
Revue de Presse PSG : Stade de Reims, Kvaratskhelia, Luis Enrique…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce samedi 25 janvier 2025. Le match face au Stade de Reims en Ligue 1 (21h05 sur DAZN), Khvicha Kvaratskhelia fera-t-il ses premiers pas avec les Rouge & Bleu ? Kvara, un joueur Luis Enrique compatible, Luis Enrique a renforcé son crédit après le succès face à Manchester City…


Dans son édition du jour, L’Equipe consacre sa Une au match entre le PSG et le Stade de Reims ce samedi soir (21h05 sur DAZN), à l’occasion de la 19e journée de Ligue 1 et se demande si Khvicha Kvaratskhelia effectuera ses grands débuts avec le maillot parisien. Si son dernier match remonte au 29 décembre dernier et qu’il avait été laissé au repos par le Napoli en raison d’une fatigue musculaire, le Géorgien de 24 ans a participé à tous les entraînements collectifs des Rouge & Bleu depuis son arrivée à Paris. « Physiquement, il est très bien. On l’a vu lors des entraînements, il n’a aucun problème. Il s’est bien adapté, c’est un joueur du PSG. Il est prêt », a déclaré Luis Enrique ce vendredi en conférence de presse. Une semaine après sa signature jusqu’en 2029, « Kvara » prend ses marques dans son nouvel environnement. Mercredi, il a découvert le Parc des Princes lors de la folle soirée face à Manchester City (victoire 4-2) en Ligue des champions. « Si les premières impressions font état d’une personnalité plutôt réservée, ses contacts avec le groupe ont été fluides, en anglais ou en italien. » Il a notamment retrouvé son ancien coéquipier du Napoli, Fabian Ruiz, qu’il avait côtoyé pendant quelques semaines à l’été 2022 avant le transfert de l’Espagnol. Il a notamment pu échanger avec Luis Enrique, très heureux de son arrivée.
« Une chose est sûre, Kvara arrive plein d’ambition. La preuve, il n’a pas hésité à reprendre le numéro 7 d’un certain Kylian Mbappé, un héritage périlleux qui témoigne d’une personnalité bien affirmée. » Il pourrait disputer ses premières minutes sous ses nouvelles couleurs face au Stade de Reims ce samedi soir, à moins que le coach parisien ne privilégie une gestion en vue du match de C1 face à Stuttgart, où Khvicha Kvaratskhelia ne sera pas qualifié. Dans tous les cas, cette arrivée va renforcer la concurrence aux postes offensifs, comme l’a rappelé le technicien espagnol : « Aujourd’hui, j’ai six ou sept attaquants avec qui je peux faire tous types de combinaisons. Je ne me dis pas que quand tel joueur joue, tel autre ne peut pas. Il faut plutôt voir les synergies entre eux. À partir de là, avec ces sept joueurs, je peux faire toutes les combinaisons possibles. » Mais, le PSG l’a surtout recruté pour son profil d’ailier explosif, capable d’utiliser sa finesse technique dans les petits espaces. « D’une certaine manière, il va occuper le rôle que le club prévoyait d’attribuer à Bernardo Silva, ciblé lors des derniers mercatos : être l’homme du décalage, de la dernière ou de l’avant-dernière passe, débloquer les situations en transition aussi bien que face à des blocs bas », conclut L’E.

Le quotidien sportif dresse le profil de Khvicha Kvaratskhelia. Le Géorgien possède un style de jeu compatible avec les principes de Luis Enrique. L’ancien du Napoli est un spécialiste du poste d’ailier gauche où il a quasiment joué exclusivement depuis son arrivée en Italie à l’été 2022. En revanche, sous les ordres de Willy Sagnol en sélection de Géorgie, Kvara est associé à Georges Mikautadze à la pointe du 3-5-2. Mais, l’ailier de 24 ans a une certaine liberté pour se déplacer sur tout le front de l’attaque. Même s’il n’a jamais évolué à la pointe d’un 4-3-3, il ne serait pas farfelue d’imaginer Luis Enrique le tester à ce poste pour plusieurs raisons. Déjà, les attaquants parisiens ont pour habitude de réaliser plusieurs permutations durant 90 minutes. De plus, le PSG a déjà évolué avec deux attaquants intérieurs (face à Lens et Reims par exemple) en plus des ailiers, « ce qui ressemble davantage à ce que le Géorgien connaît lorsqu’il joue attaquant. »
Surtout, Khvicha Kvaratskhelia est un grand dribbleur. « En comparant son passage à Naples avec les deux dernières saisons de Barcola, Désiré Doué et Dembélé, le Géorgien est celui qui tente le plus de dribbles par 90 minutes et par ballons touchés (8,3 dribbles tous les 65 ballons). Il semble aussi à l’aise pour s’excentrer que pour revenir vers l’axe sur son pied droit », rapporte L’E. L’ailier de 24 ans est aussi un habitué des frappes de loin. Le Géorgien y a tenté 44 % de ses tirs avec Naples cette saison et a déjà marqué dix fois ainsi depuis quatre ans, ce qui le différencie des autres ailiers parisiens, même si Lee Kang-In a déjà montré de belles aptitudes dans ce registre. Enfin, « Kvara » est un joueur très impliqué sur le plan défensif. Sous les ordres de Luciano Spalletti lors de sa première saison au Napoli, l’ancien numéro 77 des Partenopei était un rouage essentiel du pressing haut de son équipe. Et avec Antonio Conte, il devait respecter une certaine exigence en terme d’implication sans ballon. De ce côté-là, il ne sera pas dépaysé avec Luis Enrique.
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De son côté, Le Parisien se penche sur cette rencontre face au Stade de Reims en Ligue 1. Trois jours après le succès mémorable face à Manchester City en Ligue des champions, les Rouge & Bleu devront maintenir leur cadence en championnat afin de ne laisser aucun espoir à leurs poursuivants au classement. Avec neuf points d’avance sur le dauphin marseillais, Luis Enrique pourra toujours continuer à utiliser la L1 comme un laboratoire pour tester certaines choses. « Mais avec subtilité, donnant ainsi davantage de temps de jeu à Mayulu, 18 ans, futur du club, qu’à Asensio, 29 ans, dans le sas d’attente entre un départ ce mercato et un maintien à compter les jours, les nuits, les heures plus que les minutes sur le terrain. » Le Titi a débuté deux des trois derniers matches parisiens alors que l’Espagnol reste cantonné sur le banc de touche. Cette rencontre face aux Rémois est surtout calée juste avant l’autre match important de C1 face à Stuttgart (29 janvier). Reste à savoir comment le PSG va se présenter face aux Champenois ce samedi soir au Parc des Princes avec l’ambition de conserver son invincibilité en championnat et la poursuite de sa rotation d’effectif. La principale attraction tournera autour de la nouvelle recrue Khvicha Kvaratskhelia, qui n’a plus disputé un match depuis quasiment un mois.

Le quotidien francilien fait aussi un focus sur Luis Enrique, qui sort grandi de ce succès marquant face à Manchester City en Ligue des champions (4-2). Il a vu son crédit être renforcé en imposant ses idées et en ne reniant pas ses principes. Avant cette rencontre capitale de C1, le coach parisien « a fait preuve, en privé, d’une vraie confiance et a transmis à ses hommes son fluide, sa sérénité et sa conviction qu’une victoire ne passerait qu’en étant fidèle à leurs principes de jeu habituels. » À l’entraînement et lors des causeries, le technicien espagnol avait insisté sur deux points : la possession de balle et l’instauration d’un pressing haut sur les Citizens. « Si vous remplissez ces deux conditions durant 90 minutes, nous gagnerons le match », a-t-il fait savoir à ses joueurs. Sa force de persuasion et ses certitudes lui ont permis d’obtenir ce match référence en Ligue des champions. « Une forme de rigidité et un manque de flexibilité à double tranchant. Car si cette victoire est venue valider son projet (absence de numéro 9 au coup d’envoi, apport du banc, concurrence accrue, plan de jeu exigeant), la philosophie de Luis Enrique avait créé, dans un passé pas si lointain, de la crispation chez certains membres du groupe », rappelle LP.
Cette belle soirée européenne demande désormais confirmation et cela dès mercredi prochain face à Stuttgart. Mais, ce succès retentissant face à Manchester City vient renforcer son crédit auprès de son effectif et de ses dirigeants qui sont convaincus d’avoir la personne idoine pour mener à bien le projet. « Le match contre City justifie la nouvelle trajectoire prise par le club. Cela prendra peut-être un peu de temps, mais nous sommes dans la bonne direction », explique-t-on en interne. Luis Enrique a toujours bénéficié du soutien de son président, Nasser al-Khelaïfi, « qui l’adore et n’imagine pas s’en séparer, même en cas d’élimination en Ligue des champions. Lors des moments de tensions apparus en décembre, le président n’a jamais cessé de lui manifester sa confiance, saluant sa capacité de résilience durant cette période et son investissement quotidien, pour éviter que le technicien espagnol ne se retrouve fragilisé. »