Revue de presse PSG : OL, CDL, distances, crampes, notes…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce samedi 1er août 2020, lendemain de victoire aux tirs au but en finale de la dernière Coupe de la Ligue après un 0-0 face à Lyon. C’est la neuvième Coupe de la Ligue pour Paris.

L’Equipe évoque une « finale interminable » et estime qu’il « ne restera pas grand-chose de cette finale. » Et on lit : « La der aurait mérité mieux que ces langueurs et ces approximations techniques, ce désert de bonnes intentions et d’occasions nettes, qui n’ont pas exactement aidé à situer les deux équipes avant qu’elles ne reprennent le cours de la Ligue des champions. […] Le niveau athlétique du PSG n’a pas follement été rassurant. […] Sur le fond, le PSG a été remarquablement prévisible, suspendu aux éclairs de Neymar et à la créativité de Verratti, ainsi qu’à la solidité de Thiago Silva. […] Il reste onze jours et un match amical, contre Sochaux (le 5 août), pour roder le système et régler les problèmes, mais si Tuchel envisage de reconduire son système en 4-3-3 face à l’Atalanta, il va devoir peaufiner quelques automatismes et choisir les bons hommes aux bonnes places. […] Le couple Marqui/Marco ne s’en est pas trop mal sorti face aux Lyonnais. Le souci majeur concernait plutôt le troisième larron. Gueye a manqué de justesse technique et de percussion. Son remplaçant, Ander Herrera (58e), a offert davantage de solutions. […] Dans ce schéma, l’avant-centre ne peut pas se contenter d’être un attaquant de surface. »

Les notes de L’Equipe : Navas 7 – Kurzawa 4 – Thiago Silva 6 – Kimpembe 4 – Bakker 6 – Gueye 3 – Marquinhos 6 – Verratti 7 – Di Maria 4 – Icardi 2 – Neymar 7

Les notes du Parisien : Navas 6 – Kurzawa : 4,5 – Thiago Silva : 6 – Kimpembe : 6 – Bakker : 4,5 – Gueye : 3 – Marquinhos : 5 – Verratti : 7 Di Maria : 3 – Icardi : 2 – Neymar : 7

Le Parisien estime que le PSG « stagne ou avance à l’aveugle, et ce n’était pas l’idée de cette fin juillet. […] Cette compétition s’est achevée dans le vide d’un 0-0 jusqu’à la prolongation, marqué par une idée restrictive du football, quelque chose qui y ressemble sans en avoir le goût. […] Le football, sans physique, sans latéraux, sans milieu hormis Verratti, sans attaquants si ce n’est Neymar, demeure triste dans le quasi-huis clos du Stade France. Le PSG s’est embourbé dans le néant de son jeu où il manque tout et de tout, ce qui situe l’ampleur des ennuis. La vie sans Mbappé commence donc dans l’ennui et l’affliction. L’impuissance également. Neymar, presque buteur, ne peut pas essayer de faire des passes à des fantômes comme Icardi et Di Maria, passagers de la nuit perdus dans le noir. […] Son 4-3-3 du soir n’a pas eu le double effet souhaité, celui d’une solidité retrouvée et d’un jeu mieux élaboré. Gueye a encore montré des signes troublants pour le haut niveau. Paredes revient dans la course. Surtout, il faudrait que Tuchel retrouve des footballeurs, comme Bernat pour déborder et bien sûr Mbappé pour créer et marquer. Pour l’instant, Paris ne dépasse pas le stade des inquiétudes. »

Concernant les gênes musculaires de Mauro Icardi (cuisse droite), Thiago Silva (cuisse droite), Marquinhos (mollet) et Layvin Kurzawa (cuisse droite), à priori pas de réelle inquiétude à ce stade. « Je pense que Marquinhos et Thiago Silva n’avaient que des crampes. Pour Kurzawa, c’est peut-être une blessure. C’est tout, je pense », a déclaré Thomas Tuchel en conférence de presse.

« Pourquoi les spectateurs de la finale étaient-ils regroupés alors qu’on demande de la distance ? » On trouve cette question dans Libération suite à des commentaires sur les réseaux sociaux. Réponse : « Certains internautes ont été victimes d’un effet d’optique. Si les spectateurs peuvent paraître entassés, on remarque que de nombreux espaces vides séparent en fait de petits groupes. A propos d’une des photos signalées, montrant deux tribunes bien remplies, la FFF signale que ces gradins précis n’ont accueilli que 600 spectateurs, contre trois fois plus habituellement. La FFF assure que répartir les rares supporters dans tout le stade aurait coûté trop cher. »

Enfin, Le Progrès constate qu’ainsi le PSG prive l’OL d’Europe (sauf s’il remporte la Ligue des champions), la première fois depuis 1997 : « Quel dénouement cruel pour les Lyonnais qui méritaient autant que les Parisiens de gagner ce match. Pas de trophée à Lyon, et surtout pas de Ligue Europa la saison prochaine… »

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