Revue de presse PSG : Randal Kolo Muani, Milieu…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce mardi 29 octobre 2024. Un départ possible pour Randal Kolo Muani cet hiver, la bonne formule trouvée au milieu ?…
Dans son édition du jour, L’Equipe évoque la situation de Randal Kolo Muani au PSG, lui qui est resté sur le banc lors du Classico. Le quotidien sportif indique que la gestion de l’attaquant par Luis Enrique montre que le coach espagnol ne compte pas sur lui. « La situation est assez paradoxale puisque Luis Enrique, encore le mois dernier, lui avait signifié qu’en l’absence de Gonçalo Ramos, il aurait des responsabilités à assumer. » L’Equipe explique que l’international français a acté depuis des semaines que son profil ne collait pas avec le projet de jeu de son entraîneur. « Si, officiellement, il se pliera au choix du PSG, Kolo Muani sait qu’à moyen terme, il ne peut pas se contenter d’un si faible temps de jeu. Les dirigeants parisiens avaient été rassurants l’été dernier et se disaient convaincus qu’après une année d’adaptation, son heure viendrait. Ce discours a évolué récemment. » En interne, si l’on assume à 100 % la décision collégiale de le recruter à l’été 2023, on prend acte de la situation actuelle du joueur. En laissant filtrer l’idée que Kolo Muani, dans un autre contexte, retrouvera toutes les qualités qui en ont fait une recrue à 90 M€. Une manière d’acter l’échec de l’opération et de préparer son départ cet hiver, avance le quotidien sportif. Des échanges avec son entourage ont eu lieu et le PSG valorise l’ancien nantais entre 40 et 50 millions d’euros. « Parmi les grands clubs européens, ils sont une poignée à pouvoir imaginer – même sous la forme d’un prêt avec option d’achat – débourser un tel montant. » L’été dernier, outre le Borussia Dortmund, la Juventus Turin c’était renseignée, sans aller plus loin, faute notamment de moyens. Pourrait-elle revenir à la charge cet hiver ? Le quotidien sportif évoque aussi la possibilité de voir deux clubs anglais, Manchester United et Arsenal, se pencher sur lui.
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De son côté, Le Parisien évoque le milieu de terrain du PSG et se demande si Luis Enrique n’aurait pas trouvé la bonne formule avec le trio Warren Zaïre-Emery, Vitinha et Joao Neves. Pour le quotidien francilien, il y a fort à parier que ces trois-là pourraient démarrer lors des grands rendez-vous. « Dans ce secteur, tout n’est pas encore parfait, comme l’a montré le défi physique imposé par Arsenal le 1er octobre, mais une promesse se dessine petit à petit. » Le Parisien indique que dès ses premiers entraînements avec le PSG, Joao Neves a littéralement impressionné tout le monde, de ses partenaires au staff. « Ce n’est pas un hasard si la mayonnaise a pris si vite. Son petit gabarit, sa technique en mouvement, son volume de jeu et ses prises d’initiatives, qui traduisent autant son intelligence de jeu que son adaptation express, expliquent en partie sa réussite. » Le quotidien francilien estime que l’international portugais colle parfaitement au profil voulu par Luis Enrique, comme s’il était la pièce manquante de son puzzle dans l’entrejeu. En ce qui concerne Vitinha, sa prestation contre Marseille « est peut-être une première étape vers un retour sur le devant de la scène qui changerait forcément la face du collectif parisien. » Le Parisien explique que Vitinha reconnaît disposer de meilleures sensations ces derniers temps. Si le coach du PSG l’a fait débuter sur le banc contre le PSV, « il ne faut pas y voir une quelconque forme de déclassement de sa part. Aux yeux de l’Espagnol, il demeure toujours son joueur phare, capable d’exprimer ses idées au jeu dans un rôle de sentinelle où il est censé amener sa créativité et son volume à la récupération du ballon. » Moins performant depuis le début de la saison, Warren Zaïre-Emery est rentré métamorphosé de la dernière trêve, lance Le Parisien. Il a confirmé sa montée en puissance lors du Classico. « Plus intense, solide dans les duels, avec des initiatives qu’il ne prenait plus depuis son but contre Montpellier (6-0 le 23 août), le natif de Montrouge a nettement élevé le curseur. » Il a retrouvé ce qui faisait sa force il y a un an tout pile : l’engagement et le dépassement de fonction.