Revue de presse PSG : OM, DIM, rouste, notes

Dimanche soir, le PSG a surclassé l’OM (4-0) et plié l’affaire en une mi-temps seulement grâce à des doublés d’Icardi et Mbappé et trois passes décisives de Di Maria. Voici ce qu’on peut lire sur le sujet ce lundi 28 octobre 2019 dans la presse hexagonale.

« Et dire qu’il manquait Neymar à l’attaque parisienne…« , commente l’AFP. « La DIM, le nouveau trio en vogue composé de Di Maria – Icardi – Mbappé, a créé de telles misères à l’arrière-garde marseillaise, que l’écart de buts record dans le match-phare du championnat de France a été égalisé ! […] Sur le total des confrontations en L1 entre les deux équipes, Paris égalise à 31 victoires partout face à l’OM, marquant définitivement un rééquilibrage des forces grâce à sa série débutée en novembre 2011. Résultat : un enfant âgé de 8 ans n’a jamais vu l’OM s’imposer contre le PSG.« 

L'Equipe
L’Equipe du jour

« Au coup de sifflet final, hier soir, le Parc des Princes s’est levé pour applaudir comme on salue une pièce de théâtre à son goût, ni plus, ni moins, sans fièvre, ni passion, avant de vite déserter son siège pour attraper le métro, écrit L’Equipe. Paris et Marseille n’habitent définitivement plus au même étage. Il serait injuste et réducteur, toutefois, de résumer ce match à un long pensum. La première période des Parisiens fut une véritable exposition de leurs qualités techniques et, encore une fois cette saison, Di Maria a aimanté les projecteurs. Il aura été impliqué sur les quatre buts de son équipe. […] Comment l’OM a-t-il pu envisager un seul instant contrarier les desseins parisiens en laissant autant d’espace entre sa ligne de quatre défenseurs et celle de cinq milieux ? C’était juste une invitation à se faire punir.[…] Les Parisiens étaient déjà au décrassage à la 45minute. […] Comme à Bruges mardi, le trio Di Maria-Icardi-Mbappé, incroyable d’aisance, a fait exploser l’OM. La semaine écoulée a abouti à une conclusion : même sans Neymar, même sans le meilleur buteur de son histoire (Cavani), Paris peut voir venir. »

Les notes des joueurs du PSG L’Equipe : Navas : 5. Dagba : 5. Thiago Silva : 6. Kimpembe : 7. Bernat : 6. Herrera : 6. Marquinhos : 7. Verratti : 7. Di Maria : 9. Icardi : 8. Mbappé : 7.

Les notes du Parisien : Navas : 6. Dagba : 6. Thiago Silva : 7. Kimpembe : 8. Bernat : 6. Herrera : 6. Marquinhos : 7. Verratti : 8. Di Maria : 8. Icardi : 8. Mbappé : 8.

Le Parisien du 28 octobre 2019
Le Parisien du 28 octobre 2019

« Face à un OM d’une insigne faiblesse, le PSG s’est amusé, pulvérisant son rival. Icardi, Mbappé et Di Maria ont sublimé la semaine des Parisiens, à Bruges comme au Parc, constate Le Parisien. Après la pause, après 4 buts en 45 minutes, ce qu’aucun PSG n’avait réussi jusque-là dans un clasico, les Parisiens ont arrêté de marcher sur Marseille comme un chien se déchaîne sur un jouet, considérant que la punition ou l’humiliation avait assez duré. […] Uniquement avant la pause, le PSG a montré tout son génie dans les enchaînements, ses buts, sa façon de procéder en coulant ce Marseille étourdi par cette lumière surgie des étoiles puis anéanti, comme aspiré dans un trou noir. C’est cosmique ? Non, c’est le talent, c’est le PSG et notamment ses attaquants. C’est leur semaine, une semaine explosive, à 4 et 5 buts chacun et une flopée de passes décisives pour le dernier. Icardi, Mbappé et Di Maria ont déchiqueté Bruges et Marseille avec un soin, une patience et selon une méthode d’artisan — du fait pied labellisé — qui ne pouvaient laisser aucune chance aux Belges comme aux Sudistes. […] Icardi, Di Maria et Mbappé ont marqué les 13 derniers buts de leur formation. Difficile dans ces conditions d’imaginer Tuchel se priver d’un de ces trois éléments dans les rendez-vous en haute altitude. Et pourtant, il faudra se poser la question quand Neymar sera remis sur pied, alors que Cavani semble destiné à jouer les seconds rôles dans ces dispositions. Le temps de la MCN semble bel et bien révolu… »

La Provence estime que c’est « la rouste de trop ». Et on lit : « On pourrait passer des heures à disserter sur la différence entre ce PSG, détenu par un état à la surface financière XXL (le Qatar), et cet OM, propriété d’un homme aux moyens économiques plus limités (Frank McCourt). Cela n’expliquerait en rien la mascarade offerte hier soir par des Olympiens en dessous de tout. […] L’humiliation restera dans les annales et fera date. […] Le problème, c’est qu’à l’OM, tout se conjugue (trop) souvent au passé. Mais le constat fait froid dans le dos : un seul titre de champion de France lors des 26 dernières années, aucune victoire face au PSG, l’ennemi historique, depuis 2011, pas de participation à la Ligue des champions depuis 2013… Et que dire du présent ? La fessée subie à Paris aura bien du mal à passer auprès de supporters qui en ont marre – et c’est logique – de voir leur club être piétiné de la sorte.« 

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