
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce vendredi 17 octobre 2025. Le PSG retrouve ses blessés au meilleur moment, le rapport quasi obsessionnel au corps de Luis Enrique, les choses sérieuses commencent pour le PSG, Désiré Doué va vraiment lancer sa deuxième saison au PSG…
Dans son édition du jour, L’Equipe fait sa Une sur le match entre le PSG et Strasbourg de ce soir. Le quotidien sportif explique que sept matches attendent le PSG jusqu’à la prochaine trêve internationale avec la réception du Bayern Munich (le 4 novembre) en Ligue des champions et un déplacement à Lyon (le 9 novembre) pour clore la séquence. Il n’est pas interdit de penser qu’en termes d’adversité, la réception de Strasbourg, ce vendredi soir (20 h 45), se situe quelque part dans ces eaux-là. « Au-delà du niveau de l’opposition qui sera proposée à ses joueurs, c’est sous le prisme de la gestion du premier match post-trêve internationale qu’il faut probablement interpréter la méfiance de Luis Enrique. Il n’est jamais évident de remobiliser un groupe qui a été, en grande partie, dispersé aux quatre coins du monde pendant une dizaine de jours. On ne sort pas complètement indemne non plus d’une séquence de deux mois durant laquelle Ousmane Dembélé, Désiré Doué et consorts sont tombés comme des mouches, victimes à retardement d’un dernier exercice à rallonge. » L’un des enjeux, pour le PSG, sera de ne plus perdre personne en route alors que la venue de Strasbourg au Parc marquera le retour de quelques forces vives, lance le quotidien sportif. Le principe de précaution a, semble-t-il, prévalu pour Ousmane Dembélé qui a retrouvé des sensations – et réintégré les séances collectives – ces derniers jours. Sera-t-il aussi appliqué pour Marquinhos et Désiré Doué ? « Les délais de guérison se sont allongés pour le défenseur brésilien, touché au quadriceps gauche à Marseille le 22 septembre (0-1), et il est très peu probable de le voir sur le terrain face aux Alsaciens. La côte, pour Doué, est plus élevée même si l’international français ne veut rien précipiter. L’ancien Rennais appartient à cette caste de joueurs qui a accueilli l’épidémie de blessures qui a frappé l’effectif parisien avec un certain fatalisme, convaincu qu’à un moment ou un autre, tout le monde y passerait. Partant de ce principe, il y avait pire moment dans la saison pour se retrouver sur le flanc. » Les retours de Senny Mayulu, Khvicha Kvaratskhelia et Barcola, donc, s’inscrivent dans la même logique. Avec, en filigrane, l’espoir qu’en termes de pépins, le pire se trouve désormais derrière le club parisien ?
L’Equipe fait également un focus sur Luis Enrique. Ce vendredi soir, face à Strasbourg, en tribunes ou sur son banc, Luis Enrique affichera son énergie habituelle. Cette intensité totale, cette quasi-frénésie. Victime d’une fracture d’une clavicule après sa chute de vélo lors de la trêve de septembre, l’entraîneur du PSG est libéré d’un certain nombre de contraintes. Ces semaines, affaibli, l’Asturien les a vécues douloureusement. Car rarement un entraîneur du PSG n’aura voué un culte aussi prononcé au corps et à l’entretien physique, avance le quotidien sportif. « Ses défis post-carrière de joueur – marathon, trail, triathlon…- ont été maintes fois contés. Mais depuis son arrivée à l’été 2023, et encore ces derniers mois, malgré les enjeux sportifs majeurs, Luis Enrique reste cet athlète total, quasi obsessionnel dans son rapport au corps. » Au cœur de son quotidien, une exigence totale dans la diététique. Qui commence par ce café, choisi entre mille, qu’il partage avec ses adjoints. Ses repas sont dignes d’un marathonien. Avec, comme quand il était joueur, ce goût pour les légumes, indique L’Equipe. « Les recrues de l’été 2024 et 2025 ont découvert peu à peu ses habitudes quotidiennes étonnantes en matière de préparation physique. Avec cette montre connectée qui dit tout de ses constantes et qui lui rappelle ses séances à effectuer. Au programme : des séances de vélo en salle au cours desquelles les podcasts de RFI l’aident à progresser en français, des tractions, du gainage… Avec l’envie, les yeux rivés sur ses datas physiques, de défier – joueurs ou non – de plus jeunes ou de taquiner ses adjoints. Et cette ambition aussi de tenter d’égaler/battre ses records et de lutter contre les effets du vieillissement. » Luis Enrique n’a pas perdu ses habitudes de joueur. Comme pour les membres de l’effectif pro, il est pris en charge par les physios du club pour des soins et massages.
De son côté, Le Parisien évoque aussi le match entre le PSG et Strasbourg. Paris entre enfin dans le vif du sujet après un lancement qui a déjà bouleversé son décor intime. Et cette fois, ses pépites et ses enluminures orneront la toile de fond, assure le quotidien francilien. « C’est toujours la grande affaire de ce PSG-là : les premiers mois de la nouvelle saison ont renforcé Luis Enrique et ses préceptes, un coach qui ne se plaint jamais publiquement de sa troupe et demande les mêmes principes offensifs à Barcola qu’à Ndjantou. » Ce court vécu va s’infuser lentement dans les corps et les têtes de la relève alors que les pointures reviennent, à commencer peut-être par Désiré Doué et Marquinhos face aux Alsaciens avant la réapparition bretonne d’Ousmane Dembélé à Brest ou Lorient avant la fin du mois. Ils seront tous prêts pour la venue du Bayern début novembre, l’autre rendez-vous le plus excitant des premiers mois après l’explication en Catalogne, lance Le Parisien. Tout recommence maintenant puisque ce jeudi, comme l’Asturien l’a rappelé sans le regretter, juste pour informer, « on va faire le premier et le dernier entraînement de cette semaine avec tous les joueurs. Il faut voir et il faut leur parler, avoir leur sentiment, leur feeling, mais c’est une bonne nouvelle de savoir qu’ils sont prêts. » Les cadres vont pouvoir nous renseigner de plus près et nous dire si ce nouveau PSG, comme le monde s’en est aperçu, est bel et bien plus fort qu’avant, conclut le quotidien francilien.
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Le Parisien fait également un focus sur Désiré Doué. Après presque deux mois éloigné des terrains en raison d’une blessure au mollet contractée au début du mois de septembre avec l’équipe de France, le numéro 14 du PSG s’apprête vraiment à lancer sa deuxième saison sous le maillot des Rouge & Bleu contre Strasbourg ce soir. Ce contretemps n’est pas forcément habituel pour l’ancien Rennais et son corps d’athlète, confronté à sa première grosse blessure en tant que joueur du PSG, avance le quotidien francilien. « C’est pourtant avec calme, sérénité et sans frustration apparente qu’il a traversé cette séquence à la fois intense en travail et reposante », explique Le Parisien. Initialement indisponible pendant trois à quatre semaines, Désiré Doué a pris son temps pour revenir et n’a pas voulu précipiter les choses. « Ni lui, ni le staff de Luis Enrique n’ont voulu prendre de risque à ce moment-là de la saison, chacun étant conscient que la période était propice à la récupération et la régénération aussi bien physique que mentale. » Il aurait pu faire son retour contre Barcelone ou Lille, mais la volonté commune du staff, de Luis Enrique et du joueur, a été de ne pas se précipiter, même si l’équipe avait besoin de ses qualités, avance Le Parisien. Désormais prêt à l’attaque, Désiré Doué débarque avec de la fraîcheur aussi bien dans sa tête que dans ses jambes, une bonne dose de motivation et sans aucune appréhension. Son principal défi consiste à franchir un pallier supplémentaire, celui de la confirmation au plus haut niveau. Une mission excitante que Luis Enrique l’aidera à accomplir, conclut Le Parisien.