
L.Hernandez : « Le PSG actuel va s’inscrire dans la durée comme un collectif incroyable »
Revenu en forme en ce début de saison, le défenseur du PSG, Lucas Hernandez, a des objectifs élevés pour cet exercice 2025-2026.
En ce début de saison, le PSG et Luis Enrique peuvent compter sur le retour en forme de Lucas Hernandez. En difficulté depuis son retour de blessure en décembre 2024, l’international français a retrouvé sa grinta et ses qualités en ce début d’exercice 2025-2026. Appelé avec l’équipe de France lors de ce rassemblement d’octobre, le défenseur parisien fait partie des footballeurs français les plus titrés de l’histoire avec 22 trophées remportés, soit derrière Karim Benzema (34), Kingsley Coman (28), Franck Ribéry (23) et à égalité avec Bixente Lizarazu et Presnel Kimpembe. Dans un entretien accordé au quotidien Le Parisien, Lucas Hernandez a évoqué sa soif de victoires après ses différentes expériences et ses objectifs de la saison. Extraits choisis.
Ce que cela signifie pour lui d’être le 4e footballeur français le plus titré de l’histoire ?
« Ça récompense beaucoup de travail et me procure énormément de fierté. Quand tu débutes chez les pros, jamais tu n’imagines atteindre un tel chiffre. C’est quelque chose d’extraordinaire. Et croyez-moi, je ne suis pas blasé. Je joue au foot pour étoffer mon palmarès. Je vis pour les titres et j’exècre la défaite depuis mon plus jeune âge. J’aime lutter, j’ai ça en moi. Cette dalle m’habite dès le matin et ne me quitte jamais. À notre niveau, l’essentiel n’est pas de participer, mais bien de gagner. Quand tu disputes une finale, ça n’est pas pour regarder l’adversaire se congratuler à la fin du match. On se souvient seulement des vainqueurs. »
Des points communs entre le Bayern (son ancien club) et le PSG dans la manière de construire la culture de la victoire
« La finalité est la même, mais à mon arrivée au PSG, on s’inscrivait davantage sur le moyen terme avec un effectif rajeuni et un projet sportif faisant la part belle à des jeunes joueurs à l’énorme potentiel. Deux ans plus tard, on a pu s’apercevoir de la qualité des choix effectués au regard de nos succès en France et en Europe. Quand j’avais rejoint Munich, l’effectif était plus expérimenté, composé de garçons avec un autre vécu mais toujours affamés pour gagner. On ne peut pas comparer la mentalité française et allemande, mais dans les deux cas, ça transpire la gagne à tous les étages du club. Luis Enrique s’est attaché à instaurer de la rigueur et à tout mettre en œuvre pour disposer du groupe le plus performant possible. Sur le terrain comme en dehors, il a apporté son exigence, son souci du détail. »
Le PSG est-elle l’équipe la plus forte dans laquelle il a joué ?
« Voilà une question intéressante, c’est pas simple de répondre. L’équipe du Bayern, qui gagne la Ligue des champions en 2020, était vraiment pas mal. On avait 18 joueurs extraordinaires. Une concurrence rare. On pouvait substituer les gars sans rien perdre en efficacité. La remarque vaut également pour le PSG champion d’Europe en mai dernier. Donc le choix entre les deux n’est pas évident. Je dirai peut-être, au bénéfice du capital expérience, le Bayern de 2020, mais le PSG actuel va continuer à imprimer sa marque, écrire sa légende et s’inscrire dans la durée comme un collectif incroyable. »
Ses objectifs de la saison, la Ligue des champions et la Coupe du monde ?
« En Ligue des champions, on va être attendu partout, contrairement à la saison passée, où nos difficultés en phase de groupes avaient un peu détourné le regard de nos adversaires. Là tout le monde va vouloir se payer le champion d’Europe. Au XXIe siècle seul le Real Madrid s’est succédé à lui-même (de 2016 à 2018). Il va falloir répondre présent. On s’y emploie plutôt bien depuis septembre. Si on se qualifie pour le Mondial, on aura là aussi une étiquette. On a disputé les deux dernières finales et on est la France, une nation majeure. Mais ça me plaît bien. C’est ça, le haut niveau, le professionnalisme. Définir des objectifs et tout donner pour les atteindre et surtout ne rien avoir à regretter. »