
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce lundi 3 novembre 2025. La période difficile traversée par Bradley Barcola, nouvelles rassurantes pour Dembélé mais incertitudes autour de sa titularisation face au Bayern Munich, les coups de pied arrêtés : la nouvelle arme du PSG…
Dans son édition du jour, L’Equipe fait un focus sur Bradley Barcola. Avec l’absence de Désiré Doué et l’incertitude autour de l’état physique d’Ousmane Dembélé, le numéro 29 du PSG aura un peu plus de pression sur les épaules pour mener l’attaque parisienne face au Bayern Munich en Ligue des champions ce mardi. Mais l’international français traverse une période difficile, tout comme l’attaque des Rouge & Bleu de manière générale. « Les statistiques de Barcola (4 buts), Dembélé, Doué (3) et Kvaratskhelia (2), toutes compétitions confondues, décrivent assez bien la zone grise que traverse l’attaque parisienne sous l’assaut des blessures, des blocs bas et de quelques maladresses. » Et Bradley Barcola semble cristalliser les frustrations et critiques ces dernières semaines. L’ancien Lyonnais reste sur un but sur ses huit derniers matches.
« La déception vient de sa difficulté à se comporter comme un leader offensif, à un assez jeune âge (23 ans), de ses dribbles moins décisifs face aux prises à deux systématiques et de son embarras régulier devant le but, où il se trouve souvent emmêlé par des foulées trop grandes et des appuis un peu éloignés du ballon. » En revanche, sa générosité sans ballon, son pressing et ses efforts défensifs sont toujours présents tout comme sa qualité de passe et ses appels en profondeur. Enfin, depuis août 2024, il a disputé 78 des 79 matches du PSG. En ajoutant ses 11 sélections avec l’équipe de France depuis septembre 2024, Bradley Barcola comptabilise 89 matches joués en l’espace de quinze mois. « Par delà ses maladresses, il manquerait un peu de fraîcheur devant le but ? C’est envisageable », conclut L’E.
Le quotidien sportif évoque aussi l’état de forme d’Ousmane Dembélé. Après s’être plaint de la cuisse droite après la rencontre face à l’OGC Nice ce samedi, la question d’une rechute de sa blessure aux ischio-jambiers pouvait être posée, lui qui avait manqué sept semaines de compétition. « Non », assure-ton au PSG. Le numéro 10 parisien s’est entraîné légèrement lors de la séance de dimanche à Poissy et devrait bien être présent dans le groupe pour affronter le Bayern Munich ce mardi. Dès la fin du match nul face au FC Lorient (1-1) mercredi dernier, l’attaquant de 28 ans avait alerté le staff médical et technique de nouvelles douleurs à l’ischio de la cuisse droite. « De retour au centre d’entraînement, le club a effectué des tests qui n’ont pas révélé de nouvelles lésions. Mais les sensations de l’ex-Barcelonais n’ont pas été bonnes, et Luis Enrique a pris la décision de ne pas le titulariser samedi soir », rapporte L’E. Ses 18 minutes disputées face à l’OGC Nice ont montré que le Ballon d’Or 2025 n’était pas dans les meilleures dispositions physiques. « Les sources internes, sans être catégoriques, assuraient ces dernières heures que les chances de voir l’attaquant dans le onze de départ étaient quasi nulles. » En tout cas, Luis Enrique ne prendra aucun risque. Il faudra aussi surveiller la décision de Didier Deschamps, qui dévoilera sa liste ce jeudi pour la trêve internationale de novembre où l’équipe de France devra encore valider son ticket pour la Coupe du monde 2026.
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De son côté, Le Parisien met en avant la nouvelle arme du PSG : les coups de pied arrêtés. Samedi, le club de la capitale est venu à bout de l’OGC Nice grâce à un coup de tête de Gonçalo Ramos sur un corner tiré par Lee Kang-In. Une nouvelle palette offensive pour les Rouge & Bleu, qui deviennent désormais dangereux sur les phases arrêtées. Cette mission a été confiée à Rafel Pol depuis quelques mois. « En comptant les pénaltys de Dembélé (2) et Ramos (1) ainsi que le coup franc direct de Nuno Mendes face à Lille, Paris a quasiment inscrit un tiers de ses buts (11/35) sur coups de pied arrêtés depuis le début de saison. Sans les quatre précités, la moyenne, chute, évidemment mais elle reste largement supérieure à celle de ces dernières années. » Alors qu’il lui fallait en moyenne 38 coups de pied arrêtés pour trouver le chemin des filets ces deux dernières années, le PSG a augmenté la cadence en marquant cinq fois sur les 72 corners obtenus lors des onze journées de Ligue 1 et une fois sur les 19 corners obtenus en trois matches de Ligue des champions. « Soit une moyenne d’un but tous les 15 corners. Si la saison dernière Paris a bouclé l’exercice avec un ratio de 8,9 % de buts inscrits sur corners et coups francs indirects, il pointe début novembre à 19,4 % », analyse LP.
Le recrutement des défenseurs centraux (Willian Pacho, Illia Zabarnyi et Lucas Beraldo) lors des derniers mercato montre la volonté du staff et de la direction d’apporter de la taille pour peser davantage dans les duels, notamment sur les coups de pied arrêtés. « Mais ces renforts se sont aussi accompagnés de travaux spécifiques confiés aux trois membres du staff performance. En coordination avec les souhaits du staff technique, ces derniers étudient sur la base de data analyses et de vidéos les axes d’amélioration sur les coups de pied arrêtés. » Le PSG a surtout cette particularité de jouer ses coups de pied arrêtés à deux. Un style qui colle à la philosophie de jeu de Luis Enrique, comme le rapporte Francis Gillot, formateur à la FFF : « Cela permet dans cet esprit de possession, de conserver le ballon autour de la surface plutôt que de le rendre directement au gardien adverse ou de prendre le risque de voir la défense le dégager. Jouer les coups de pied arrêtés comme ça, c’est surtout la meilleure manière de faire sortir l’équipe adverse qui, sur ces phases-là blinde tout derrière. Cela permet de combiner dans de petits espaces et de créer les déséquilibres qui permettent de trouver la faille. » Avant le but de Gonçalo Ramos face à Nice, tous les buts sur corner ou coup-franc indirect avaient été inscrits sur des phases consécutives à au moins deux passes.
Enfin, le quotidien francilien confirme les nouvelles rassurants autour de l’état physique d’Ousmane Dembélé. L’attaquant du PSG a pu participer à l’entraînement collectif de dimanche. Gêné à la cuisse droite depuis quelques jours, le Ballon d’Or 2025 a pu tester ses sensations durant la séance en touchant le ballon. Sauf mauvaise surprise, il devrait figurer dans le groupe pour la réception du Bayern Munich en Ligue des champions. Il aura un dernier entraînement ce lundi pour s’exercer. « Quoi qu’il en soit, le staff se montrera à l’écoute du ressenti de l’attaquant et ne prendra aucun risque avec un élément déjà sujet à des blessures depuis le début de saison. » Son cas n’inspire pas d’inquiétude majeure en interne mais Luis Enrique pourrait se passer de ses services dès le coup d’envoi ce mardi s’il estime son joueur pas en pleine possession de ses moyens. Dans ce cas-là, Senny Mayulu serait en pole position pour occuper le poste de faux numéro 9. Buteur samedi, Gonçalo Ramos part d’un peu plus loin dans l’esprit du coach espagnol. Les deux autres postes offensifs reviendront, normalement, à Khvicha Kvaratskhelia et Bradley Barcola, conclut LP.