Revue de Presse PSG : Messi, indice UEFA de la France, AS Monaco…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce vendredi 18 mars 2022. La réussite économique et les doutes sportif et psychologique depuis le recrutement de Leo Messi, l’indice UEFA de la France et l’AS Monaco au plus mal avant de recevoir les Rouge & Bleu.

Dans son édition du jour, Le Parisien se demande si le PSG a bien fait de recruter Leo Messi l’été dernier et s’appuie sur trois critères pour répondre à cette question : économique, tactique et psychologique. Au niveau économique, l’arrivée de la Pulga est une grande réussite pour les Rouge & Bleu. « En six mois, le club a déjà égalé ses revenus merchandising de l’ensemble de la saison dernière. » En effet, l’attaquant de 34 ans représente aujourd’hui 60% des ventes des maillots dans les différentes boutiques du club. Le PSG doit également faire face à une grande demande au niveau de sa billetterie. « Les renouvellements d’abonnement aux hospitalités sont en hausse. » À cela s’ajoute la hausse du nombre d’abonnés sur les réseaux sociaux du clubs. Au moment de la signature de Leo Messi, le PSG a gagné 20 millions de fans en une semaine. Depuis, le club de la capitale gagne « environ 1 million d’abonnés supplémentaire chaque semaine. » Le recrutement de Leo Messi a également permis aux Rouge & Bleu d’être associés à de nombreux partenariats. « En matière de partenariat, la signature de Messi a aussi changé la donne, plaçant le PSG dans une position de force sans précédent. Le nombre d’entreprises intéressées par un partenariat avec notre marque n’a jamais été aussi élevé. Nous constatons également une augmentation significative de la valeur des parrainages depuis l’été dernier », déclare-t-on au club.

Dans le domaine sportif, les performances de Leo Messi laissent à désirer depuis le début de la saison (7 buts et 10 passes décisives en 25 matches). Performant avec le FC Barcelone les années précédentes, l’Argentin de 34 ans doit jouer dans une équipe qui n’est pas taillée et construite autour de lui. À cela s’ajoute un « projet parisien au contour tactique parfois incertain. » Mais pour Eric Rabesandratana, la Pulga n’a pas perdu toutes ses qualités. « Il faut l’utiliser différemment, ça c’est sûr. Il faut arrêter de le mettre sur le côté droit même s’il n’y reste pas longtemps et qu’il rentre dans le jeu. Il faut lui trouver une fonction (…) Il faut accepter qu’il coure beaucoup moins. Parce que quand il a le ballon dans les pieds, il est capable de faire n’importe quoi d’extraordinaire. »

Enfin au niveau psychologique, Leo Messi doit s’adapter à une nouvelle vie, après avoir passé 20 ans à Barcelone. Dimanche dernier, « les sifflets des supporteurs parisiens l’ont étonné mais pas abattu. Il semble bien décidé à répondre sur le terrain au défi proposé. » L’une des autres clés à prendre en compte est la capacité de l’entraîneur (Pochettino ou un autre) à savoir gérer le temps de jeu de l’Argentin. De son côté, le joueur doit également accepter d’être remplacé en cours de match. Une chose compliquée comme l’explique l’agent d’image, Frank Hocquemiller. « Oui, on peut sortir Messi. Oui, il peut ne pas jouer tous les matchs (…) Mais vous ne pouvez pas parce que l’organisation du club aujourd’hui fait que ces joueurs-là ont une espèce de prédominance sur l’équipe en elle-même. C’est peut-être ça qui doit changer à Paris demain. »

Dans son édition du jour, L’Equipe n’évoque pas le PSG mais donne des nouvelles sur l’indice UEFA de la France. Lors des huitièmes de finale des différentes Coupes d’Europe (Ligue des champions, Ligue Europa et Ligue Europa Conférence), seuls deux clubs français sur six ont réussi à atteindre les quarts de finale (l’OL en Ligue Europa et Olympique de Marseille en Ligue Europa Conférence). En effet, le PSG, le LOSC, l’AS Monaco et le Stade Rennais n’ont pas réussi à se qualifier. « Néanmoins, au coefficient UEFA de la saison en cours, la France pointe à une toujours intéressante troisième place. Avec 17,250 points, elle est devancée par les Pays-Bas (17,400), et de justesse par l’Angleterre (17,350), mais devance l’Espagne, l’Italie ou l’Allemagne. » Ainsi, la France maintient sa 5e place au classement général de l’indice UEFA (58,915), calculé sur la base des résultats européens des cinq dernières saisons. Elle reste loin derrière l’Allemagne (72,641), mais prend ses distances avec le Portugal (52,882). « Cette cinquième position est essentielle à conserver pour l’attribution des places européennes en 2023-2024, un an avant l’apparition de la nouvelle mouture de la C1. »

Enfin, Monaco-Matin évoque la nouvelle prestation décevante du club du Rocher, avant la réception du PSG ce dimanche en Ligue 1 (13h sur Prime Video). Battue par Braga (0-2) en huitièmes de finale aller de la Ligue Europa, l’AS Monaco n’a pas montré de signes encourageants pour espérer renverser ce score défavorable (1-1). « La folie, la révolte et l’amour-propre ont déserté le Rocher et le collectif asémiste. Cette équipe reçoit les coups de ses fans, de ses adversaires et des médias depuis des semaines mais elle reste sans réaction. » Seulement 8e de Ligue 1, à 9 points du troisième, l’ASM reste sur un inquiétant bilan d’une victoire lors de ses huit derniers matches toutes compétitions confondues. « Avant d’accueillir Paris, Monaco a les jambes qui flageolent, sous la menace d’une saison blanche. »

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