Revue de presse PSG : Montpellier, Neymar, Mbappé, blessures, notes…

Vu et lu au sujet du PSG ce dimanche 8 décembre 2019, lendemain de victoire 3-1 à Montpellier, dans la presse hexagonale.

« Le PSG enchaîne une quatrième victoire d’affilée et peut même s’emparer du titre honorifique de champion d’automne, si l’OM ne s’impose pas devant Bordeaux en clôture de cette 17e journée, publie l’AFP. En perte de vitesse depuis sa démonstration devant l’OM, Paris a encore manqué de rythme, de concentration et de fluidité, mais s’est sorti du piège de la Mosson grâce à ses stars Mbappé et Neymar, associés pour la seconde fois de la saison.« 

Dans le JDD du 8 décembre 2019

Pour le JDD, Les Parisiens sont « horripilants mais brillants ». A l’image de Neymar, qui « en sept minutes, a effacé une heure de mauvais choix. D’abord en provoquant un carton rouge et en se faisant justice d’un coup franc splendide. Ont suivi un caviar pour Mbappé puis une ouverture lumineuse pour le 3-1, une volée d’Icardi sur un extérieur du champion du monde. Horripilants mais capables d’un étalage de talent rare, les Pieds nickelés de l’attaque parisienne ont masqué les lacunes dans le jeu (aggravées par la sortie de Gueye, blessé) ; soit la répétition de Nantes. »

Dans L’Equipe de ce dimanche

« Longtemps inefficaces et exaspérantes, les deux stars ont fait basculer la rencontre sur trois éclairs en fin de match, écrit L’Equipe. Mbappé a remis ça, hier, à la Mosson. Une séquence de trente secondes lors de laquelle Mbappé, surpris d’être remplacé à la… 90e minute, marche, salue à peine Tuchel et lâche quelques mots en cherchant soigneusement à éviter le regard de son entraîneur. Comme si, une nouvelle fois, il voulait bien faire comprendre qu’il ne goûtait guère de quitter la pelouse avant tout le monde. Un instant marqué aussi par une accolade avec Neymar, conscient de la frustration de son coéquipier. De bout en bout, ces deux-là auront marqué ce match au scénario improbable. Le duo a même réussi l’exploit d’impliquer un Icardi totalement insignifiant jusque-là. Ces vingt minutes de spectacle ne peuvent masquer le reste. […] Malgré son succès, le PSG ne s’est guère rassuré sur son jeu collectif et a perdu deux nouveaux joueurs sur blessure, Kimpembe et Gueye, tous deux touchés aux ischio-jambiers de la cuisse gauche. Avec ces deux nouveaux pépins physiques, la responsabilité de Rainer Schrey, le préparateur physique, et celle Martin Buchheit, le patron de la cellule performance, sont de nouveau dans la ligne de mire, d’autant que les deux hommes ne s’entendent guère. Gueye se plaignait d’être fatigué. De même pour Kimpembe. Tuchel a reconnu hier que d’autres joueurs étaient fatigués, comme Di Maria, ménagé hier. » Enfin, on peut lire qu’Andy Delort « a peu goûté certaines attitudes de Neymar et lui a fait savoir en fin de match. »

Les notes des joueurs du PSG dans L’Equipe : Navas : 5. Meunier : 4. Thiago Silva : 6. Diallo : 4. Bernat : 4. Sarabia : 3. Kouassi : 3. Paredes : 6. Neymar : 6. Mbappé : 6. Icardi : 4. 

Les notes des joueurs du PSG dans Le Parisien : Navas : 5. Meunier : 5. Thiago Silva : 5. Diallo : 4. Bernat : 5. Sarabia : 3. Kouassi : 4. Paredes : 5. Neymar : 6. Mbappé : 5,5. Icardi : 5. 

Dans Le Parisien du 8 décembre 2019

Neymar « a illuminé la fin de match du PSG, impliqué sur les trois buts de son équipe en grande souffrance jusqu’à la 74e minute. Mais il avait auparavant succombé à quelques dérives évitables, estime Le Parisien. Encore lesté de quelques kilos superflus, pas dans le rythme après 40 jours d’arrêt, Neymar possède quatre matchs avant Noël pour parfaire sa condition. […] Le cachet de Neymar a duré sept minutes, même si on le rassure, il touchera l’intégralité de la prime de victoire, pas indexée sur la durée de sa performance. Heureusement pour lui, sinon il aurait bien trop souvent le salaire d’un Dijonnais. On se moque un peu. Mais il y aura au moins eu une constante dans son match : il n’a cessé de donner des consignes à tout le monde, en patron que l’équipe écoute. Plus que jamais, le PSG dépend de lui, de son humeur, de ses blessures et, bien sûr, de son génie ultime. » La cuisse, c’est le talon d’Achille du PSG, s’amuse le journal francilien suite aux nouvelles blessures. « A chaque match, son lot de défections, lit-on enfin. Si on en saura un peu plus sur leur durée d’indisponibilité aujourd’hui, voire demain, le nombre de blessures et leur localisation au niveau de la cuisse suscitent des interrogations. Si le staff se plaint parfois de la dureté des terrains d’entraînement, ces affections à répétition questionnent aussi la préparation d’avant-saison. »

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