Revue de presse PSG : Luis Enrique, titis parisiens…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce vendredi 3 octobre 2025. L’aura toujours plus grande de Luis Enrique, Luis Enrique et son travail de sorcier, les titis qui brillent…

L'equipe 3 110 2025

Dans son édition du jour, L’Equipe évoque Luis Enrique. Contre le FC Barcelone, le coach du PSG a confirmé sa faculté à nourrir continuellement l’ambition de son effectif, estime le quotidien sportif. Comment gérer le désir de victoire d’une équipe qui vient de tout gagner, ou presque ? C’est l’éternelle difficulté du rebond des vainqueurs. Luis Enrique a laissé ses joueurs célébrer largement leur triomphe, mais dès la veille de la Supercoupe, le 12 août, alors que son équipe avait repris l’entraînement depuis moins d’une semaine, il avait fait passer le message de son exigence, et du nouvel objectif collectif : « On a atteint l’objectif qui faisait rêver tout le monde autour de nous. Mais on veut continuer à marquer l’histoire, et maintenant, cela consisterait à gagner deux Ligues des champions consécutives. C’est notre objectif. La saison dernière, personne ne nous croyait capables de la gagner, et on a montré à tout le monde qu’on en était capables. Ce sera très difficile mais on est heureux d’avoir ce rêve. » L’histoire de ce début de saison est donc sa mobilisation de l’effectif autour de la conquête d’une deuxième couronne européenne, mais aussi autour d’une stabilité : en dehors du changement de gardien, qu’il a assumé personnellement pour évacuer le débat, et de l’arrivée d’Illia Zabarnyi, il a envoyé au vestiaire le message qu’il faisait confiance au même groupe, avance L’Equipe. L’angoisse des 8es de finale, la crainte de la cagade : longtemps, les fantômes nés de ces soirées d’horreur ont escorté le PSG. La manière dont cette équipe a géré émotionnellement sa campagne victorieuse et les premières rencontres cette saison montre ses ressources en la matière. La grande réussite de Luis Enrique se situe là : dans cette capacité à étirer cette foi inébranlable. Jusqu’à présent, le staff a su gérer les états d’âme. Ramos n’affiche que rarement son spleen. Lee Kang-In a un ego prononcé mais le Sud-Coréen, s’il a montré par séquences son irritation, n’a jamais encore franchi la ligne rouge, souligne le quotidien sportif. Au-delà de ses causeries marquantes où il diffuse une confiance totale, Luis Enrique, pédagogue dans l’explication de ses choix, sait, en outre, qu’il a la main sur son groupe. Des remplaçants aux cadres, tous répètent la même chose à leur entourage professionnel : « Si on ne court pas, si on ne respecte pas ses consignes, on sort ». Il n’y aura pas chez Luis Enrique de révolution dans son rapport au jeu. Le technicien a ancré son jeu de position depuis plus de quarante ans. Et ce qu’on a vu à Montjuic répond totalement dans ce pressing, cette mobilité, à ce que l’on perçoit depuis deux ans. Mais le staff reste en quête d’innovation : « Il n’y a pas de tricheur dans ce staff. Il y a une volonté de se renouveler, d’apporter autre chose. Et Luis Enrique leur met la pression là-dessus », glisse un salarié du club. Au-delà du gardien, Luis Enrique a initié, parfois par obligation, des choix nouveaux : – Marquinhos à droite, Mayulu en 9… – mais le technicien a insisté en séance, ces dernières semaines, sur les coups de pied arrêtés. Avec de nouvelles formules sur corners. Et une réussite certaine. Preuve que Paris peut encore gagner en illisibilité pour l’adversaire, conclut L’Equipe

Le parisien 3 110 2025

De son côté, Le Parisien évoque aussi Luis Enrique et son travail de sorcier. Avec ce Barcelone-PSG (1-2), le technicien asturien a déjà retourné huit matchs sur quinze en 2025 quand le PSG était mené. C’est un record sur une année civile, indique le quotidien francilien. « C’est certain qu’il entre dans la tête de ses joueurs », développe l’entourage de l’Espagnol. « À la mi-temps contre Barcelone, il y avait 1-1 et dans le calme, il a répété : On joue notre jeu, on va trouver des espaces, c’est sûr ! On va y arriver. Il est à la fois très très fort, le meilleur entraîneur du monde, et il possède des joueurs très intelligents qui répètent ce qu’il dit parce qu’ils sont convaincus qu’il a raison. » Confronté à une cascade de blessures, Luis Enrique a osé aligner ou faire entrer des joueurs de 17, 18 ou 19 ans. Or, la nouvelle génération, explique-t-on au PSG, demande plus d’explications, de consignes et de communication que celles d’avant. Ainsi, Luis Enrique passe du temps à marteler ses messages auprès des Titis, en gommant tout superflu dans les paroles pour la clarté du propos. « Même sans beaucoup d’entraînement en commun, les préceptes sont assimilés par tous », reprend un proche du club. Luis Enrique ne gouverne pas seul. À la pause, Vitinha, l’un des vice-capitaines avec Achraf Hakimi et Ousmane Dembélé, a alimenté en pensées positives le vestiaire en demandant de conserver les mêmes principes de jeu et d’attitude ― cette notion de décontraction apparente, assure le quotidien francilien. « Zabarnyi et Pacho, mercredi soir, on aurait dit qu’ils jouaient ensemble depuis dix ans, souffle un intime de l’Espagnol. Quand le club est allé les chercher en 2024 et en 2025, c’est d’abord parce qu’il savait que ces deux-là n’ont peur de rien et sont costauds mentalement. » Une fois installés dans l’équipe et passés devant le scan des principes de jeu, Luis Enrique les « augmente ». Dans les grands matchs, la méthode devient imparable, conclut Le Parisien.

A voir aussi : Luis Enrique remercie les supporters du PSG

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Le parisien 3 110 2025 (1)

Le quotidien francilien évoque aussi les titis du PSG. Contre Barcelone, Paris a profité de l’apport bluffant de sa relève, avec trois joueurs âgés de 19 ans tout au plus : le titulaire en pointe Senny Mayulu, l’ailier aligné dans le couloir droit avant de basculer à gauche Ibrahim Mbaye, et l’entrant Quentin Ndjantou. Trois Titis, issus de la formation du club de la capitale, qui ont participé sans trembler à un succès marquant. « Trois joueurs qui ont énormément de qualités et de potentiel », appuie Hervé Guégan, ex-entraîneur des attaquants du centre de formation du PSG qui les a tous vus passer. « Et dire qu’il n’évolue même pas à son poste. Milieu de terrain de formation, Senny Mayulu a, comme lors de la réception de l’Atalanta Bergame (4-0) il y a deux semaines, était aligné en position d’attaquant axial par Luis Enrique. Résultat : le but de l’égalisation (38e), son troisième lors de ses quatre derniers matchs de C1, et une très belle activité. » En Catalogne, Senny Mayulu a encore ajouté un moment marquant à une année de rêve, souligne Le Parisien. Si on enlève Warren Zaïre-Emery, de la même année (2006) que lui mais encore plus précoce, il est le jeune le plus installé dans le groupe de Luis Enrique. Considéré comme l’un des éléments les plus prometteurs de la génération 2008 en France, Ibrahim Mbaye a franchi une nouvelle étape de sa très prometteuse carrière avec cette première titularisation en Ligue des champions dans un tel sommet. Son duel spectaculaire remporté en seconde période face à un cadre de l’équipe de France comme Jules Koundé a notamment marqué les esprits, avance le quotidien francilien. Pas désarçonné, le jeune ailier a réussi son meilleur match sous les couleurs du PSG. Il est le moins connu des trois et pour cause. Au stade olympique de Montjuïc, Quentin Ndjantou n’a disputé que son deuxième match chez les professionnels. À Barcelone, cet attaquant polyvalent et extrêmement mobile a pris la place de Bradley Barcola à la 80e minute de jeu, le temps de tenter huit passes et de se démener pour offrir des solutions à ses partenaires. « C’est un très beau joueur de foot, avec une très bonne sensibilité dans le jeu, décrit Hervé Guégan. Il est capable d’éliminer, il a de la vitesse, c’est un joueur assez complet. Il n’est pas seulement attiré par le but, mais ses stats avec les plus jeunes sont excellentes. »









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