Revue de presse PSG : Neymar, Navas, Strasbourg, notes

Vu et lu au sujet du PSG ce dimanche 15 septembre 2019 dans la presse hexagonale.

« Un bijou somptueux, entre huées et ébahissement du Parc des Princes : Neymar, de retour avec le PSG hier après quatre mois d’absence, a fait le premier pas dans sa longue reconquête du public parisien d’un but extraordinaire. Ce retourné acrobatique, magnifique et tellement précis, n’a pas uniquement crucifié Strasbourg (90+2). Il a condensé à lui tout seul tout ce que le Brésilien peut apporter en émotion, écrit l’AFP. Car de la haine qui avait plu pendant deux heures de la tribune Auteuil, celle devant laquelle le n°10 parisien a réalisé son exploit, le stade entier a basculé dans la joie. Les franges les plus dures des supporters ont certes continué à huer Neymar, comme elles l’avaient fait durant toute la rencontre. Mais c’est bien sous une ovation que l’attaquant est allé se replacer, après avoir célébré avec joie, et sans provocation, son but fantastique. »

JDD
JDD

« Il fallait un scénario extraordinaire pour ponctuer l’histoire, Neymar l’a écrit avec style : en arrachant la victoire d’un geste inoubliable, lit-on dans le JDD. Dans les arrêts de jeu d’un match bâclé, limite soporifique, le Brésilien s’est envolé pour envoyer un retourné dans les cages de Sels, alors que le PSG finissait à dix (blessure de Dagba). Un moment hors du temps. De nature à déstabiliser des supporters dont la rancœur nourrie par le piteux feuilleton estival ne s’est pas estompée ce matin mais qui, sur le coup, ont connu la confusion des émotions. […] « Il est temps de tourner la page; aujourd’hui, je suis un joueur du PSG, je donnerai tout sur le terrain » a lancé Neymar. Là où il peut être grand, là où il veut « être heureux », là où Paris ne l’a vu qu’à mi-temps en deux saisons, et jamais à la période qui compte.« 

« Ce PSG reste une énigme. Malgré l’apport de Gueye dans l’entrejeu, l’animation a été bien pauvre contre Strasbourg, souligne Solen Cherrier. Icardi a disputé ses premières minutes sans réel impact. À l’inverse de Navas, auteur de deux parades décisives. »

Le Parisien du jour
Le Parisien du jour

« Avec Neymar, il ne faut jamais quitter son siège avant la fin du film, commente Le Parisien. On n’ira pas jusqu’à soutenir que Neymar a déjà obtenu le pardon des supporters du PSG. Mais après son 52e but sous le maillot parisien, le suiveur de la caravane s’est surpris à observer des fans, les yeux éberlués, en train d’applaudir le crack brésilien. Bien sûr, on n’oubliera pas les ultras d’Auteuil qui continuaient de l’agonir d’injures — le leitmotiv de leur soirée — mais il existait comme un schisme au Parc des Princes. Et comme Neymar n’en a pas rajouté au moment de célébrer son retourné acrobatique, on jurerait que la pacification des relations, avec au moins une partie du public parisien, est en marche. […] Neymar jure ne pas avoir été perturbé par les insultes et se dit désormais 100 % parisien. »

« L’autre As, c’est Navas », souligne le journal francilien : « Le nouveau gardien parisien, accueilli en héros hier par le Parc, a réalisé des arrêts décisifs et imposé son aura. Keylor Navas a effectivement dû s’employer plus que prévu, pas aidé par une équipe souvent coupée en deux et des latéraux en difficulté. […] Derrière son masque impassible, le gardien devrait sentir l’émotion monter encore d’un cran, mercredi, face au Real Madrid qu’il a sauvé plusieurs fois au cours de ses trois conquêtes européennes. »

Les notes du Parisien : Navas (7) Dagba (5) Thiago Silva (6) Diallo (6) Kurzawa (3) Verratti (5) Gueye (7) Di Maria (4,5) Neymar (7,5) Sarabia (3) Choupo-Moting (3)

Les notes de L’Equipe : Navas (7) Dagba (4) Thiago Silva (4) Diallo (7) Kurzawa (3) Verratti (6) Gueye (6) Di Maria (4) Neymar (7) Sarabia (3) Choupo-Moting (3)

L'Equipe du 15 septembre
L’Equipe du 15 septembre

« Le mariage de raison entre le PSG et Neymar a débuté hier par une après-midi folle, entamée par des insultes et conclue par un but exceptionnel dans le temps additionnel, écrit L’Equipe. Une bonne partie du public a fait payer au crack brésilien ses envies de rentrer au bercail barcelonais et ses fameux propos sur la remontada. S’il est le premier responsable de cette situation, il faut reconnaître au Ney une force de caractère peu commune. Hier, il ne s’est pas défilé et il a assumé jusqu’au bout. […] Des tribunes, on s’est demandé si Neymar n’avait pas fait exprès d’attendre le temps additionnel pour sortir son chef-d’œuvre décisif.« 

Mais « avant d’affronter le Real, Paris n’a pas vraiment rassuré dans le jeu, constate le journal sportif. À part Neymar, à l’origine de la quasi-totalité des mouvements parisiens et qui a sauvé la mise, l’expression collective du PSG a une nouvelle fois été désolante. […] Dans trois jours, il faudra faire sans plusieurs des individualités, à commencer par Neymar (suspendu) et Mbappé (blessé). Cavani est espéré mais pourrait être à court de rythme, comme Icardi qui n’a pas eu le temps de montrer grand-chose hier lors de la dernière demi-heure. La place d’avant-centre se disputera donc avec Choupo-Moting, qui a traversé la rencontre privé d’espaces et de ballons. On a connu plus rassurant avant d’entamer sa campagne européenne, même si Bernat sera de retour à l’inverse de Dagba (ischios), a priori forfait.« 

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