
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce dimanche 26 octobre 2025. Le PSG s’impose sans forcer sur la pelouse du Stade Brestois (0-3) et retrouve son fauteuil de leader, Achraf Hakimi grand acteur de la victoire parisienne…
Dans son édition du jour, L’Equipe consacre sa Une à la victoire du PSG sur la pelouse du Stade Brestois (0-3) à l’occasion de la 9e journée de Ligue 1. « Le PSG avait beau avoir perdu la tête de la L1, traversé un début de saison émaillé par les blessures, affiché hier par séquence une certaine fatigue, il continue de trimballer son assurance de champion de France et d’Europe en titre. » Avec un onze remanié, l’équipe de Luis Enrique n’a jamais affiché de fébrilité ou d’affolement. Quelle que soit l’équipe alignée sur la pelouse, cette formation ne dévie jamais de sa philosophie de jeu. Et sans forcer son talent, le PSG est parvenu à faire plier une équipe de Brest impuissante, comme l’a expliqué le coach Eric Roy après le match : « Il y a trois, quatre ans, quand on jouait le PSG, je disais à mes garçons : il y a des individualités, il va falloir faire attention, mais à tout moment on pourra exister. Aujourd’hui, dans la préparation, je me suis longtemps dit : qu’est ce que je vais pouvoir dire pour leur faire croire qu’on peut exister. »
Cette rencontre a basculé sur une inspiration géniale de Vitinha pour l’ouverture du score d’Achraf Hakimi (0-1, 29e). Un but qui a permis aux Rouge & Bleu de faire sauter le verrou brestois. Le Marocain a doublé la mise juste avant la pause, après un une-deux avec Khvicha Kvaratskhelia (0-2, 39e). La suite a été une gestion sérieuse des Parisiens jusqu’à l’entrée en jeu de Désiré Doué, qui a parachevé le succès parisien d’un nouveau but en fin de rencontre (0-3, 90’+6). Profitant du revers de l’OM sur la pelouse du RC Lens (2-1), le PSG retrouve sa place de leader du championnat. « Le Championnat, c’est un marathon. Tu peux faire les dix premiers kilomètres très vite, mais tu dois arriver à 42 km. On sait que sur un long chemin, on est une équipe régulière. On est spécialiste dans ce type de schéma, on est tranquilles, on a de la confiance et on connait notre potentiel », a déclaré Luis Enrique après cette rencontre.
Le quotidien sportif fait également un focus sur la performance d’Achraf Hakimi au Stade Francis-Le Blé. Auteur d’un doublé, la latéral droit du PSG a été l’acteur majeur de cette rencontre du côté des Rouge & Bleu. Et il confirme semaine après semaine qu’il est bien le meilleur latéral droit du monde. Il n’est pas commun qu’un défenseur fasse preuve d’autant de sang-froid dans la surface adverse. Avec 11 buts et 16 passes décisives la saison passée (en 55 matches), l’anomalie était que l’international marocain n’avait pas encore trouvé le chemin des filets depuis la reprise où il comptabilisait « seulement » trois passes décisives en 11 matches disputés. Une anomalie corrigée hier sur la pelouse du Stade Brestois. « Hakimi a dû digérer sa 6e place au Ballon d’Or – alors qu’il s’imaginait dans la peau d’un potentiel vainqueur – et composer avec l’affaire judiciaire dans laquelle il est empêtré. Son physique n’est pas non plus infaillible. Il est arrivé qu’il doive passer outre certaines douleurs, l’an passé, pour tenir sa place. Jusqu’à présent, cela n’a jamais entravé sa volonté d’enchaîner », rapporte L’E. C’est aussi parce qu’il est indispensable à cette formation que le PSG a décidé de faire avec les moyens du bord (Warren Zaïre-Emery, João Neves, Senny Mayulu, Marquinhos) et de ne pas recruter à ce poste, comme l’avait expliqué Luis Enrique en avant-match : « Si tu prends quelqu’un, tu dois payer beaucoup d’argent pour un remplaçant qui va jouer trois matchs, qui sera démotivé et qui ne sera pas meilleur qu’Hakimi. » Mais le PSG devra bien composer sans son vice-capitaine durant la CAN (21 décembre – 18 janvier).
De son côté, Le Parisien évoque aussi cette victoire du PSG sur la pelouse du Stade Brestois (0-3) grâce à un Achraf Hakimi décisif. Auteur d’un doublé – une reprise du pied droit sur un service somptueux de Vitinha et une frappe puissante sous la barre après une passe de Khvicha Kvaratskhelia – le numéro 2 parisien a mis ses qualités d’attaquant en évidence au Stade Francis-Le Blé, qui font de lui le joueur le plus redoutable de la planète dans ce domaine. Une prestation qui impressionne ses coéquipiers, à l’image de Lucas Chevalier : « Je pense qu’il est bien le meilleur. Il m’impressionne par son volume de jeu, ses répétitions de courses et sa qualité technique dans les petits espaces. Aujourd’hui, il marque encore, il est solide défensivement. C’est un latéral droit mais, en même temps, c’est un piston, un avant-droit, on peut le mettre aussi de l’autre côté. C’est un joueur moderne, capable de jouer à plusieurs postes. Je partage l’avis du coach », a déclaré le gardien français après la rencontre.
Le Marocain de 26 ans devient insaisissable pour l’équipe adverse. Pourtant averti très tôt dans cette rencontre, Achraf Hakimi n’a cessé de proposer des solutions et faire les efforts dans son couloir droit. « La saison passée avait déjà mis en lumière l’influence extraordinaire de ce joueur capable d’enchaîner les matchs, les courses, d’avaler les kilomètres, tout en gardant un niveau de jeu assez exceptionnel durant pratiquement une année complète et d’être décisif dans les rendez-vous capitaux. Une importance qui ne se dément toujours pas, puisque le numéro 2 est le joueur de champ le plus utilisé et a déjà disputé 70 minutes de plus que n’importe quel autre membre de l’effectif », rapporte LP. Mais le PSG devra composer sans son latéral droit pendant quelques temps lorsque celui-ci participera à la prochaine Coupe d’Afrique des Nations, qu’il ambitionne de remporter avec le Maroc. Pendant près d’un mois, Achraf Hakimi manquera au PSG, qui devra trouver des solutions de repli en son absence. Le jeune David Boly (16 ans), annoncé comme une belle promesse du centre de formation et présent à l’entraînement des professionnels cette semaine, pourrait être une alternative pendant cette période, tout comme Warren Zaïre-Emery et João Neves qui peuvent dépanner.