
Revue de Presse PSG : Ligue 1, FC Nantes, Zabarnyi…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce lundi 18 août 2025. Le PSG entame sa saison de Ligue 1 par une victoire sur la pelouse du FC Nantes (0-1), les Rouge & Bleu assurent l’essentiel, un succès venu du banc, le premier match convaincant d’Illia Zabarnyi…


Dans son édition du jour, L’Equipe consacre l’une de ses Unes à la courte victoire du PSG sur la pelouse du FC Nantes (0-1) en conclusion de la 1ère journée de Ligue 1. Quatre jours après la victoire arrachée face à Tottenham en Supercoupe d’Europe (2-2, T.A.B 4-3), le club de la capitale a une nouvelle fois pu compter sur son banc pour débloquer la situation à la Beaujoire. Sans briller mais sans souffrir non plus, les joueurs de Luis Enrique l’ont emporté sur la plus petite des marges en continuant à redonner le rythme de la compétition à l’ensemble du groupe. L’entraîneur parisien avait effectué sept changements dans son onze de départ par rapport au match face aux Spurs. « C’était probablement une histoire de jambes, d’intensité et de qualité technique du moment autant qu’une affaire de statuts. » Cette fois-ci, ce sont les entrées à l’heure de jeu d’Ousmane Dembélé, Désiré Doué, Achraf Hakimi et Nuno Mendes qui ont dynamisé la rencontre. Inoffensif (0,10 xG), le FC Nantes n’a jamais été en mesure d’inquiéter Lucas Chevalier. Et avec une équipe parisienne qui cherche encore son rythme, la première période a été soporifique avec pas mal de déchets techniques dans le dernier geste. Ibrahim Mbaye s’est montré volontaire mais trop confus tandis que Gonçalo Ramos a touché la transversale sur un lob astucieux.
Mais l’entrée de la cavalerie en seconde période a fait basculer la rencontre. « Plus que son coaching, parce qu’un entraîneur débutant aurait fait entrer les mêmes joueurs, c’est la gestion de Luis Enrique sur l’ensemble de la semaine qui aura été intéressante et payante. » Avec dix-huit joueurs alignés dans ces deux premières rencontres de la saison 2025-2026, le coach parisien « a été fidèle à sa ligne qui consiste à niveler les temps de jeu et à ne prendre de risques avec personne, tout en restant compétitif, et en faisant passer le message de victoires mentales, plutôt que physiques et techniques. » Les Canaris auraient même pu être punis plus largement suite à l’entrée des cadres. Le but est finalement venu d’une frappe de Vitinha, déviée par Chidozie Awaziem (67e). Gonçalo Ramos s’est vu refuser un but pour une position de hors-jeu (77e) puis Bradley Barcola a été maladroit dans la finition (89e). « L’idée du reste de la Ligue 1, en ce mois d’août où le PSG rentre tout juste de ses congés payés, était de le voir souffrir, chuter peut-être, et de prendre un peu de marge, même, pour passer l’hiver à regarder le futur champion de moins loin. » Mais après ce premier week-end, les champions de France gardent le rythme et comptent déjà trois points d’avance sur l’Olympique de Marseille, annoncé comme un concurrent pour le titre.

Le quotidien sportif fait un focus sur la première d’Illia Zabarnyi sous le maillot parisien. Titularisé aux côtés de Lucas Beraldo en charnière centrale, la nouvelle recrue des Rouge & Bleu a connu des débuts assez tranquilles face à une équipe du FC Nantes qui n’a rien proposée dans le jeu. Avec 71% de possession de balle, le PSG a concédé seulement 5 tirs dont aucun cadré. « Passer de la Premier League à notre Championnat doit représenter un drôle de choc en termes d’intensité. Il existe cependant un point commun important : la concentration exigée par les deux styles de jeu. » À Bournemouth et en sélection ukrainienne, le défenseur de 22 ans avait pour habitude d’être souvent dominé et de devoir faire le dos rond pour ne pas encaisser de but. Hier, Illia Zabarnyi a appris en douceur le style de jeu de Luis Enrique. Malgré deux premiers ballons perdus, le défenseur s’est montré solide en réussissant 100% de ses passes vers le dernier tiers adverse (18/18). En simplifiant ses choix au fil du match, l’Ukrainien de 22 ans a fait avancer le jeu de son équipe.
Luis Enrique a apprécié les premiers pas de son nouveau joueur, comme il l’a expliqué après la rencontre : « Les conditions physiques et techniques de Zabarnyi sont parfaites pour le style de jeu que j’aime. Il est à l’aise avec le ballon, c’est important pour nous, et, sans le ballon, il gagne les duels. Il a fait un très bon match. C’est la même sensation avec Lucas Chevalier. Il n’a pas eu grand chose à faire, mais c’est important pour nous de voir comment ils sont avec le ballon. » Illia Zabarnyi aura aussi besoin de temps pour comprendre le jeu de son coach, lui qui n’a eu que trois entraînements collectifs dans les jambes avec ses nouveaux coéquipiers. Au fil des matches, le défenseur d’1m89 sera plus responsabilisé dans la relance. Mais sans le ballon, on a pu apercevoir les qualités du numéro 6 parisien, qui a bien gêné un Mostafa Mohamed impuissant dans les duels face à lui, le tout en ne commettant aucune faute durant le match.
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De son côté, Le Parisien évoque aussi la rentrée réussie du PSG en Ligue 1. Sans forcer, les champions de France ont obtenu l’essentiel de leur déplacement à Nantes. Et comme en Supercoupe d’Europe, le banc parisien a fait la différence face aux Canaris. Certes, le buteur Vitinha avait débuté la rencontre mais il a pu compter sur les nouveaux entrants pour concrétiser la domination jusque-là stérile des Rouge & Bleu. « Ce succès raconte une nouvelle fois l’orgueil des acteurs de la meilleure équipe d’Europe consacrée le 31 mai dernier. Tottenham, Nantes, il en est allé de même à chaque fois: ils s’imposent davantage parce qu’ils le veulent que parce qu’ils le peuvent, trouvant des ressources inouïes dans la volonté de rester une grande équipe et de le prouver avec dix jours de préparation dans les gambettes. » Face à la défense à sept des Canaris, il a fallu se montrer patient pour trouver la faille. Chose que n’ont pas su faire Lee Kang-In, Gonçalo Ramos ou encore Bradley Barcola avant l’heure de jeu. « Pour mettre fin à l’impatience d’une rencontre dominée malgré le déficit athlétique, Luis Enrique a changé quatre joueurs passée l’heure de jeu, envoyant quatre cracks débloquer cette histoire : Achraf Hakimi, Nuno Mendes, Désiré Doué et Ousmane Dembélé, ovationné par tout le stade sauf le kop des Ultras nantais. » Et six minutes plus tard, suite à un corner rapidement joué, la frappe lointaine déviée de Vitinha a pris à contre-pied un Anthony Lopes impuissant.