Revue de presse PSG : Monaco, 4-4-2, notes, Reims

Vu et lu au sujet du PSG ce lundi 13 janvier 2020 dans la presse hexagonale, lendemain de 3-3 au Parc des Princes contre l’AS Monaco (20e journée de Ligue 1).

« Match de folie et festival de buts entre le PSG et Monaco, publie l‘AFP. Emmenés par un Neymar décisif, les Parisiens sont tombés sur des Monégasques coriaces qui se sont rapidement remis de leurs émotions après un but concédé dès la troisième minute. Avec un but supplémentaire, Ben Yedder en a profité pour accentuer son avance au classement des buteurs. »

L’Equipe du 13 janvier 2020

Le PSG « a rencontré hier sa première véritable opposition domestique digne d’une soirée européenne, et le résultat comme la manière furent loin d’être concluants. Bousculé, déséquilibré, ballotté, sur un fil par séquences, le PSG a encaissé trois buts pour la première fois de la saison au Parc des Princes et il ne doit le point du nul qu’au talent immense de Neymar, ainsi qu’au manque d’opportunisme de Monaco en première période. Mais, d’une certaine manière, ce match sera un immense service rendu aux Parisiens à l’aube des échéances continentales qui les guettent, explique L’Equipe. Car lorsque l’adversaire se nommera Liverpool, Manchester City ou le Barça, l’addition risque d’être plus salée. L’état d’esprit des joueurs offensifs n’est pas remis en cause, mais leur capacité à vraiment défendre face à une équipe qui ne redoute pas de poser le jeu l’est davantage, alors que l’impact de Gueye et de Verratti à la récupération n’a pas impressionné. […] Il y avait bien trop d’espaces, dans lesquels Golovine et ses amis se sont régalés. Une chaîne de responsabilités qui partait du pressing quasi-inexistant et inefficace des attaquants, à part Di Maria en première mi-temps. Et qui aboutissait à exposer régulièrement la défense parisienne, sur les côtés comme dans l’axe. […] Cela signe-t-il la fin de l’expérience du 4-4-2 ? À l’issue de la rencontre, Tuchel a engagé une légère prise de distance. Il va se régaler à décortiquer la soirée d’hier et sur le sens à lui donner. Cela pourrait lui permettre de mettre encore davantage ses attaquants devant leurs responsabilités. »

Les notes des joueurs du PSG dans L’Equipe : Navas : 7. Meunier : 5. Marquinhos : 3. Thiago Silva : 4. Bernat : 3. Verratti : 6. Gueye : 4. Di Maria : 4. Neymar : 8. Mbappé : 4. Icardi : 3.

Les notes des joueurs du PSG dans Le Parisien : Navas : 6,5. Meunier : 5. Marquinhos : 3,5. Thiago Silva : 4,5. Bernat : 3,5. Verratti : 7. Gueye : 7. Di Maria : 4. Neymar : 7,5. Mbappé : 5,5. Icardi : 4.

« C’est un match qui va compter, assure Le Parisien. Comme si Monaco avait révélé tout ce qui dysfonctionne au PSG malgré les fessées accumulées. Il y a les problèmes nés du 4-4-2 avec quatre joueurs qui évoluent tous à l’intérieur du jeu et qui à la perte du ballon sont éliminés. Leurs efforts défensifs restent suspects. Il y a eu un souci intermittent avec Marquinhos qui, à force de changer de poste entre la défense et le milieu, y perd ses repères. Il y a eu enfin et globalement un manque de caractère dans l’idée de défendre ensemble et en avançant. De caractère et de vice. Paris en a manqué face à une formation remuante, joueuse, très Dortmund dans l’esprit. […] C’est un avertissement. Il faut le décortiquer, l’analyser. Il reste encore un gros mois pour corriger ces errements. Le PSG, c’est  un gruyère aux truffes. C’est chic et clinquant, plein de bon goût mais ce sont aussi des trous. Il s’agit désormais de les combler. »

« On jugera l’épaisseur de Robert Moreno sur la durée mais le spectacle produit hier sur la pelouse du PSG laisse présager de lendemains intéressants, écrit Nice Matin. Avec un peu de recul, de chauvinisme et un peu plus de chance, les Monégasques auraient même pu l’emporter au Parc des Princes sans que personne n’y trouve à redire. […] On remet le couvert mercredi. »

Enfin, hier matin, « la billetterie pour le match de demi-finale de Coupe de la Ligue, qui opposera, à Delaune, le Stade de Reims au PSG le mercredi 22 janvier, était enfin accessible à tous, rapporte L’Union. Il restait 6000 places pour le grand public. Elle a vite été prise d’assaut. Samedi, une impressionnante file d’attente s’est formée, les premiers supporters commençant à affluer dès 5h30. Dimanche en début d’après-midi, seule une poignée de places étaient encore disponibles en ligne. »

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