Revue de presse PSG : Leipzig, milieu, Tuchel, jeu, notes

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce mercredi 25 novembre 2020, lendemain de difficile victoire 1-0 contre le RB Leipzig (1-0) grâce à un penalty de Neymar. Paris conserve son destin en main en vue de la qualification pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions. Mais la prestation d’ensemble inquiète.

« C’était laborieux, mais les Parisiens ont rempli leur contrat: ce succès étriqué leur permet de prendre l’avantage à la différence de buts et de terminer devant les Allemands, victorieux à l’aller (2-1), en cas d’égalité finale », observe l’AFP. « S’ils conservent leur destin en main, les hommes de Tuchel ont aussi un calendrier plus difficile, avec un déplacement à Old Trafford mercredi prochain. Une défaite en Angleterre pourrait tout gâcher. Le spectre de l’accident industriel que constituerait une élimination dès la phase de groupes, que le club a toujours su franchir depuis l’arrivée de son actuel propriétaire qatarien en 2011, continue de guetter.« 

« La victoire en chancelant » et le « pire du milieu »L’Equipe est inspiré dans ses titres qui reflètent « l’incroyable médiocrité du PSG dans le jeu ». Paris ne doit sa victoire « qu’à un penalty généreusement accordé par M. Makkelie en début de rencontre, à la suite d’une nouvelle énorme boulette d’Upamecano, le joueur le plus efficace pour le PSG sur les deux manches. […] Reste que ce match a sans doute été le plus mauvais match des Parisiens en Ligue des champions depuis que le club de la capitale bat pavillon qatarien. […] Rien qu’en dix minutes, Verratti a apporté davantage que Danilo, Herrera et Paredes en 80. Son sens du pressing, sa capacité à conserver le ballon et à trouver des partenaires dans les intervalles ont offert une véritable bouffée d’oxygène au PSG qui, d’un coup, a évolué vingt mètres plus haut. […] Et dire qu’il y a trois ans le PSG avait peut-être le meilleur milieu de terrain d’Europe. […] Hier, trop souvent, l’équipe s’est retrouvée coupée en deux à la perte du ballon. Il n’était plus question de 4-3-3, de 3-4-3 ou de 3-5-2 mais de 7-3 avec un espace béant entre les deux. Tout cela offre ainsi une marge de progrès considérable. Et, puisqu’il faut aussi penser aux bonnes nouvelles, ce matin, ils se retrouvent deuxièmes de leur groupe et peuvent de nouveau envisager avec un peu plus d’optimisme un printemps européen. »

  • Les notes de L’Equipe pour le PSG : Navas 6 / Florenzi 3 / Marquinhos 7 / Diallo 6 / Bakker 5 / Paredes 4 / Danilo 4 / Herrera 4 / Di Maria 3 / Tuchel 4 / Neymar 5 / Mbappé 3
  • Les notes du journal Le Parisien pour le PSG : Navas : 6 / Florenzi : 4 / Marquinhos : 7 / Diallo : 6 / Bakker : 5 / Herrera : 3 / Danilo : 5,5 / Paredes : 3 / Di Maria : 4 / Neymar : 4,5 / Mbappé : 4

« Pas de quoi être fier », souligne Le Parisien. « Paris avait bien besoin d’un cadeau (le penalty) dans cette partie de bout en bout décousue et bancale où le n’importe quoi a dominé et servi de viatique à l’équipe de Tuchel, tactiquement comme dans les autres domaines. L’engagement, la justesse technique et l’idée de jeu sont restés confinés, avec pour seule opposition le contre. A domicile, dans un match qu’il fallait absolument remporter, le finaliste de la Ligue des champions 2020 a joué le contre. Le résultat d’une frilosité sans doute initiée par Tuchel et ses choix surprenants, de Bakker en latéral gauche à ce milieu à trois sans créateurs, sans volonté de jouer, sans beaucoup de choses si ce n’est la volonté de construire devant la défense une autre défense. Comme Navas demeure encore gardien, ils ont défendu à huit. Chapeau ! […] A l’heure des comptes, Tuchel n’a pas voulu en rendre. […] Tout le monde en a marre de 2020 mais le PSG sans doute un peu plus que les autres. Il ne propose plus rien et la peur rôde toujours à en juger par le nombre de ballons perdus au bout de deux passes et la nervosité à chaque instant. Tuchel s’en défend vertement. « Posez la question au vestiaire si vous avez les c… de le faire, s’énerve le technicien. Les joueurs sont morts. Ils donnent tout ! Je suis fatigué de répondre aux attentes » Paris gagne les nerfs à vif. »

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