Revue de presse PSG : Lyon, Neymar, tirage des 8es, notes…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce lundi 14 décembre 2020, lendemain de défaite 1-0 contre Lyon au Parc des Princes. Un mauvais match qui s’est achevé avec une blessure potentiellement importante à la cheville de Neymar suite à un tacle non maitrisé de Thiago Mendes. Le numéro 10 parisien est sorti du terrain en pleurs, sur une civière. On en saura plus après des examens. Ce matin, après quatorze journées de L1, le PSG est troisième derrière Lille et Lyon, et virtuellement quatrième (Marseille a deux matches de plus à jouer).

« L’OL a empoché son premier succès au Parc des princes, en L1, depuis octobre 2007″, constate l’AFP. « Les Lyonnais se posent comme de sérieux prétendants au titre. Cette cinquième victoire consécutive les propulse en tête, à égalité avec Lille qui les devance à la différence générale de buts. Leurs espoirs de sacre sont autant nourris par leur performance solide que par l’irrégularité d’une équipe parisienne illisible, et généreuse envers ses concurrents. Après le premier « Clasico » perdu en neuf ans contre Marseille (1-0) en septembre, le PSG a laissé échapper à domicile un nouveau choc national, en affichant les mêmes carences collectives qu’il y a trois mois. Du numéro de soliste raté de Neymar à son jeu stéréotypé, le PSG a offert une caricature de lui-même… quatre jours après avoir montré face au Basaksehir en Ligue des champions qu’il pouvait prétendre à une épopée européenne au printemps. »

« Ce sommet entre le PSG et l’OL aura été emballant à défaut d’être très spectaculaire », juge L’Equipe. « Il a récompensé la formation au collectif le plus cohérent, la plus disciplinée dans le repli et, sans doute, la plus motivée hier. Lyon a vraiment des raisons de croire en son rêve de titre. […] D’habitude, même lorsqu’il est à l’envers, Neymar parvient tout seul à remettre son équipe à l’endroit. Mais hier soir, rien ne fonctionnait. Et désormais tout le PSG tremble déjà à l’idée de devoir s’en priver bien au-delà de l’année 2020. Sans Neymar, ce Paris-là ne semble pas avoir vraiment de ressorts collectifs comme alternatives, aucun plan B à servir. À une semaine de se déplacer à Lille, le nouveau leader du Championnat, la répétition de ce constat est de nature à inquiéter les dirigeants parisiens, a fortiori si le Brésilien n’est pas rétabli. »

  • Les notes de L’Equipe pour les joueurs du PSG : Navas (6) – Kehrer (5) – Danilo Pereira (6) – Kimpembe (3) – Florenzi (5) – Verratti (4) – Paredes (3) – Di Maria (3) – Bakker (3) – Kean (3) – Neymar (3)
  • Les notes du journal Le Parisien : Navas (6) – Kehrer (6) – Danilo Pereira (4) – Kimpembe (3) – Florenzi (4) – Verratti (4) – Paredes (3.5) – Di Maria (3) – Bakker (4) – Kean (3) – Neymar (3)

« Le PSG a été rattrapé par ses maux de la saison, entre son fonds de feu indigne, les errances tactiques de son entraîneur, sa lassitude certains soirs, ses blessés à chaque match. Secouez bien, c’est le cocktail de la défaite, la 4e de la saison en championnat en seulement 14 journées, un rythme inquiétant. Dans une semaine, Paris se rend à Lille et l’idée va cheminer : le titre de champion peut-il échapper au club de la capitale ?« , écrit Le Parisien. « Ce Paris-là manque de tout, quand Tuchel s’entête dans les choix incompréhensibles, ceux qui marchent un coup ou deux mais pas sur la durée. Danilo Pereira n’a toujours pas son manuel de défenseur central et Di Maria n’a pas le physique pour travailler au milieu, ni la vista en ce moment pour organiser le jeu. A domicile, dans une caricature de ce qu’il est tristement devenu parfois, le PSG a laissé le ballon à des Lyonnais entreprenants, soudés autour d’un projet cohérent, positionnés très haut et seulement handicapés par une finition de Minimes patauds. Si c’était un match du niveau de Ligue des champions alors c’était plutôt la dernière rencontre de poule entre un 3e et un 4e qui se savent déjà éliminés. »

Ce lundi, un peu après midi, le PSG saura qui il affrontera dans le cadre des huitièmes de finale de l’UEFA Champions League. Il s’agira d’éviter surtout l’Atlético de Madrid, le Barça et même le troisième espagnol : le Séville FC. « Pourquoi pas l’Italie, avec l’Atalanta Bergame ou la Lazio Rome ? Éventuellement le Portugal, avec le FC Porto. À la limite, il est disposé à retourner en Allemagne et à croiser la route du Borussia Mönchengladbach. En revanche, s’il pouvait éviter l’Espagne… », observe L’Equipe.

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