Pourquoi les blessures musculaires se multiplient au PSG ?

Épargné par les blessures la saison dernière, le PSG a vu plusieurs de ses joueurs se blesser en ce début de saison. Comment expliquer ces blessures musculaires ?

Désiré Doué est sorti sur blessure mercredi soir lors du match nul du PSG contre Lorient (1-1). L’international français souffre d’une lésion à la cuisse droite et manquera plusieurs semaines de compétition. Une deuxième blessure musculaire, moins de deux mois après celle au mollet contractée avec la France en septembre dernier. Ce n’est pas le seul joueur du PSG à avoir subi une blessure musculaire depuis le début de l’exercice 2025-2026. Dès le mois d’août, Senny Mayulu a été touché à l’adducteur, avant l’avalanche du mois de septembre où Ousmane Dembélé et Doué se sont, à leur tour, blessés, rappelle Le Parisien

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Ruiz, Doué, Dembélé, Neves, Mayulu…

Puis, João Neves et Marquinhos en ont été victimes. Fabian Ruiz, le 1er octobre à Barcelone, et de nouveau Désiré Doué mercredi, ont suivi. Cela fait beaucoup, et empêche Luis Enrique de bénéficier d’un effectif du PSG au complet. « La fatigue accumulée, mais aussi les déplacements, le décalage horaire vont jouer. Plus les fibres musculaires travaillent, plus elles vont se charger de déchets qui peuvent occasionner ces blessures », indique le médecin et chercheur Fabrice Chrétien, directeur de la stratégie scientifique de l’Institut de myologie. Paris a un effectif gorgé d’internationaux qui ont, après le triomphe de Munich, disputé des matchs en sélection, puis enchaîné sur une Coupe du monde des clubs, achevée en finale,sous une forte chaleur aux États-Unis. Ils ont eu ensuite trois semaines de vacances avant une préparation d’une semaine pour réattaquer sur la campagne 2025-2026. Résultat : trois des blessés de cette première partie de saison parisienne – Désiré Doué, João Neves et Fabian Ruiz – font partie des dix joueurs qui ont disputé le plus de matchs lors de l’exercice précédent, parmi un échantillon de 1 500 éléments suivis par le syndicat mondial des joueurs, la FIFPro. « Il n’y a pas de signes avant-coureurs d’une blessure musculaire, la fibre finit par craquer à force d’être étirée. Il faudra gérer les risques de rechute. Le problème, c’est que ça n’est pas parce qu’il n’y a plus de douleurs liées à la blessure musculaire que le footballeur est prêt à reprendre les efforts à haut niveau. Il faut laisser le temps à la fibre de se reformer pour qu’elle puisse supporter les efforts futurs », explique Fabrice Chrétien.

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