Revue de presse PSG : Mbappé, Kehrer, Racing, rotation, onze, usure…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce mardi 22 décembre 2020, veille de dernier match de l’année civile au Parc des Princes, à huis clos, contre le Racing Strasbourg (17e journée de Ligue 1). Ce sera sans Kimpembe (ischios), Florenzi (cheville) ni Kurzawa (ischios), les trois hommes ont rejoint l’infirmerie dimanche soir (trois semaines d’arrêt minimum). On y trouve déjà Neymar, Icardi, Diallo, Sarabia, Danilo et Bernat.

« Pour le PSG aussi, il est temps que 2020 se termine », observe L’Equipe. « Cette spirale de blessures obéit d’abord à des raisons objectives, à commencer par le calendrier de cette année bouleversée. Tous les grands clubs seraient logés à la même enseigne ? Inexact. Aucun autre n’a connu l’enchaînement du PSG, à l’arrêt pendant trois mois, contraints d’improviser une préparation express pour le Final 8, puis laissés au repos une petite semaine avant de reprendre le Championnat. […] Le club est entré dans un engrenage sans fin, selon un schéma simple : les premiers blessés empêchaient une rotation normale, amenant le staff à sur-solliciter les joueurs valides, lesquels se retrouvaient à leur tour exposés. […] Ces dernières semaines, plusieurs Parisiens ont affiché des indices inquiétants – sachant que chaque organisme réagit selon son niveau de préparation mais aussi selon son métabolisme, ses antécédents, etc. Ils étaient dans la « zone rouge », comme l’a imagé Tuchel. C’est le cas par exemple de Paredes, Sarabia, Bakker, Kimpembe ou encore Mbappé. L’auteur du « tacle de l’année » ressentait une raideur aux ischios droits depuis un mois, en plus d’une mini-fracture d’un orteil. Le Bondynois, lui, a débuté sur le banc contre Lyon et Lille. Une manière de dire que certains joueurs ont parfois pu être ménagés, parfois moins. La difficulté pour le staff est de trouver l’équilibre entre l’exigence de performance et la prise de risques. »

Dans ce contexte bien compliqué, Thomas Tuchel va devoir composer un dernier onze performant demain. Dans un 5-3-2, Pembélé, Marquinhos et Kehrer pourraient être associés dans l’axe, Dagba et Bakker sur les côtés. Mais, « une défense à quatre permettrait d’avoir une solution sur le banc », commente le journal sportif. « Très sollicité face à Lorient puis Lille (166 minutes), Gueye pourrait souffler. Tout comme Rafinha voire Verratti. L’occasion pour Herrera, Paredes ou Draxler de réintégrer le onze. Devant, alors que Sarabia, absent depuis fin novembre, a participé à la séance hier, la question du retour dans le onze de Mbappé, entré seulement treize minutes à Lille, se posera. D’autant plus que Kean vient d’enchaîner les 3 derniers matches de L1. Mais la logique serait de laisser souffler de nouveau le Français, au moins au coup d’envoi. » L’Equipe propose cette équipe du PSG contre le Racing Strasbourg : Navas – Dagba, Pembélé, Marquinhos, Kehrer, Bakker – Verratti, Paredes, Draxler ou Herrera – Di Maria, Kean.

« Le staff du PSG ne veut prendre aucun risque avec Mbappé, handicapé, entre autres par des douleurs à une cheville et aux adducteurs. Il ne devrait donc pas débuter demain », annonce Dominique Séverac dans Le Parisien. « Cette usure physique s’accompagne d’une lassitude mentale. Dans l’idéal, il aurait besoin de couper, mais la position au classement du PSG ne le lui permet pas. » Le journal francilien voit un onze avec au milieu Gana Gueye, car « séduisant dans le Nord, il va pouvoir enchaîner une troisième titularisation. Sauf pépin physique, Verratti devrait l’escorter dans l’entrejeu. Selon le système retenu, le 3-5-2 avec Pembélé ou un 4-3-3 sans le jeune défenseur, Paredes pourrait fournir ce secteur de jeu. Devant, quelle que soit l’organisation retenue, il s’agira, a priori, du même trio d’attaque muet à Lille avec la paire Di Maria-Kean, soutenue par Rafinha. » Quelle que soit la formule choisie par Thomas Tuchel, Thilo Kehrer sera titulaire. « Alors que les patrons de la défense parisienne ont été crédités d’une prestation de haut vol à Lille, il a une nouvelle fois semblé fébrile, blessant même un de ses coéquipiers », lit-on au sujet de l’Allemand, qui doit aussi retrouver des repères après de nombreuses périodes d’absence.