraîneur aux idées fixes. » L’Espagnol continuera d’innover, d’expérimenter, de nous surprendre, tout en gardant un cap clair : faire progresser son équipe et maintenir un important degré de compétitivité, indique Le Parisien. « Le retour de Gonçalo Ramos apportera d’ailleurs un peu plus de visibilité sur ses intentions de jeu offensives et nous éclairera quant à sa vision du numéro 9, un poste où ses nombreux essais se révèlent infructueux en Europe. » Contre les Allemands, Luis Enrique a tenté un nouveau schéma tactique. « Il n’a pas voulu changer, il a tout bouleversé et ses contempteurs diront qu’il a ainsi tout détruit. Pour une équipe aussi jeune et sans vécu majeur des grands rendez-vous, la perte des repères a pu paraître gigantesque. » Les échecs répétés ont mis en lumière un point indéniable : les limites de cet effectif et sa construction bancale. Aujourd’hui, Paris manque de joueurs de talent et d’expérience, mais il l’a voulu et c’est un choix assumé par la direction sportive et Luis Enrique, impliqué dans le processus de recrutement, lance le quotidien francilien. Cette équipe possède des carences en termes de niveau de jeu, de caractère et de fiabilité à des postes clés, chez les gardiens et en attaque, qui, en l’état, ne lui permettent pas de rivaliser avec les grandes écuries européennes. Malgré les mauvais résultats en Ligue des champions, le technicien espagnol n’est pas menacé. Rarement un entraîneur du PSG, dans son histoire moderne, n’a bénéficié d’un tel crédit en interne, lance Le Parisien. « Seul bémol : la réaction de l’actionnaire en cas de non-qualification pour la suite de la Ligue des champions à coups de revers au goût de fiasco lors des trois ultimes sorties, Salzbourg, City et Stuttgart. Malgré le discours officiel tenu à Paris, le propriétaire a parfois montré un caractère imprévisible lors de certains épisodes. »
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Le quotidien francilien fait également un focus sur Ousmane Dembélé, expulsé lors de la défaite du PSG contre le Bayern Munich mardi soir (1-0). « En quatre matchs dans la compétition (0 but), le numéro 10 parisien n’en a réussi aucun. Il traverse la Ligue des champions sans éclat ni émotion. » En plein cauchemar dans le froid bavarois, l’international français n’a pas été à la hauteur des espérances malgré quelques fulgurances en première période, souligne Le Parisien. « Dans l’intimité du Campus, son expulsion continuait d’alimenter le débat ces dernières heures, certains la jugeant très sévère quand d’autres parlaient plutôt de « faute pro ». La vérité se situe sans doute entre les deux », avance le quotidien francilien. Dans un effectif rajeuni et qui manque de leaders cette saison pour garder le cap dans les moments difficiles, Ousmane Dembélé est censé prendre des responsabilités plus importantes. Mais n’a jamais voulu de ce rôle. D’un naturel jovial et blagueur, il ne figure même pas parmi les vice-capitaines, ce qui ne l’empêche pas d’avoir des responsabilités dans la vie de groupe, conclut Le Parisien.