Riolo : « Je peux un peu comprendre les forts, ce sont eux qui font tourner la boutique »

Une structure à sept têtes pour avancer vite sur les dossiers urgents en cette période de crise sanitaire et donc économique, c’était l’idée du comité de pilotage pour le football français dans lequel on trouvait Le Graët (FFF), Quillot (LFP), Aulas (OL), al-Khelaïfi (PSG), Eyraud (OM), Caïazzo (Première Ligue) et Michy (UCPF). Mais ce projet a capoté malgré l’appel du président du PSG à ne pas faire de politique et de ranger les ego de côté pour travailler et avancer. Une position que Daniel Riolo peut comprendre.

« Il y a toujours eu des dissensions entre les gros et les petits, a observé Daniel Riolo sur RMC. Les gros sont minoritaires et cherchent à imposer leur loi car c’est grâce à eux qu’il y a plus d’argent dans le football, c’est grâce à eux que la Ligue 1 vit. Les autres, ce sont un peu les sparring-partners. Ce n’est pas du mépris, ce n’est pas de la condescendance même si ça y ressemble un peu. Mais vu la situation actuelle s’il faut que tout le monde se mette d’accord, ça va être beaucoup trop le bordel. D’où cette volonté des tauliers de déblayer le terrain. Moi j’ai toujours été emmerdé sur cette question. Je n’arrive jamais à avoir une idée claire sur la décision que je prendrais si j’y étais… si j’étais président d’un club important. Oui il faut que tout le monde ait de l’argent sinon ça fait une compétition distendue. Mais je pense que je serais agacé par les petits… Je peux un peu comprendre les forts, ce sont eux qui font tourner la boutique. Il ne faut pas être faux-cul, l’oseille rentre grâce aux gros. Sans les quatre gros, les droits TV ce ne serait même pas 100M€ ! Ils jouent pour des haricots et des lentilles s’il n’y a pas les gros et ils se font une soupe entre eux ! Ça ne peut pas être totalement égalitaire. Donc si on peut faire une réunion qui dure une semaine et pas trois mois… »

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