Revue de presse PSG : Monaco, Barcelone, Allan, Tonali, Tuchel, doutes…

Vu et lu au sujet du PSG ce dimanche 1er décembre 2019 dans la presse hexagonale, jour de match à Monaco.

Marco Verratti est forfait pour le déplacement à Monaco, relève l’AFP. « Malheureusement Marco a senti quelque chose après l’entraînement, il ne sera pas avec le groupe » a annoncé hier Tuchel, avant de préciser que tous les autres joueurs étaient disponibles. À commencer par Neymar, qui s’est pourtant entraîné seul vendredi. »

Dans Nice Matin

« Alors que Jardim estime le PSG favori du match, Monaco peut mettre fin à la série négative qui la lie au PSG depuis sa dernière victoire en 2016 : 9 défaites de rang, observe Nice Matin. Dans la capitale, on ne regarde pas forcément d’un bon œil l’écart qui s’est creusé. Dans leur quête – difficile – de Ligue des champions, les Parisiens ont besoin d’une L1 disputée, relevée, pour s’habituer aux matches à haute intensité. Autrement dit, tordre chaque semaine la concurrence en marchant n’a rien de constructif. […] Conscient qu’après la piètre performance de Madrid, mardi, Paris ne peut pas se permettre de repasser une fois de plus au travers. Monaco est dans le même cas. Une semaine après la défaite de Bordeaux, Monaco doit faire plus. […] Depuis une semaine, les supporters monégasques ont des sueurs rien qu’à imaginer Neymar et Mbappe attaquer frontalement Jemerson et Glik. Ça va trop vite. Sur la forme du moment, le combat semble déséquilibré mais le football réserve parfois ces moments de grâce, où tout fonctionne de manière irrationnelle. »

Dans L’Equipe de ce dimanche

« Le nul très heureux contre le Real a laissé des traces en interne. Il y aura un avant et un après Bernabeu dans la saison du PSG, affirme L’Equipe. Conséquence la plus marquante : hier, Tuchel a clairement annoncé la fin d’un schéma à quatre attaquants. Mais ce nul, qui a semé le doute sur les ressources de ce groupe, aura des conséquences plus profondes encore… Le déplacement à Monaco servira de nouveau test. […] Ces derniers jours, les joueurs étaient très conscients d’être passés tout proche d’un revers lourd. Plusieurs d’entre eux – les plus anciens – regrettaient la récurrence des carences dans l’intensité. D’autres pointaient l’incapacité à installer le jeu dans ce type de contexte. Si les raisons changent, ce groupe est conscient qu’il reste fragile quand l’altitude s’élève… Tuchel est conscient de l’absence actuelle d’identité collective forte. »

Le Parisien du 1er décembre 2019

Thomas Tuchel « a expliqué pourquoi il était impossible de faire évoluer en même temps Neymar, Mbappé, Di Maria et Icardi ou Cavani. De quoi compliquer encore un peu plus ses choix, écrit Le Parisien. Jouer avec quatre attaquants réclame un effort défensif que certains au PSG ne semblent pas prêts à effectuer. En pleine possession de leurs moyens, Mbappé et Neymar sont certains de débuter les grands rendez-vous. […] L’observation des temps de jeu suffit pour comprendre quel rôle est désormais imparti à Cavani. Il semble condamné à jouer les utilités jusqu’à la fin de son contrat en juin prochain. »

« Leonardo réactive la piste Allan », rapporte le journal francilien. Car le « mercato d’hiver du PSG sera chaud. Avec le retour aux affaires de Leonardo, infatigable dénicheur de talents ou de joueurs pouvant s’assembler dans le puzzle incomplet de l’équipe, c’est un classique. Après un latéral si possible polyvalent — la piste privilégiée est Mattia De Sciglio (Juventus) — Paris s’est mis en quête d’une sentinelle. Leonardo a ciblé deux éléments: Allan, le Napolitain de 29 ans, et Sandro Tonali (19 ans), la sentinelle de Brescia qui constitue une opportunité de marché, à 30M€ environ. Au sujet d’Allan (côté 60M€, ndlr), sous contrat trois ans et demi, le PSG envisage un prêt.« 

JDD

Dans le JDD, on trouve un grand dossier sur le rapport de haine entre le PSG et le FC Barcelone, signé Solen Cherrier. « Il y a toujours eu une envie très claire du PSG d’imiter le modèle Barça, juge un ancien cadre catalan, lit-on. Ce n’est pas pour ça qu’il y a des tensions, mais il y a quand même un combat d’ego derrière. Le Barça a néanmoins la tranquillité d’être ce qu’il est. Il n’a pas à se comparer aux autres. Et s’il a un ennemi, c’est le Real Madrid. » […] Pour les supporters parisiens, le meilleur ennemi reste aussi national : l’OM. Mais les nouvelles générations, biberonnées aux ambitions européennes contrariées, commencent à stocker du ressentiment. « Ce n’est pas encore installé mais c’est peut-être en train de se construire, admet James Rophe, porte-parole de l’ANS et historique des tribunes parisiennes. Barcelone est devenu un club détestable. Censé être plein de valeurs mais qu’on retrouve dans tous les dossiers foireux. Et puis la remontada, c’est la plus grosse escroquerie arbitrale de tous les temps. Plus j’en parle, plus je me rends compte que je les déteste. »

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page