Revue de presse PSG : Layvin Kurzawa, Féminines…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce vendredi 16 mai 2025. Les confessions de Layvin Kurzawa, la finale de l’Arkema Première Ligue entre le PSG est Lyon…

Dans son édition du jour, Le Parisien propose une interview de Layvin Kurzawa. Après neuf ans au PSG (2015-2024), 154 matches, 14 buts, 18 passes décisives, 20 trophées remportés, le latéral gauche a rejoint Boavista au Portugal. Dans cet entretien au quotidien sportif, il est revenu sur ses années à Paris avant d’évoquer la finale de la Ligue des champions entre le PSG et l’Inter Milan.

Senti l’obsession de gagner la C1 lors de mon passage au PSG ?

« Obsessionnel ? Par moments ça a pu l’être. Il y avait des discussions à ce sujet. C’est commun à tous les vestiaires d’une formation résolument ambitieuse. Chaque joueur rêve des plus beaux trophées. En club, il n’y a rien au-dessus de la C1. Les propriétaires ont consenti de gros investissements pour se donner les moyens de leurs ambitions. Aujourd’hui, ils ont le bon discours. Ils ont compris que ce n’était peut-être pas la bonne méthode d’en faire une fixation. Chelsea et Manchester City, après leur rachat, ont mis du temps avant de décrocher la Ligue des champions (9 et 15 ans). À Paris, ça porte ses fruits cette saison avec ce magnifique parcours. »

Le PSG favori de la finale ?

« Je l’espère à 1 000 %. Après avoir passé presque dix ans dans ce club où j’ai connu les hauts comme les bas, j’ai envie de l’entendre pousser un soupir de soulagement et de voir des sourires sur tous les visages. Ceux des amoureux du PSG, des Parisiens, des dirigeants, toutes ces personnes qui travaillent au club. Quand on souffre, tout le monde souffre. Et lorsque tu gagnes, c’est tous ensemble. »

L’opposition entre le PSG et l’Inter ?

« Pour moi, c’est du 50-50. L’Inter a été fantastique en demie contre Barcelone. Cette équipe ne lâche rien. Paris propose un football excitant, ça fuse dans tous les sens. Le danger arrive de partout. Ça va se jouer sur des détails. »

Compris pourquoi j’ai été prolongé en 2020 ?

« En 2020 non, je me préparais à signer à la Juventus. Le jet était prêt pour Turin, j’avais bouclé mes valises et mon ancien agent m’appelle pour me dire que Paris veut me prolonger de quatre ans. Pourquoi j’ai dit oui : parce que je suis un footballeur. Tu m’offres ça, je ne vais pas dire non. Qui dit non à un contrat où on t’augmente ? J’étais aussi conscient de mes qualités et je savais que j’aurais l’opportunité de jouer. Ce qui m’est arrivé à un certain moment avec Tuchel. Si c’était à refaire, j’agirais différemment. Je ne dirais pas que c’est une bêtise, mais j’aurais dû davantage y réfléchir. »

Pourquoi je me suis entêté à rester, considéré par certains comme un joueur plus préoccupé par le salaire que le terrain ?

« Ça m’a fait mal d’entendre ces commentaires. Mais ces personnes-là ne lisent pas dans mes pensées. Si elles croient que j’étais heureux de ne toucher que mon salaire, ce n’était pas exact. J‘ai envie de répondre à ces gens-là que c’est le foot qui m’intéresse. En rejoignant Boavista, je n’ai pas privilégié l’aspect financier. Juste le plaisir de rejouer. »

Retenir quelque chose de mon passage au PSG ?

« Je suis devenu papa de deux petites filles dans cette magnifique ville. Ce sont des moments uniques. L’amour que j’ai porté au PSG était sincère. Les gens que j’ai pu côtoyer au club ou à Paris, ceux qui me connaissent vraiment, se rappelleront surtout de ma personne. Du vrai Layvin. »

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canalsupporters.com

De son côté, L’Equipe évoque la finale de l’Arkema Première Ligue ce vendredi soir (21 heures, Canal Plus) entre les Féminines du PSG et celles de Lyon. Le quotidien sportif estime que les deux équipes vont tenter de sauver leur saison ce soir sur la pelouse du Groupama Stadium. D’ores et déjà assurées de disputer la prochaine Ligue des champions, les Lyonnaises doivent surtout s’éviter de clôturer la saison sans aucun trophée après avoir été sorties en seizièmes de finale de la Coupe de France par Reims(0-0, 9 à 10 aux t.a.b.), puis en demi-finales de la Ligue des champions par Arsenal (2-1, 1-4), avance le quotidien sportif. Du côté du PSG, Si la dynamique collective est effectivement positive, le cas individuel de Marie-Antoinette Katoto, restée sur le banc en demies emmitouflée dans sa parka, interroge forcément. Il n’est pas exclu que l’attaquante, en rupture avec ses dirigeants, en fin de contrat en juin et attendue à Lyon la saison prochaine, ne participe pas à cette ultime rencontre avec son club formateur. Éliminées de la Ligue des champions par la Juventus au tour préliminaire (1-3-1-2), battues par le Paris FC en finale de la Coupe de France (0-0, 4-5 aux t.a.b.), les Parisiennes qualifiées également pour la phase de Ligue de la prochaine C1, peuvent conclure cet exercice avec un trophée de plus que Lyon en cas de succès. Au sortir de cette saison cahoteuse, cela relèverait quasiment du miracle, conclut L’Equipe.





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