
Layvin Kurzawa : « J’ai passé 9 années superbes au PSG, avec des moments un peu plus compliqués »
Depuis la fin de son aventure au PSG, Layvin Kurzawa n’a pas su trouver de nouveau challenge. Actuellement sans club l’ancien latéral gauche parisien s’est confié à nos confrères de Foot Mercato.
Une journée type de Layvin Kurzawa ?
« Une journée type, c’est levé à 8 heures, on emmène les enfants à l’école. On rentre, on profite un peu de Madame, afin de passer des moments avec elle qu’on ne passait pas avant. Et l’après-midi, on fait du sport, beaucoup de sport. On essaie de garder le rythme, en tout cas. Parce que ce n’est pas facile aussi. Ce n’est pas une situation à laquelle j’ai été habitué durant toute ma carrière, c’est même une première. Mais on essaie de rester positif avec un mercato qui va arriver avec l’intime conviction qu’on va retrouver quelque chose ».
Quel encadrement au quotidien ?
« Oui, j’ai un préparateur physique et aussi un préparateur mental. C’est ça aussi qui m’a permis de rester motivé, de continuer à pouvoir bosser et surtout de rester positif. Il faut savoir que c’est plus difficile d’être seul, de ne plus être dans un club. Entre la préparation, l’entraînement et le maintien de la forme, ça demande 15 fois plus de rigueur. C’est discipline, discipline, discipline. On essaie de bosser un maximum pour garder la forme qu’il faut, parce qu’à n’importe quel moment, ça peut bouger. Si tu n’es pas motivé, c’est super compliqué de bosser. C’est là où l’entourage t’aide. J’ai de la chance d’avoir un bon entourage aujourd’hui ».
Estimes-tu être à 100% ?
« J’essaie de faire en sorte d’être le plus en forme possible avec le travail que je fais ici et avec mon préparateur physique. Maintenant, je ne dirais pas que je suis à 100%, mais je suis à 99%. Et si demain, on doit m’appeler, je serai opérationnel en tout cas. C’est mon seul objectif ».
Tirer un trait sur 9 ans au PSG ?
« Oui, j’ai passé 9 années superbes à Paris, avec des moments un peu plus compliqués, ça tout le monde le sait. Mais ce que je retiens, c’est le positif et surtout, j’ai eu la chance de pouvoir côtoyer les meilleurs et j’ai fait aussi partie des meilleurs. C’est un passage qui m’a beaucoup aidé, donc, j’en retiens un peu du positif. Désormais, je vois plus loin et à moi de retrouver un club et reprendre plaisir parce que c’est vraiment ce que j’attends ».
Les sollicitations sur le mercato ?
« Ca a été assez mouvementé parce que j’ai eu des rendez-vous et je pensais retrouver un club. Aujourd’hui, je ne m’occupe pas de tout ce qui est gestion de carrière. Maintenant, je travaille avec l’agence Wasserman et ce sont eux qui s’occupent de ça. Je suis convaincu qu’ils vont faire leur travail. Et moi, une fois qu’ils l’auront fait, je ferai en sorte de faire le mien sur le terrain ».
Comment expliquer que tu sois encore sans club ?
« Bonne question. Comme je l’ai dit, je laisse la gestion de carrière entre les mains de mes représentants. Moi, le foot, ça a toujours été ma passion. C’est toujours ce que j’ai aimé. Je le répète, j’ai juste envie de repartir sur le terrain et montrer que Layvin, il est toujours là ».
Penser à l’après carrière ?
« Il me reste du temps encore et je me focalise sur le temps qu’il me reste. C’est ça le plus important. Je n’ai pas 45 ans. J’en ai 32. C’est vrai que je suis plus sur la fin que sur le début, mais je suis toujours là. Je suis en forme. Non, je ne pense pas à l’après-carrière, pas aujourd’hui en tout cas ».
Un âge fixé pour arrêter ?
« Non, je ne me suis pas donné de temps. Il y a des joueurs aujourd’hui qui jouent jusqu’à 40 ans. Pourquoi pas jouer jusqu’à 40 ans ? Après, c’est le corps qui décidera quand ce sera la fin, je pense. Mais tant que ma passion, mon envie de jouer au football est là, je ne vois pas pourquoi j’arrêterais ».