Revue de presse PSG : Neymar, Alvaro, Di Maria, Leonardo, Tuchel, Marquinhos, Navas, Icardi…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce mardi 15 septembre 2020.

« Insultes, crachats, cartons jaunes, expulsions… Du match de dimanche remporté par les Marseillais, il ne reste que quelques images désolantes et l’attente de l’examen de la commission de discipline« , écrit Libération. « Le foot français a un sale classico sur les bras. […] Le cas Neymar pourrait nécessiter une instruction plus en profondeur. Dans un communiqué du PSG où le club précise «soutenir fermement» sa star, une forme de pression a été mise sur l’instance, sommée de «faire la lumière sur ces faits» […] Pour le crachat de Di María, un témoin a entendu préalablement Alvaro évoquer «la chatte à ta mère» de l’attaquant argentin : du foot de cour de récré, en roue libre.« 

« La commission de discipline de la LFP qui se réunit demain, devrait se saisir du cas de Neymar qui affirme avoir été la victime de propos racistes d’Alvaro », commente Le Parisien. « Hier soir, Neymar a enfoncé le clou et publié un long texte où il explique sa frustration, liée à l’indifférence des arbitres. […] Sur une séquence à la 36e minute de jeu, on entend distinctement « Hijo de Puta » (fils de pute (sic)), mais la suite de sa phrase est difficilement interprétable. C’est pourtant là que semblent se concentrer les principales insultes. L’instructeur pourra revoir le passage de la 37e minute où Neymar se plaint sincèrement auprès du corps arbitral d’être la cible de propos racistes de la part d’Alvaro. On l’entend même hurler l’insulte « Puta negra » (Pute noire (sic)) que le joueur marseillais lui aurait lancée.« 

La commission de discipline de la LFP se réunira donc demain à 18 heures. Mais pour L’Equipe, le dossier d’Alvaro ne devrait pas être placé en instruction : « soit elle possède des preuves et il sera sanctionné, soit elle n’en possède pas et l’affaire en restera là. Dans la première hypothèse, il risque dix matches de suspension ferme. Dans la deuxième, le joueur pourrait décider de porter plainte pour diffamation. » En outre, hier soir, « aucune image ne venait étayer clairement la thèse d’un crachat » d’Angel Di Maria sur Alvaro. Quant aux cinq joueurs exclus, ils sont convoqués devant la commission de discipline. Et « ils seront tous sanctionnés ». Les plus menacés étant Layvin Kurzawa et Jordan Amavi. Les joueurs pourront témoigner et se défendre par visioconférence.

Si Neymar, Kurzawa et Paredes seront donc suspendus demain pour le match contre Metz au Parc des Princes, le PSG va pouvoir récupérer Marquinhos et Mauro Icardi. Mais aussi Keylor Navas remis de son souci au dos. Mais à priori toujours pas de Kylian Mbappé pourtant attendu à l’entraînement aujourd’hui. L’attaquant devrait plutôt retrouver le terrain dimanche à Nice. Demain, Thomas Tuchel sera privé d’Alessandro Florenzi, qui n’est pas qualifié pour le match de la 1ere journée reporté. « Hier matin, les joueurs étaient au camp des Loges après une courte nuit de repos. Le grand débriefing de la rencontre contre l’OM devrait attendre un peu« , rapporte Le Parisien. « Leonardo, qui a glissé après la rencontre : « La bagarre, c’est très grave, on va gérer en interne, on va parler à nos joueurs », n’était pas présent. Le décrassage, réalisé en solo par les joueurs, n’est pas particulièrement propice aux causeries et Tuchel n’a pas l’habitude de réaliser de séance vidéo collective au lendemain des rencontres. »

Thomas Tuchel et Leonardo « naviguent à vue depuis quelques semaines. Et pas toujours dans la même direction », avance L’Equipe. «  Je n’ose même pas imaginer ce que l’émir a pensé en regardant le match« , lâche un habitué de Doha. Mais peut-être n’a-t-il pas assisté, ensuite, aux commentaires dépourvus de toute autocritique de Leonardo et de Tuchel ensuite. Il vaudrait mieux pour ces deux-là. […] Le crédit des deux hommes s’érode aux yeux de l’actionnaire. […] La défaite face à l’OM a marqué, une fois de plus, la difficulté du PSG dans la gestion émotionnelle de certains rendez-vous. […] Pour l’heure, Tuchel est sauvé par son contrat et la crise économique qui n’épargne personne, pas même le PSG. La direction n’a pas envie de signer un chèque entre 10 et 15 M€ pour les remercier, lui et son staff. Mais elle ne va pas tolérer de voir la situation sportive se dégrader encore et pourrait, d’ici à la fin de l’année civile, revoir sa position. Leonardo semble davantage à l’abri d’un licenciement. Malgré tout, il pourrait voir ses prérogatives rognées. Il a d’ailleurs déjà été sérieusement incité par ses patrons à proposer un an de contrat à Silva, ce qu’il a fait, mais à contrecœur. Comment réagirait-il s’il n’avait finalement pas son mot à dire en cas de changement d’entraîneur ? Il ne l’avait pas accepté en 2013. Et il avait quitté le PSG sans que l’on sache, encore, si c’était de gré ou bien forcé. »

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