
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce vendredi 31 octobre 2025. Des questions autour de la blessure de Doué, une absence préjudiciable pour le PSG, le PSG va-t-il recruter pour remplacer Doué…
Dans son édition du jour, L’Equipe évoque la blessure de Désiré Doué, qui va l’éloigner des terrains pendant de nombreuses semaines. Les examens passés jeudi matin ont éloigné les diagnostics les plus sombres. Aucune intervention chirurgicale ne sera nécessaire, indique le quotidien sportif. « Dans l’entourage du club de la capitale, on évoquait une absence comparable à celle d’Ousmane Dembélé, environ sept semaines. Et donc à une reprise d’activité début 2026. Dans ce type de cas, les corps, en fonction des antécédents et de l’âge notamment, réagissent différemment. Difficile donc d’évaluer une date de retour très précise. Mais le voir sur une pelouse fin 2025 serait une surprise. Paris va devoir faire sans pour au moins trois matches de Ligue des champions. Sa rééducation passera très probablement, comme dans le cas de Dembélé, par un passage à Aspetar, la clinique de Doha. » L’Equipe indique que cette blessure n’est pas une rechute. Peut-on établir un lien entre la blessure de mercredi soir aux ischios droits et celle au mollet droit contractée avec l’équipe de France face à l’Ukraine début septembre ? Autrement dit, y a-t-il eu une rechute ? Non. Doué avait pris le temps – quatre semaines – de soigner sa lésion au mollet et il n’y avait plus de fragilité. Ses datas établissaient un état de forme satisfaisant, lance le quotidien sportif. Et son temps de jeu depuis son retour – 189 minutes – avait été planifié en fonction de ses sensations et des retours datas précis. Il n’y a pas eu de phénomène de compensation. L’Equipe se demande également si le PSG a perdu gros avec la blessure de Désiré Doué. « Oui, Paris a pu faire sans Doué pendant un mois. Sans – loin de là – être décroché en Ligue 1 ou en Ligue des champions. Mais oui, aussi, l’absence du crack français va peser. Cette équipe-là manque trop de créativité offensive en ce moment pour ne pas être pénalisée à court et à moyen terme. Ses 3 buts et 2 passes décisives ont prouvé que le Français était une ressource inestimable. Sa polyvalence – il avait joué essentiellement au milieu avant mercredi – va manquer. » Luis Enrique pourra de nouveau s’appuyer dans l’entrejeu sur Joao Neves et bientôt Fabian Ruiz. Mais, devant, les solutions ne seront pas si nombreuses. Alors que Gonçalo Ramos est presque à « la cave », que Khvicha Kvaratskhelia a une réelle tendance à choisir ses matches, qu’Ibrahim Mbaye semble trop juste à certaines altitudes et qu’Ousmane Dembélé, aux sensations incertaines mercredi, reste sous surveillance, les solutions au très haut niveau manquent. Paris n’a plus qu’à prier pour que Bradley Barcola soit épargné et que Senny Mayulu (19 ans) grandisse vite, conclut L’Equipe.
De son côté, Le Parisien évoque aussi la blessure de Désiré Doué. Le quotidien francilien indique qu’en l’état, le retour du numéro 14 du PSG est attendu pour la toute fin 2025, voire début 2026, si le club décidait de ne pas précipiter les choses. Un scénario plus que plausible, sachant que Paris va clore l’année par un match de Coupe de France, le 20 ou 21 décembre. Un rendez-vous qui ne devrait pas nécessiter sa présence, encore moins s’il devait jouer sur un terrain embourbé d’un club amateur. « Paris a-t-il pris un trop gros risque en ne le préservant pas davantage ? La question se pose, d’autant qu’il était sorti par précaution à la mi-temps du match contre Leverkusen. » Luis Enrique parlait de blessure « bizarre » à la sortie du Moustoir mercredi, écartant ainsi un mauvais diagnostic de sa part ou de celui de son staff, au sujet de l’attaquant international, dont l’absence aura des conséquences sur l’avenir du PSG à court et moyen terme, souligne le quotidien francilien. Devenu incontournable au fil des mois, Doué avait rappelé son importance depuis son retour en compétition, en marquant trois fois et en signant deux passes décisives, presque trois, si l’on compte celle qu’il réalise sur le but de Nuno Mendes dans le Morbihan. Il ne sera pas simple de le remplacer dans le onze, même si les doublures ont montré, à Barcelone surtout, qu’elles pouvaient ponctuellement assurer la relève, avance Le Parisien. Son objectif : revenir en forme pour aborder les choses sérieuses sans la moindre fragilité, conclut le quotidien francilien.
A lire aussi : PSG : Plus de peur que de mal pour Désiré Doué ?
Le Parisien évoque aussi comment le PSG va remplacer Désiré Doué. « Son indisponibilité provoque deux conséquences immédiates pour le PSG, à commencer par lui trouver, dès samedi contre Nice (17 heures) et pour après, un remplaçant crédible et pose la question du mercato d’hiver, après cette avalanche de joueurs en souffrance. » Chez les champions d’Europe, Désiré Doué peut occuper six postes, symbolisant au-delà du possible la polyvalence exigée par son entraîneur Luis Enrique, souligne Le Parisien. Il ne possède donc pas un remplaçant, mais une kyrielle de garçons capables de chausser ses crampons, de Senny Mayulu à Bradley Barcola en passant par Fabian Ruiz, Ousmane Dembélé, Kang-in Lee ou Khvicha Kvaratskhelia. Contre le Bayern Munich, mardi 4 novembre (21 heures), et sauf nouvelle épreuve d’ici là, Luis Enrique devrait opter pour une ligne offensive composée, de droite à gauche, de Bradley Barcola, Ousmane Dembélé et Khvicha Kvaratskhelia, assure Le Parisien. « Au milieu, Vitinha, João Neves et Warren Zaïre-Emery devront garder le ballon et imposer leur tempo face aux Munichois. Dans ces deux lignes en souffrance – sans Doué, donc, en attaque ; sans Fabian Ruiz dans l’entrejeu -, Senny Mayulu peut à tout moment venir s’incorporer. » Plus globalement, Kang-in Lee, Gonçalo Ramos, Ibrahim Mbaye et Quentin Ndjantou peuvent aussi intégrer un ou ces deux secteurs. Et à tout moment, Nuno Mendes peut redevenir ailier gauche, son poste d’origine, en cas de nécessité majeure, lance le quotidien francilien. Cette richesse, au moins quantitative, amène le PSG à ne pas se précipiter lors du prochain mercato d’hiver, qui ouvre le 1er janvier. Selon nos informations, la cascade de blessures depuis le début de saison ne sera pas un motif de recrutement – ce qui ne signifie pas qu’il n’y aura pas de renforts. Mais s’il y en a, ils ne seront pas liés aux risques physiques après la saison la plus longue de l’histoire du club, assure Le Parisien. « Empiler des éléments au sein de l’effectif n’a jamais été le credo de Luis Enrique et de Luis Campos. Ils n’aiment pas prendre des décisions dans l’urgence ou sous la pression des événements ou des commentaires. Sur le fond, ils considèrent que l’effectif est actuellement suffisant pour surmonter cette succession de coups durs. Ils estiment enfin qu’il s’agit d’un risque pour l’équilibre du vestiaire d’avoir une troupe pléthorique avec, de facto, des déçus plus nombreux quand arrivent les matchs qui comptent double dans une saison. En revanche, le PSG se dit prêt à revoir sa position s’il affronte une hécatombe cet hiver avec une nouvelle vague de blessures de cadres majeurs. »