Un voyage aux États-Unis qui a resserré les liens au PSG 

Le PSG a passé cinq semaines aux États-Unis pour participer à la Coupe du monde des clubs. Malgré la défaite en finale, ce séjour a resserré les liens entre les Parisiens. 

Auteur d’une saison exceptionnelle, avec la victoire en finale de la Ligue des champions contre l’Inter Milan, le PSG voulait rendre encore plus historique cette saison 2024-2025 avec la Coupe du monde des clubs. « La conviction de pouvoir marquer l’histoire du football pendant ce séjour aux États-Unis était bien présente dans les têtes des joueurs parisiens lorsqu’ils foulent pour la première fois, le 11 juin, les terrains d’entraînement », indique Le Parisien. Luis Enrique s’est présenté sous son meilleur jour pendant le tournoi, à la fois serein et conquérant, mais il reste avant tout un compétiteur dans l’âme et le discours tenu à son groupe dès l’arrivée outre-Atlantique est celui d’un homme déterminé et décidé à finir cette saison de la plus belle des manières.

Arnau Tenas, ambianceur en chef

La défaite du PSG contre Botafogo n’a pas altéré la bonne humeur et la décontraction d’un groupe uni, soudé et simplement heureux de partager cette aventure humaine unique, propice aux échanges, aux rapprochements, assure Le Parisien. Comme à Poissy, les joueurs se réunissent au petit-déjeuner et refont le monde, évoquent la compétition, se refilent les bons spots visités, sur ces grandes tablées où les affinités se créent plus facilement. « Malgré la fatigue et l’envie, pour certains, d’être en vacances, la cohésion de groupe continue d’être entretenue lors de parties de bowling, où salariés et joueurs s’affrontent, de ping-pong, de PlayStation, de fléchettes ou de billard, qui donnent parfois des airs de colonies de vacances à ce séjour aux États-Unis« , indique le quotidien francilien. Comme dans toute famille, on retrouve des personnages charismatiques : Arnau Tenas, ambianceur en chef, toujours prêt à détendre l’atmosphère. Ousmane Dembélé, lui, se mue en grand frère, parfois impatient après avoir attendu la demi-finale contre le Real pour démarrer une rencontre, mais essentiel avec ses prises de parole mobilisatrices dans le vestiaire, pendant le premier tour. Achraf Hakimi fédère quand Luis Enrique alterne entre sérieux, marques d’affection, petits coups de pied aux fesses du Marocain et tentatives de petit pont sur Désiré Doué.

A voir aussi : Désiré Doué élu meilleur jeune de la Coupe du monde des clubs

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Visite de stades pour s’inspirer en vue du possible nouveau stade

Pendant cinq semaines, certaines scènes se sont forcément répétées, frôlant avec la routine, notamment pendant ces dix jours passés à Atlanta, un peu moins épanouissants que les soirées à Newport Beach, au bord de la mer, où l’on a pu apercevoir des joueurs détendus, le staff se promenant le long de la plage, une glace à la main. Du côté des dirigeants, on profite de ce « road trip » pour visiter différentes enceintes américaines (douze au total) et s’inspirer de ce modèle dans la perspective de la construction du futur stade du PSG. Le futuriste Mercedes-Benz Stadium d’Atlanta, avec son toit rétractable, sa clim et son écran géant circulaire, a d’ailleurs beaucoup plu en interne, avance Le Parisien. Les moments de respiration l’après-midi et le soir avec les proches, venus faire le déplacement de l’autre côté de l’Atlantique, permettent aussi de s’évader, de se régénérer entre deux rencontres. Une bulle d’air voulue par Luis Enrique et Luis Campos. Aux États-Unis, Paris se sera créé des souvenirs, à défaut de marquer l’histoire, conclut Le Parisien.







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