
Revue de Presse PSG : Salah, Luis Enrique, vestiaire…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce lundi 2 décembre 2024. Le PSG prêt à attirer Mohamed Salah à l’issue de son contrat avec Liverpool, ça se tend dans le vestiaire entre Luis Enrique et les Parisiens, le technicien espagnol se plaint du rendement de plusieurs joueurs…

Dans son édition du jour, L’Equipe évoque une possible arrivée de Mohamed Salah au PSG. Même si le club parisien est parti sur un nouveau projet en mettant fin à sa politique des stars, il n’avait pas hésité lors des mercato précédents à tenter de recruter des attaquants de renom comme Robert Lewandowski (parti au FC Barcelone) ou encore Khvicha Kvaratskhelia (Napoli). « Des joueurs dont le club considère qu’ils pourraient rentrer dans son nouveau moule, capables de se mettre au service du jeu de l’entraîneur et sans rechigner à travailler pour les autres quand le besoin s’en fait sentir. » Et la situation contractuelle de Mohamed Salah, libre cet été à l’issue de son contrat avec Liverpool, pourrait ramener une star dans les rangs parisiens, sans pour autant modifier la stratégie collective des dirigeants. Un connaisseur du dossier est catégorique à ce sujet : « Les deux parties discutent depuis longtemps déjà. Sauf que cette fois-ci, Mohamed Salah a ouvert la porte. Il y a désormais de bonnes chances qu’il termine au Paris-Saint-Germain. » De son côté, le club parisien a tenu à démentir cette information auprès du quotidien sportif : « Ce n’est pas vrai. » Les Rouge & Bleu voient cela comme une stratégie de la part de l’international égyptien pour négocier un nouveau contrat avec les Reds.
Mais, par le passé, le PSG a déjà démenti ce genre de rumeurs avant de voir le joueur signer dans le club. En cas d’arrivée, les champions de France devront trouver le moyen de pouvoir assumer le gros salaire de la star de Premier League, estimé à un peu plus de 20M€ annuel. Depuis l’été dernier, le club de la capitale est à la recherche d’un ailier. La piste menant à Khvicha Kvaratskhelia n’est toujours pas refermée même si elle reste complexe. Par le passé, le nom de Mohamed Salah (32 ans) a souvent été associé au PSG, mais cela ressemble à la dernière chance, notamment avec sa situation contractuelle. Et le club parisien a un atout en la personne de son président Nasser al-Khelaïfi. Les deux hommes se connaissent personnellement. Un plus alors que la concurrence sera importante avec l’Arabie saoudite. Concernant Mohamed Salah, il a récemment rappelé qu’il n’avait toujours pas reçu d’offre de prolongation de la part de son club : « On est presque en décembre et je n’ai pas reçu d’offres de prolongation de la part du club. Les fans m’aiment et je les aime. Mais, à la fin du compte, ce n’est pas ma décision (…) Évidemment. Je ne vais pas prendre ma retraite rapidement. Donc je me concentre sur mon jeu, sur cette saison, on va essayer de remporter la Premier League et, espérons-le, la Ligue des champions. Je suis déçu mais on verra. Je suis très professionnel. Tout le monde peut voir mon éthique de travail », avait déclaré l’international égyptien le 24 novembre dernier.
🚨 Selon un connaisseur du dossier, « Mohamed Salah a ouvert la porte (à une arrivée au PSG). Il y a désormais de bonnes chances qu’il termine au Paris-Saint-Germain. »
— Canal Supporters (@CanalSupporters) December 1, 2024
Contacté, le club a démenti cette information 🇪🇬
[@Tanziloic] pic.twitter.com/WgmIFxHqRm
- À lire aussi : Les 32 qualifiés pour la Coupe du monde des clubs connus

De son côté, Le Parisien évoque les tensions dans le vestiaire du PSG autour de Luis Enrique. Pendant ce résultat nul face au FC Nantes (1-1) en Ligue 1, le technicien espagnol a montré certains signes d’agacement sur le banc, et notamment un coup de pied dans une bouteille au coup de sifflet final. Une réaction inhabituelle du coach de 54 ans et qui a été remarquée en interne, tout comme son attitude en bord de pelouse. Une nervosité qui est en réalité palpable depuis quelques rencontres, notamment en Ligue des champions où son équipe enchaîne les prestations difficiles. Placé au centre de ce nouveau projet, le coach parisien est logiquement en première ligne, lui dont la prolongation de contrat jusqu’en 2027 est déjà signée. Chez les joueurs parisiens, ils estiment que le plan de jeu du coach est trop lisible et laisse trop peu de place aux prises d’initiative et dépassements de fonction. « Pour schématiser : une possession à outrance qui amène l’adversaire à faire le choix du repli et surtout un refus du jeu en transition alors qu’il a l’effectif pour. » Auprès des joueurs, Luis Enrique donne l’impression de vouloir avancer avec ses principes de manière assez butée. Si face à la presse, l’ancien sélectionneur de la Roja dit se satisfaire de son effectif actuel, en interne, son discours varie et des premières plaintes ont été formulées il y a quelques semaines notamment sur le rendement décevant de certains joueurs comme Gianluigi Donnarumma, Fabian Ruiz, Ousmane Dembélé ou encore Marco Asensio. De plus, la direction parisienne est à la recherche d’un ailier pour concurrencer Bradley Barcola sur le côté gauche.
Dans sa communication interne, Luis Enrique n’explique jamais ses choix à son groupe. Il n’explique pas non le temps de jeu famélique de Randal Kolo Muani. « Plus largement, c’est le traitement réservé à l’international tricolore qui interpelle ses partenaires, malgré des séances d’entraînement et ‘un investissement impeccable’. » Mais, c’est avec Ousmane Dembélé que la tension est plus palpable. Déjà sanctionné avant le déplacement sur la pelouse d’Arsenal en Ligue des champions début octobre en raison d’un vif échange et d’un retard à l’entraînement, l’international français n’a surtout pas compris la désignation du tireur de penalty. Luis Enrique en attend plus de son numéro 10 dans l’attitude, l’exemplarité, le leadership et aussi la finition. Et ce traitement réservé à Ousmane Dembélé, personnalité appréciée du vestiaire, a des répercussions. « Dans un vestiaire qui manque de leaders charismatiques capables de tirer le groupe vers le haut ou de dire ce qui ne va pas, personne n’ose l’ouvrir, même le capitaine Marquinhos. Sous peine d’être sanctionné comme a pu l’être Dembélé au mois de septembre. » À Doha, on regarde avec attention cette situation sportive. Même si la tournure des évènements déçoit, surtout en Ligue des champions, même en cas d’élimination au premier tour de C1, cela « ne devrait pas faire infléchir le choix du propriétaire de confier les clés du camion à l’Espagnol, qui a bien conscience que le chantier est immense et qu’il faudra plus que les six prochains mois pour tout changer », conclut le quotidien francilien.
❗️ Doha regarde avec attention la situation au PSG, déçu par les récents événements et tout particulièrement en LDC.
— Canal Supporters (@CanalSupporters) December 1, 2024
Néanmoins, une élimination au 1er tour en C1 ne devrait PAS remettre en cause l’avenir de Luis Enrique à Paris.
[Le Parisien] pic.twitter.com/J7VRo17A6I