Luis Enrique : « On dédie ce résultat aux supporters »

Auteur d’une prestation épatante face à Manchester City (4-2), le PSG a désormais son destin en main pour une place en barrages de Ligue des champions.

Dans une soirée des grands soirs au Parc des Princes, le PSG a fait rêver ses supporters. Dominateurs mais menés 0-2 dès le retour des vestiaires, les joueurs de Luis Enrique ont fait preuve d’un mental d’acier pour renverser cette rencontre pour un score final de 4-2. Une remontée historique dans l’histoire du club en C1. Et dans le duel de tacticien entre Pep Guardiola et Luis Enrique, le coach parisien est sorti grand gagnant de cette confrontation. Après la rencontre, en conférence de presse d’après-match, le technicien espagnol s’est montré soulagé de cette victoire méritée, dans des propos rapportés par Le Parisien.

Son analyse du match

« Je ne peux pas imaginer cette conférence de presse si le score était resté à 0-2. Elle aurait été totalement différente. Cela aurait été très sympa… Je veux souligner le match de City et notre match. Ce sont deux équipes avec un état d’esprit d’attaque et de pressing constant. C’était un match disputé, intense. Je ne veux pas oublier de dire que nous avons les meilleurs supporters du monde. Ils n’arrêtent jamais de soutenir l’équipe quel que soit le résultat. On leur dédie le résultat, cette remontada de la seconde période. On n’arrête jamais d’y croire. »

Le mental de son équipe à 0-2

« Ce n’est pas la première fois. À Lens, à Monaco… Mon équipe a beaucoup de choses pour elle. Elle ne se rend jamais, jusqu’à la dernière seconde. La victoire va renforcer mes joueurs parce que nous sommes jeunes, sans beaucoup d’expérience. Ils ont démontré qu’ils peuvent être compétitifs et qu’ils n’abandonnent jamais. »

A-t-il vécu cette victoire comme un soulagement ?

« Beaucoup d’entraîneurs voudraient avoir ma place. On pense à attaquer et faire du pressing. C’était injuste à 0-2. La foi de l’équipe est inébranlable. Ce résultat nous renforce dans nos idées et dans notre état d’esprit. Il rajoute un peu de justice dans la Ligue des champions puisqu’il nous manque 5 points au regard du contenu des matchs précédents. Il manque un match à Stuttgart à gagner pour assurer la qualification. »

Le meilleur match du PSG depuis son arrivée sur le banc ?

« Non. Mais je ne dis pas ça pour vous contredire. En termes d’intensité, le match à Munich était aussi énorme. Avec un joueur en moins. Mais le résultat (défaite 1-0) n’a pas permis de le voir. Nous sommes une équipe qui est difficile à jouer. Quand on n’a pas le ballon, on n’arrête pas de presser. Face à un adversaire de talent comme City et le meilleur entraîneur du monde, on a géré ce pressing dans une ambiance incroyable. On a réalisé un match très plein. »

Gonçalo Ramos a-t-il marqué des points avec son entrée en jeu ?

« J’ai beaucoup de considération pour lui. On ne peut rien lui reprocher. Il est toujours présent. Je transmets l’idée qu’il n’y a aucun titulaire indiscutable. La concurrence sera bientôt encore plus rude avec Kvaratskhelia. Plus il y a de concurrence, mieux c’est. Personne ne baisse son niveau de concentration. Personne ne se sent installé. On a besoin de joueurs avec un état d’esprit incroyable comme Lucas Hernandez qui a joué comme s’il s’agissait du dernier match de sa carrière. »

Ses mots à la pause

« Après la première période et ce rythme intense, je pensais que nous allions tenir ce rythme et je leur ai demandé d’oser encore plus. Face à City, on ne peut pas calculer. Il y a eu le choc des deux buts encaissés mais l’équipe a insisté, en ressentant le soutien des supporters. La clé, c’est le premier but avec la chevauchée de Bradley Barcola et le but d’Ousmane Dembélé. À partir de là, nous avons été supérieurs à City. Si on peut le faire face à City, on peut le faire à n’importe quelle équipe. »

Sa joie à la fin du match

« C’était un soulagement évident. La Ligue des champions est compliquée depuis le premier match. C’était très important pour la confiance. Si nous sortons de cette première phase, nous serons très compliqués pour n’importe qui. Si nous gagnons à Stuttgart, nous serons compétitifs face à n’importe qui. On peut encore s’améliorer et c’est l’objectif. »

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