
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce mardi 21 octobre 2025. Le retour d’Ousmane Dembélé, la mue en cours de Chevalier, Willian Pacho, patron de la défense du PSG…
Dans son édition du jour, L’Equipe fait sa Une sur le retour d’Ousmane Dembélé dans le groupe du PSG après sa longue absence en raison d’une blessure contractée avec l’équipe de France au début du mois de septembre. Sa présence sur la pelouse de la BayArena a été l’une des attractions du quart d’heure d’entraînement ouvert à la presse, indique le quotidien sportif. « Durant sa convalescence, Dembélé a dû répondre à des sollicitations médiatiques en pagaille, il a effectué un aller-retour express pour être célébré à Évreux, la ville où il a grandi, et il s’est envolé ensuite au Qatar, où il a poursuivi ses soins au centre Aspetar, sans manquer évidemment de présenter son Ballon d’Or à l’émir. Comment faire, dans ce contexte, pour ne pas se laisser submerger ? » Alors que son entourage était encore sur un nuage, Dembélé a pris les devants et ressenti de lui-même la nécessité de se recentrer sur le volet sportif, assure L’Equipe. Cela n’empêche pas ce retour aux affaires d’être escorté de vraies interrogations : comment va-t-il assumer son nouveau statut ? De nouvelles espérances – exigences – vont apparaître, va-t-il se mettre la pression et comment la vivra-t-il ? Dans l’équation, il y a aussi les négociations pour une augmentation qui se sont ouvertes : il faudra surveiller leur évolution ces prochains mois. Au PSG, la tentation de dégonfler le poids des attentes est grande. Beaucoup de bruit pour rien, nous a-t-on indiqué en interne, souligne le quotidien sportif. Face à Strasbourg vendredi, Luis Enrique n’avait pas hésité à lancer Doué d’entrée alors que l’ancien Rennais n’avait plus joué depuis sa blessure avec les Bleus, lui aussi le 5 septembre. Cela paraît peu probable, mais peut-il refaire le coup avec Dembélé ?, conclut le quotidien sportif.
L’Equipe fait aussi un focus sur Lucas Chevalier. Après deux mois dans le but, le premier bilan de l’ancien Lillois apparaît contrasté, à l’image de son match contre Strasbourg vendredi dernier (3-3) où il a signé des parades spectaculaires face à Joaquin Panichelli et Julio Enciso mais mal ajusté ses appuis sur le but de Diego Moreira. Décisif d’emblée lors de la séance de tirs au but en Supercoupe d’Europe contre Tottenham (2-2, 4-3 aux t.a.b., le 13 août), Chevalier découvre la vie de gardien du PSG où la remise en cause est permanente. Il y a cette sortie ratée sur le seul but du Classique au Vélodrome (0-1, le 22 septembre), il y a surtout le sentiment qu’il n’est pas encore souverain, laissant planer le doute chez les observateurs : Paris a-t-il perdu au change ?, lance le quotidien sportif. Il faut dire que Lucas Chevalier découvre à Paris une méthodologie complètement différente. Habitué à des spécifiques gardiens classiques « à la française », il doit intégrer le travail imaginé pour lui par Luis Enrique et ses adjoints. Un choc des cultures que Donnarumma avait eu beaucoup de mal à assimiler, à l’arrivée du staff espagnol en 2023. Pour schématiser, au lieu de perfectionner essentiellement les aspects techniques, la majeure partie du temps est passée à examiner et à s’imprégner des détails tactiques. « Avec autant de données à absorber, il peut toutefois y perdre un peu de son côté instinctif, y laisser du temps de réaction. Donc se révéler moins efficace dans sa mission de base : arrêter les tirs adverses. C’est un des risques dans la petite révolution personnelle qu’il traverse au PSG, et il faudra en mesurer les effets à long terme. Pour l’instant, l’intéressé ne montre pas de signes de perte de confiance mais dans un contexte aussi exposé, on est en droit de s’interroger. Ce sera en tout cas un révélateur intéressant de ce qu’il a sous la cuirasse. » De son côté, Luis Enrique est conscient qu’il pourrait avoir besoin de temps pour acquérir les subtilités de son (ambitieux) projet de jeu. En interne, le technicien espagnol n’affiche pas d’inquiétude, ne met pas de pression. Il se dit satisfait de l’apport de sa recrue, assure L’Equipe. À terme, l’objectif est que le gardien soit un relais fiable pour ses partenaires, qu’il assume le premier surnombre dans la construction des actions, que Paris ne soit jamais gêné même face à des adversaires qui viennent le presser haut. La mue est en cours, elle ne se fait pas sans douleurs mais avec Luis Enrique, on a appris à patienter avant de juger les effets de ses intimes convictions, conclut L’Equipe.
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De son côté, Le Parisien fait un focus sur Willian Pacho. Lors de son entrée en jeu contre Strasbourg vendredi soir, le numéro 51 du PSG a permis à la défense du PSG d’être bien plus calme et sereine. Tout sauf une surprise, avance le quotidien francilien. Depuis son arrivée au PSG durant l’été 2024, l’international équatorien performe, séduit et impressionne au point d’être devenu une référence à son poste. Un profil et une fiabilité qui expliquent pourquoi il a été le deuxième joueur du PSG, derrière Achraf Hakimi, à avoir été le plus utilisé par Luis Enrique la saison dernière. Avant son expulsion en quart de finale de la Coupe du monde des clubs contre le Bayern Munich, Willian Pacho était le joueur le moins averti de la défense du PSG, avec seulement deux cartons jaunes reçus en 57 matches disputés. Il affiche une maturité de vieux briscard alors qu’il n’a que 24 ans, lance Le Parisien. Willian Pacho fait son possible pour s’améliorer de jour en jour. S’il ne parle pas français en public, c’est que sa personnalité lui impose de le faire qu’une fois qu’il le maitrisera, assure Le Parisien. Les cours de français qu’il prenait à son arrivée au PSG, il les a importés à la maison. « Pour répondre aux exigences d’un club comme le PSG, il s’est aussi attaché les services d’un préparateur mental et a fait aménager une salle de sport chez lui. »