Revue de presse PSG : Kvaratskhelia, Doué, Inter…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce jeudi 29 mai 2025. Khvicha Kvaratskhelia fait l’unanimité au PSG, il ne rechigne pas à faire les efforts défensifs, Doué programmé pour réussir, les vainqueurs de la Coupe des Coupes donnent leurs conseils…

L’Equipe fait sa Une sur la finale de la Ligue des champions entre le PSG et l’Inter Milan avec des témoignages de certains acteurs qui ont remporté la Coupe des Coupes en 1996. Daniel Bravo évoque les différences entre le PSG de 1996 et celui de 2025. « On était aussi jalousés. En province, on était détestés. Pourtant, les conditions… J’ai pris l’électricité sous la douche au Camp des Loges. J’ai failli mourir. Les affaires, on les lavait nous-mêmes, ça puait la mort. » De son côté, Luis Fernandez indique : « J’avais demandé Roberto Carlos, Laurent Blanc, Christian Karembeu, David Trezeguet… Et je ne pouvais pas les avoir. Il ne faut pas croire que le PSG était le club le plus riche. Si on compare avec aujourd’hui. » Ils ont ensuite évoqué la finale contre l’Inter. « La clé, c’est la maîtrise des émotions. Le match ne va pas jouer en défense. Ce sont nos attaquants qui vont faire la différence », estime Bernard Lama. Pour Luis Fernandez, « évitons les corners, les coups francs à l’entrée de la surface… Et l’Inter a joué une finale il y a deux ans (0-1 face à Manchester City). Attention. Mais victoire du PSG, 2-1. » Enfin, Vincent Guérin évoque le facteur émotionnel. « Le facteur émotionnel va être important. Nous, on avait tellement envie de gagner que tu peux surjouer. J’espère qu’ils garderont l’envie d’agresser du début à la fin. Faire ce qu’a fait Barcelone, en étant plus forts défensivement. S’ils restent eux-mêmes, ils feront vaciller l’Inter. »

Dans son édition du jour, L’Equipe évoque aussi Khvicha Kvaratskhelia. « Personnage central des grandes soirées européennes du PSG depuis son arrivée, en janvier, par l’électricité de son jeu et la générosité absolue de son travail défensif, le numéro 7 du PSG (24 ans) est devenu un joueur populaire plus qu’une star, ce qui aboutit généralement à moins de malentendus. » Il ne faut pas l’aimer pour ses statistiques. Depuis ses débuts, en janvier, Ousmane Dembélé (21 buts, 6 passes décisives), Désiré Doué (10 buts, 10 passes) et Bradley Barcola (8 buts, 10 passes) ont fait assez largement mieux que l’ancien roi de Naples (6 buts, 5 passes). Même si son but magnifique contre Aston Villa (3-1, le 9 avril) en quarts de finale aller de la Ligue des champions, a fait une différence considérable, ses chiffres en C1 (2 buts, 2 passes) ne suffisent pas, non plus, à justifier à eux seuls l’attraction qu’il suscite. Mais il y a tout le reste, cette manière chevaleresque de repartir à l’assaut, sans cesse, ce travail défensif dont il a vite compris qu’il n’était pas négociable mais qui semble s’accorder à un tempérament, et cette allure générale, visage impassible, chaussettes baissées, dos légèrement voûté, comme s’il se penchait sur le problème, avec supplément magie du dribbleur, lance le quotidien sportif.

A voir aussi : LdC – Kvaratskhelia : « Je suis heureux d’être ici et d’avoir cette opportunité, c’est comme un rêve »

canalsupporters.com

L’Equipe parle aussi des efforts défensifs de l’international géorgien. Pour comprendre le jeu sans ballon de Kvaratskhelia, il faut s’arrêter sur trois phases de jeu. D’abord, l’ailier va défendre au maximum en avançant, effectuant l’un des premiers pressings de son équipe pour mettre l’adversaire sous pression et essayer de générer une erreur. Au départ des actions, les joueurs de couloir sont censés venir presser les défenseurs centraux adverses. Dans un bloc plus bas, dit médian, le Géorgien est ensuite un joueur capable de suivre les déboulés de son adversaire direct, analyse le quotidien sportif. « Il est toujours très réactif afin d’empêcher la progression adverse et tenter de récupérer le ballon dans les cinq secondes espérées par son entraîneur. Une valse en trois temps qui a fait de « Kvara » un atout supplémentaire depuis janvier. Comme si, dans les premiers mois de la saison, l’ancien Napolitain était la pièce manquante du puzzle. » Décrit comme un « guerrier » par ceux qui l’ont côtoyé, le joueur du PSG a toujours eu un goût de l’effort plus prononcé que ses partenaires, avance L’Equipe. Avoir un coéquipier qui se dépense autant sur le terrain oblige forcément le reste de l’équipe à se dépasser. En ce sens, l’ailier est déjà un leader à Paris, conclut le quotidien sportif. 

De son côté, Le Parisien fait un focus sur Désiré Doué. « En un an, tout est allé si vite. Remplaçant aux JO, transféré dans la foulée au PSG pour plus de 50 millions d’euros, devenu international A sous Didier Deschamps, Désiré Doué va disputer, ce samedi 31 mai, la finale de la Ligue des champions contre l’Inter Milan. Un rêve de gosse pour l’attaquant de 19 ans qui est rentré avec brio dans « le moule Luis Enrique » en dégageant une maturité incroyable au fil des mois », souligne le quotidien francilien. Florent Bourcier, ancien formateur du numéro 14 du PSG n’est pas surpris par sa trajectoire. « Désiré n’a peur de rien. Depuis petit, il a un comportement exemplaire, un volume de jeu au-dessus de la moyenne, une telle confiance en lui qu’il peut amener n’importe quel groupe dans son sillage. » Plusieurs années après, Désiré Doué n’a pas changé. Passé, certes, dans une autre dimension grâce à ses exploits en Ligue des champions et ses débuts rayonnants en sélection, il essaie de rester naturel en dépit des éloges qu’il peut lire ou entendre autour de lui, avance Le Parisien. Hermétique à la pression, à l’image du dernier pénalty qu’il marque à Anfield, Désiré Doué « a toujours été comme ça », solide sur ses appuis, presque stoïque quand la pente devient raide et que le niveau s’élève. Un vrai leader, sans le brassard autour du bras, indique le quotidien francilien. Plongé dans un tourbillon depuis cinq mois, Désiré Doué fait face sans frémir. Depuis longtemps, il est préparé et conditionné pour relever les plus grands défis. Il le sait, l’histoire ne fait que commencer, conclut Le Parisien.

Quitter la version mobile