La revue de presse PSG

Vu et lu au sujet du PSG ce mercredi 24 mai 2017 dans la presse hexagonale.

« La journée des familles Pastore et Di Maria a commencé de bonne heure mardi. Sur les coups de 6 heures, des agents de l’OCLCIFF se sont présentés aux domiciles respectifs des deux joueurs parisiens. Cette arrivée en force d’une quinzaine d’officiers de police, certains équipés de gilets pare-balles et armés, d’autres en costumes, a étonné les personnes concernées, rapporte L’EquipeDans les bureaux du club, la perquisition s’est étirée jusque dans l’après-midi, les enquêteurs passant au peigne fin les ordinateurs de la direction générale, en premier lieu celui de Jean-Claude Blanc, qui appose sa signature au bas de la majorité des contrats de joueurs. […] À l’origine de ces perquisitions, des soupçons portant sur le fait que Javier Pastore et Angel Di Maria percevraient une partie de leurs revenus dans des paradis fiscaux via une société écran basée aux Pays-Bas. C’est du moins ce que Mediapart assurait le 10 mai. »

« L’ambiance est plutôt détendue, et Philippe Boindrieux, directeur général adjoint du club, va même faire visiter la pelouse du Parc à certains fonctionnaires ébahis, écrit Le Parisien sur les perquisitions de mardi. Pourtant, malgré les apparences, le PSG vit une année 2017 décidément très compliquée. D’autant que ces perquisitions s’ajoutent à d’autres révélations des Football Leaks, publiées avant-hier et faisant état d’un système d’optimisation fiscale douteux mis en place par Edinson Cavani. Signe d’une tension palpable côté parisien, une opération commerciale avec le joueur uruguayen, qui devait se tenir hier pour présenter le nouveau maillot, a été annulée. Sur le plan sportif, ces descentes coordonnées de police créent un certain trouble au moment de préparer la finale. En interne, on décrivait des joueurs « choqués » tout au moins en ce qui concerne Di Maria et Pastore. On peut imaginer que l’éventualité d’une mise en examen ne soit pas de nature à les rassurer. Pastore et Di Maria encourent de fortes amendes assorties éventuellement de peines de prison avec sursis. Pour des faits similaires lorsqu’il était au Real Madrid, Di Maria a récemment trouvé un accord à hauteur de 3,5M€ pour solder son litige avec le fisc espagnol. Si un lien était établi entre le PSG et la société panaméenne Sunpex, le club risquerait des peines financières démultipliées compte tenu de son statut de personne morale. »

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