Revue de presse PSG : manque d’efficacité, gardiens…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce dimanche 3 novembre 2024. Malgré la victoire contre Lens, le PSG encore trop maladroit devant le but, une nouvelle donne chez les gardiens ?…
Dans son édition du jour, Le Parisien revient sur la victoire du PSG contre Lens hier soir lors de la dixième journée de Ligue 1 (1-0). Totalement dominateur, le club de la capitale a encore affiché son manque d’efficacité contre les Lensois. « Même à onze contre dix à partir de l’heure de jeu, le PSG a continué à souffrir. Pas défensivement, totalement épargnés par des Lensois quasi inoffensifs depuis le début , mais devant le but nordiste. » Le quotidien francilien indique que l’on aurait dit qu’ils ne voulaient pas se mettre à l’abri. « On imagine ce PSG face à une équipe de Ligue des champions qui défend encore mieux et sans doute attaque mieux les difficultés qu’il pourrait connaître. Face à l’Atlético de Madrid ce mercredi en C1, son réalisme en carton pourrait ainsi une nouvelle lui coûter cher alors qu’il n’est pas très embarqué dans cette compétition. » Pour le reste, l’équipe de Luis Enrique a été à la hauteur d’un choc de haut de tableau, indique Le Parisien. Ils ont étouffé sur la durée les Lensois par leur pressing constant, une volonté de récupérer le ballon qui ne faiblit pas. Le Paris de Luis Enrique est apprécié par ses supporters parce qu’il donne à voir une formation qui combat, court, cherche à mordiller les mollets de ses adversaires constamment. Bref, c’est une équipe, à défaut d’avoir un buteur sur qui se reposer de temps en temps, conclut le quotidien francilien.
Le Parisien fait également un point sur la hiérarchie des gardiens. Si Gianluigi Donnarumma avait conservé son rôle de numéro 1 du PSG depuis le début de la saison, la titularisation de Matvey Safonov hier contre Lens peut-elle changer la hiérarchie des portiers au PSG ? Si le choix de placer l’international russe dans les buts contre les Lensois aurait pu être en raison d’un pépin physique de Gianluigi Donnarumma, ce n’est pas le cas. À l’issue de la rencontre, Luis Enrique a justifié son choix. « Je savais qu’on aurait beaucoup de difficultés en raison du pressing de Lens. Un pressing très haut. Des duels très forts où le seul joueur libre est le gardien. J’ai une obsession totale à l’idée que tous les joueurs puissent jouer. Safonov, Tenas et Donnarumma doivent être prêts à tout moment. » Difficile de lire dans les propos de l’Espagnol des indices pour l’avenir. Lorsque Donnarumma était revenu de blessure sur la pelouse d’Arsenal, le portier transalpin, pourtant coupable sur les deux buts encaissés, avait été dédouané par son entraîneur, lance le quotidien francilien. « À quatre jours d’accueillir l’Atlético de Madrid en Ligue des champions, nul ne sait, bien sûr, si dans l’esprit du coach, la hiérarchie des gardiens de but s’est inversée. Mais s’il avait besoin d’être sérieusement mis en concurrence, voire d’être averti d’un futur changement, Donnarumma sait désormais Luis Enrique capable de changer de gardien en fonction de l’adversaire et de ses caractéristiques. Et c’est tout, sauf un détail ! », conclut le quotidien francilien.
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De son côté, L’Equipe revient aussi sur le manque d’efficacité du PSG, qui s’est encore manifesté contre Lens hier. « Malgré la différence de talent et de qualité technique, extrêmement nette face aux Lensois, le PSG n’est pas allé au-delà d’un but venu très tôt. » Si Ousmane Dembélé se montre maladroit devant le but, le club de la capitale s’en remet prioritairement à son duo avec Bradley Barcola en l’absence d’un milieu qui se projetterait mieux dans la surface, d’un avant-centre qui serait buteur et face au désintérêt prolongé de Luis Enrique pour Kolo Muani, analyse le quotidien sportif. « La réalité, actuellement, est que personne d’autre ne s’y met et que les deux dernières sorties du PSG au Parc, face au PSV Eindhoven (1-1, le 22 octobre) et Lens, situent assez clairement le problème : 5,22 xG cumulés, 2 buts. » Juste avant le retour de la Ligue des champions et la venue de l’Atlético de Madrid mercredi soir, le constat n’est pas léger, puisque dans la compétition, face à Gérone (1-0), Arsenal (0-2) et le PSV (1-1), Paris a inscrit un seul but lui-même, signé Achraf Hakimi, devant Eindhoven, rappelle L’Equipe. « Mais tandis qu’il envoie le message d’une équipe en construction, le PSG continue de marcher sur la Ligue 1 et d’agrandir sa marge en tête du classement, avec six points d’avance sur Monaco. Le PSG ne marque peut-être pas assez, parfois, et ne fait pas encore tout bien, surtout en Ligue des champions, mais l’évidence est qu’il reste beaucoup trop fort pour les autres », conclut le quotidien sportif.
L’Equipe évoque aussi le choix de Luis Enrique de titulariser Matvey Safonov dans les buts du PSG contre Lens hier. Pour le quotidien sportif, avec la présence de l’ancien de Krasnodar sur la pelouse du Parc des Princes, le coach du PSG a relancé le débat sur la hiérarchie des gardiens parisiens. Si le jeu au pied de l’international italien est décrié, Luis Enrique n’a pas voulu affirmer qu’il préférerait le jeu au pied de Matvey Safonov que celui de l’ancien milanais. Le portier russe a quand même eu du déchet au pied, avec douze passes ratés sur 44 tentés. « Son déchet ne gêne pas son entraîneur, mais peu interroger sur la qualité de son jeu au pied, alors que Donnarumma ne rassure pas dans cet exercice depuis son arrivée dans la capitale en 2021″, avance le quotidien sportif. Ce dernier explique que sa titularisation à quatre jours de la rencontre contre l’Atlético de Madrid en Ligue des champions interroge forcément sur le gardien qui sera titularisé contre les Madrilènes. L’Equipe explique que depuis plusieurs semaines, Luis Enrique réfléchit à rebattre la hiérarchie au poste de gardien. « Adepte des surprises et contre-pieds, il ne faut rien exclure avec l’Asturien. Il a peut-être enclenché hier la première étape de ce qui serait une révolution au PSG« , conclut le quotidien francilien.