
Ce mardi soir, le PSG s’est incliné sur la pelouse de l’Allianz Arena contre le Bayern Munich lors de la cinquième journée de la phase de ligue de la Ligue des champions. Après cinq matches, le club de la capitale ne compte que quatre points et se classe 26e, actuellement éliminé de la compétition. Il faudra qu’il fasse un sans faute lors de ses trois dernières rencontres (Salzbourg, Manchester City et Stuttgart) pour espérer une qualification pour la phase finale de la Ligue des champions. Présent en conférence de presse, dans des propos relayés par Le Parisien, Luis Enrique a évoqué son choix de titulariser Matvey Safonov, la possibilité de voir Arnau Tenas dans les buts, les chances de qualification du PSG…
Son sentiment après le match et son choix de titulariser Safonov
« Mon impression, c’est que nous n’avons pas su surmonter leur pressing en première période. Nous avons été très inférieurs dans ce domaine. C’est pour cela que l’on ne récupérait pas haut le ballon. Il y avait des raisons d’espérer en seconde mais il y a eu l’expulsion. C’est une grave erreur de notre part. On est quand même resté dans le match jusqu’au bout. Toutes mes décisions sont de ma responsabilité et je les assume. »
Arnau Tenas possible titulaire lors du prochain match en Ligue des champions ?
« Mon objectif est que tous mes joueurs soient prêts. Je pensais que Safonov était le meilleur pour surmonter le pressing du Bayern et générer une supériorité numérique. Ces défaites sont gênantes mais elles me donnent des informations sur tous et me permettent de savoir où l’on va à l’avenir. »
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L’arbitrage
« Je n’ai rien à dire sur l’arbitrage, comme depuis le début de ma carrière. Plus que de colère, je dirais que c’est de la frustration. »
Encore confiant pour la qualification ?
« Je dois avoir à chaque match des enseignements, des informations pour le futur que j’envisage ici afin de devenir plus fort. Je tire beaucoup d’infos. Vous parlez des trois défaites, mais moi je parle des trois matchs qu’il reste à jouer. Il faut les gagner pour se qualifier. À l’attaque pour ces trois prochains matches ! »
Avez-vous le temps de développer vos idées au PSG ? Est-ce le bon endroit pour construire un projet ?
« Être entraineur est un privilège. La pression que je m’auto impose est bien supérieure à toutes celles que l’on peut me mettre. Je ne suis pas là pour passer le temps, comme mes prédécesseurs avant moi. Je veux gagner des titres, pas dans l’avenir, mais dans le présent. Toutes les informations que je glane me sont utiles, je le répète. »