Revue de Presse PSG : Dembélé, finances, infirmerie…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce mercredi 15 octobre 2025. Ousmane Dembélé souhaite une revalorisation salariale, le PSG fait attention à ses dépenses, le point sur l’infirmerie parisienne avant la réception du RC Strasbourg…

Dans son édition du jour, L’Equipe consacre sa Une à Ousmane Dembélé. Après son sacre au Ballon d’Or, le numéro 10 du PSG a pris une autre dimension. Et alors que son contrat se termine en juin 2028, le club parisien va devoir gérer la valorisation de son meilleur buteur tout en gardant sa ligne de conduite au niveau de la grille salariale. « À son arrivée en août 2023, les représentants de Dembélé avaient négocié un contrat très consistant. Les chiffres diffèrent en fonction des sources, mais le salaire mensuel – le plus élevé de l’effectif – dépasserait le million et demi d’euros brut. » Ainsi, les différentes parties sont prêtes à discuter pour un renouvellement de contrat. « Officiellement, personne ne confirme l’ouverture de négociations. Mais les deux parties se sont vues dans les jours qui ont suivi la cérémonie au Théâtre du Châtelet », précise L’E. Le clan Dembélé compte bien valoriser le joueur avec un changement de statut salarial suite à sa saison 2024-2025 record et son rôle important dans le groupe parisien. « Dembouz » avait parfois fluidifié les relations entre Luis Enrique et le vestiaire au coeur de l’automne 2024, moment où le technicien espagnol faisait face au mécontentement de plusieurs cadres. Le Français avait alors dialogué avec son entraîneur et ses coéquipiers pour permettre de trouver une voie commune et d’entamer une année 2025 historique.

Mais pour le moment, la direction parisienne veut concentrer ses efforts sur la prolongation des joueurs qui ont pris du poids dans l’équipe (Bradley Barcola, Willian Pacho, Senny Mayulu). Concernant le cas Dembélé, le PSG ne veut pas se faire dicter un calendrier précis. « Le Ballon d’Or glané par l’attaquant a été le fruit d’un ‘travail collectif’, rappelle-t-on aussi au sein du club. Partant de ce principe, pourquoi Dembélé serait-il plus légitime que les autres à revendiquer une (forte) augmentation ? » Même si les finances du club sont repassées dans le vert après la saison 2024-2025 record, la marge de manoeuvre reste faible, notamment en raison de la baisse des droits TV domestiques. Ainsi, l’idée d’avoir un salaire comme Lionel Messi et Neymar Jr à l’époque (environ 31M€ net par an) est écartée. Le PSG reste surveillé par le fair-play financier de l’UEFA et ne veut pas retomber dans ses travers du passé. « Hors de question de payer (des amendes) pour pouvoir jouer la Ligue des champions », insiste-t-on. Le PSG est conscient que le salaire actuel d’Ousmane Dembélé ne correspond pas à son nouveau statut, « mais n’entend pas, pour autant, faire exploser la banque. »

Malgré un exercice 2024-2025 historique, le PSG fait attention à ses finances. Alors qu’il était présent sur la liste épinglée de l’UEFA début juillet en raison du non-respect du fair-play financier, Paris ne faisait pas partie des mauvais élèves, au contraire du FC Barcelone, Chelsea ou encore l’Olympique Lyonnais. « Le club de la capitale a rempli ses obligations et échappé à des sanctions, après avoir écopé d’une amende de 65M€ (dont seulement 10M€ à payer immédiatement) il y a trois ans », rappelle L’E. Les départs successifs de Neymar Jr, Lionel Messi et Kylian Mbappé ont eu leur importance pour les bonnes finances du club, tout comme la victoire en Ligue des champions et le parcours en Coupe du monde des clubs. Les comptes sont repassés au vert cet été mais la situation précaire des droits TV en France ne permet pas de faire des folies. « Le PSG reste sous la surveillance de l’UEFA, et le fair-play financier est un argument qui est inlassablement revenu dans les négociations menées cet été sur le marché des transferts. »

Durant le mercato d’été, le board parisien faisait un point hebdomadaire avec l’organe du contrôle européen pour connaître sa marge de manœuvre, ce qui explique la concrétisation tardive du dossier Illia Zabarnyi. L’une des principales contraintes est de respecter la « règle relative aux frais liés à l’équipe », ce qui signifie que les coûts de l’effectif (salaires, transferts, commissions) restent sous la barre de 70% des revenus du club (elle était de 90% il y a deux ans). L’époque des recrutements faramineux de l’été 2017 (Neymar, Kylian Mbappé) est révolue au club. « Ce serait stupide de retomber dans le rouge. On est en bonne santé sportive et économique. Ce serait fou de changer notre stratégie et de refaire les bêtises du passé. Il y a des règle à respecter, sinon on est punis », dit-on en interne.

Le quotidien sportif fait également le point sur l’infirmerie du PSG, à J-2 de la réception du RC Strasbourg en Ligue 1. Blessé aux ischio-jambiers le 5 septembre dernier, Ousmane Dembélé est proche d’un retour à la compétition. Dans son entourage, on précise que ses sensations sont bonnes. Au point d’intégrer le groupe dès ce vendredi ? « C’est l’objectif alors que l’attaquant participe aux séances collectives. Les prochaines séances livreront une dernière tendance. » Également absent des terrains depuis le 5 septembre en raison d’une lésion au mollet droit, Désiré Doué a traversé avec patience sa première longue blessure de sa carrière en travaillant au Campus PSG. « L’ancien Rennais a repris les séances graduellement et devrait cette semaine intégrer de manière classique les entraînements. » Conscient comme ses coéquipiers de la fragilité physique en ce début de saison, le Français se « satisfait » que cette blessure soit tombée dans un moment sans enjeu majeur. Victime d’une fatigue musculaire, le cas Fabian Ruiz n’inspirait pas de grandes inquiétudes. L’Espagnol a travaillé avec son physio durant cette trêve et « a profité de cette séquence de relâche pour régénérer un organisme sous tension ces dernières semaines. » Concernant Khvicha Kvaratskhelia, il a rejoué avec son équipe nationale et a fait l’objet d’une surveillance aiguë de la part du staff de la Géorgie.

Touché à une cuisse depuis le 17 septembre dernier, João Neves est sur le retour. Le Portugais ne cache plus son impatience de refouler les pelouses. Le cas Bradley Barcola a fait ressurgir les tensions entre la FFF et le PSG. Depuis plusieurs jours, le numéro 29 parisien se plaignait de douleurs aux quadriceps. « Son cas va désormais être géré sans prendre de risque par le staff parisien. L’ailier n’a pas encore repris complètement les entraînements collectifs, se contentant de faire quelques exercices. Sa présence dans le groupe vendredi est annoncée comme possible, à condition que les sensations du joueur restent bonnes », rapporte L’E. Touché à la cuisse face au LOSC, Senny Mayulu est espéré pour vendredi. Enfin, Marquinhos devrait manquer la réception du RC Strasbourg et le déplacement sur la pelouse du Bayer Leverkusen.

De son côté, Le Parisien n’évoque pas le PSG dans son édition du jour.

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